Personne : Magord André
- Prénom
- André
- Nom
- Magord
- Civilité(s)
- M.
- Alias
Rôles
- Enquêteur
Naissance
- Date de naissance
- 1961-05-06
- Lieu de naissance
Décès
- Date de décès
- Lieu de décès
- Biographie
sa mère : institutrice
sa femme : ergothérapeute
- URI
Contributions
Enquêteur
Item | Description |
---|---|
Origines des familles de Marie Kerfont et d'une autre informatrice | Marie Kerfont échange avec l'enquêteur sur ses origines et celles de l’informatrice présente avec elle. |
Histoire familiale de Marie Kerfont et d’une autre informatrice | Marie Kerfont et une autre informatrice expliquent succinctement leur histoire familiale. |
Les premiers habitants de la péninsule de Port-au-Port | Marie Kerfont raconte l'histoire du peuplement de la péninsule. |
Premiers habitants de Terre-Neuve - Origine des parents de Marie Kerfont | Marie Kerfont parle des origines de ses parents. Les français qui sont arrivés à Terre-Neuve se sont mariés avec des jeunes filles. Elle en est une descendante. L'enquêteur trouve qu'il y a des ressemblances de visages avec les français dans cette région de Terre-Neuve. |
Fraterie de Marie Kerfont | Marie Kerfont n'a plus de parents. L'ensemble de ses frères et sœurs sont mariés et elle est la seule qui est restée au Cap. |
Premiers français à Terre-Neuve | Marie Kerfont évoque les derniers français qui sont arrivés à Terre-Neuve au XIXème siècle. Des acadiens sont également venus s'installer mais il y avait davantage de français. |
Les vieux français | Marie Kerfont et une autre informatrice échangent sur leur ancêtres. |
Différences entre Français et Acadiens | Pour Marie Kerfont, entre les acadiens et les français, il y a une différence. Elle se fait par l'accent et le visage. |
Apprentissage de l'anglais et bilinguisme | Marie Kerfont a appris l'anglais à l'école. Des personnes savent parler français, mais elles en ont honte. Mme Kerfont a des petits enfants qui ne parlent pas français et qui reprochent à leur parents de ne pas leur avoir appris le français en étant d'origine de Terre-Neuve. Mary Kerfont pense que c'est un avantage de connaître les deux langues. Il a été difficile pour elle d'apprendre l'anglais en arrivant à l'école car ses parents ne parlaient pas du tout l'anglais. Elle a élevé ses enfants avec les deux langues. A la maison, elle ne parlait que le français. |
Sentiment d’identité de Marie Kerfont et changements liés à l’entrée de Terre-Neuve dans le Canada | Marie Kerfont se définit comme une terre-neuvienne, puis française, puis acadienne. Elle ne se définit pas comme une canadienne. Lors de la déclaration de Terre-Neuve comme une province canadienne, il y a eu des changements, comme le retrait de la douane et des frais pour sortir de Terre-Neuve. |
Le climat et la pêche | Marie Kerfont et une autre informatrice parlent des différences de climats par rapport à d'autres régions. A Terre-Neuve, il fait froid, il gèle et la pêche, l’une des seules activités possible de la région en est difficile. Marie Kerfont raconte les difficultés de pêche, en particulier à cause des chalutiers de Nouvelle-Ecosse. |
Nomination de Cap-Saint-George et localisation des francophones | Marie Kerfont raconte les raisons du nom donné à Cap-Saint-Georges. Elle parle des premiers habitants français de la région. La famille des Ozon a totalement disparu, bien qu’il y en ait à Saint Georges, mais peut-être pas de la même famille. En dehors de la péninsule de Port au Port, il y a également quelques français. |
Les différents lieux d’habitation de Marie Kerfont | Marie Kerfont préfère l’endroit où elle habite actuellement en comparaison à celui où elle vivait au début de son mariage. Ils ont déménagé à cause du travail et ont construit une petite cabane, puis une maison pour la famille. Une fois les enfants partis, elle y a logé des employés. |
Rencontre d'une cousine | Marie Kerfont raconte la rencontre avec une cousine. |
Utilisation de l’anglais et du français et transmission de la langue | Marie Kerfont et l’autre informatrice évoquent les personnes qui répondent en anglais quand on leur pose des questions en français. Sur la péninsule il y a plus de français qu'ailleurs, mais les gens avaient abandonné le français au profit de l'anglais. Depuis quelques années, il y a un changement qui se fait. Leurs petits enfants savent le français si leurs parents leur parlent dans cette langue. |
