Item : La délocalisation des populations

Général

Enquête: Témoignage sur l'association, la langue de Marie Félix - L'Anse-à-Canards, Terre-Neuve 1990 [CA]

Description: Pour Marie Félix, les habitants de La Barre auraient du rester là bas car ils avaient tout d'organisé en ce lieu. Le gouvernement donnait de l'argent pour que les personnes aillent habiter ailleurs tout en gardant leurs terres. Elle pense que les générations suivantes n'ont pas les même idées que sa génération. Le plus gros changement est l'arrivée de l'électricité, la télévision.

Remarques concernant les données d'archivage: - Copie numérique Ressources culturelles franco-terre-neuviennes. - Document déposé au Centre scolaire et communautaire Sainte Anne, La Grand Terre, octobre 2010 par Ronald Labelle. - Inventaire par Steeve Ferron.

Résumé: Les habitants de La Barre avaient leurs lieux de pêche. La route asphaltée ne se rend seulement jusqu’à la maison de François Formanger. L’électricité non plus ne se rend pas là-bas. Les habitants avaient leurs terres pour faire l’élevage de leurs animaux. Ces terres ont servi par la suite pour faire le grand parc à animaux. Les gens racontaient que les habitants qui ont reçu de l’argent du gouvernement ne possédaient plus la terre qu’ils avaient à La Barre. Cependant, Margaret, la femme de Maurice Young, a eu des problèmes avec cela. L’informatrice a écrit au responsable du gouvernement pour aider Margaret. Il a répondu que le gouvernement avait donné un dédommagement monétaire pour qu’elle puisse habiter à Stephenville, mais que la terre demeurait la propriété de la famille. Cependant, ils seraient mieux d’aller habiter ailleurs. L’informatrice s'exprime sur le fait qu’il y a de l’électricité aujourd’hui, il n’y a pas vraiment de différence dans les mentalités entre les gens d’autrefois et ceux d’aujourd’hui. Les choses n’ont pas beaucoup évolué et rien n’a véritablement changé, sauf que l’on ne se rend plus à La Barre. C’était beau auparavant à cet endroit.

Nom(s) propre(s) cité(s): François Formanger ; Margaret Young ; Maurice Young