Anecdote sur les danses et la manière de s’y rendre | Marie Kerfont allait à pied à La Grand'Terre en traversant les ruisseaux pieds nus, pour aller danser dans les maisons. Elle dormait chez le vieux Barter. |
Les lieux anglophones / francophones, sur le bilinguisme | Pour Marie Kerfont, sur le Cap Saint Georges il n'y a pas trop d'anglais. En remontant vers Degras, il y en a plus qui savent parler français mais ne le veulent pas. Avant ce n'étaient que des français, mais leurs descendants se sont mis à apprendre l'anglais. A ce jour, ils ont des regrets de ne pas connaître les deux langues, car c'est commode. L’autre informatrice ne parle pas anglais. Elle a été élevée par des familles de français. Pour Marie Kerfont, les parents doivent continuer à parler les deux langues avec leurs enfants. |
L'école et l'obligation de l'apprentissage en anglais | Marie Kerfont raconte que dans l’école où elle a été, il fallait apporter son bois pour chauffer l'école et beaucoup marcher pour s’y rendre. Sa dernière maîtresse ne parlait qu'en anglais et punissait les élèves qui parlaient français. Il y avait le drapeau et le portrait de la Reine. |
Conditions de vie avant l'entrée dans la Confédération et arrivée de la base militaire | La vie n'était pas facile, il y avait la farine noire et des tickets de rationnement. La mère de l'informatrice avec Marie Kerfont est morte de misère. Si les habitants voulaient vivre, il fallait jardiner, élever, pêcher (il y avait beaucoup de poissons). Le mari de Marie Kerfont travaillait le bois. Mme Kerfont, raconte comment la morue était préparée pour être vendue. Son mari gagnait mieux sa vie une fois qu'il a travaillé à la base militaire. |
Déplacements pour aller en ville | Marie Kerfont raconte sa première visite à Stephenville : il n'y avait que deux boutiques et des fermes. Les fermes permettaient de vivre. Elle avait des animaux pour porter les charges, car tout se faisait à pied. Elle s'arrêtait chez sa sœur pour la nuit. |
Activités des femmes | L'enquêteur demande à Marie Kerfont si elle a des regrets de l’ancien temps. Elle ne peut avoir de regret elle ne connaissait pas la différence. Tout était fait à la main. Pour Marie Kerfont, la marche arrière sera compliquée maintenant. Elle parle de sa pension et du coût de la vie qui augmente. Elle est toujours restée à la maison pour s'occuper des enfants, elle jardinait, s'occupait du poulailler, des vaches, des cochons, du beurre, du tricot. |
Travail, activités journalières et peu de temps libre | Marie Kerfont faisait carder la laine pour se faciliter la tâche. Elle aidait son mari à la pêche et son mari l'aidait également. Ils tenaient un magasin en bord de côte et travaillaient toute la journée. Ils dormaient peu. Le soleil ne leur chauffait pas la peau du ventre ! Lorsqu’il avait du temps libre, son mari a bâti la maison actuelle. Il y avait des fêtes et le dimanche il n'y avait pas de travail. |
Lieux de danses et bagarres masculines | Les danses étaient le samedi soir. Il y avait peu d'étrangers et pas de mélange avec les anglais. Il y avait parfois des disputes entre hommes par jalousie. |
Conditions de vie et comparaison entre avant et maintenant | Les journées de Marie Kerfont étaient bien remplies. Aujourd'hui ce n'est plus pareil. La famille racontait des contes et chantait des chansons. Pour Mme Kerfont, le monde est défiguré par les jukebox et les personnes ne se connaissent plus. Tout le monde racontait des contes dans les maisons. Tout le monde faisait ses prières le soir. |
Souvenirs impossibles sur les chansons et les contes | Marie Kerfont ne se souvient plus de conte, y compris leur titre. La belle-mère de l'informatrice enquêtée avec elle connaîssait des contes français et des chanson, et elle-même les a oublié. L’enquêteur raconte la rencontre de sa mère et d’Emile Benoit autour de chansons. |
Provenance des instruments et dates des fêtes | Marie Kerfont recherche une information dans le journal Le Gaboteur. Les musiciens achetaient des accordéons à Stephenville ou en Nouvelle Ecosse. Ils jouaient pour faire danser lors des fêtes pour les grands jours. |
Fête de la Chandeleur | La Chandeleur est moins fêtée qu'avant. Marie Kerfont explique se qui se faisait lors de cette fête. Elle évoque le Centre, auquel elle va parfois pour des activités. |
Fête des mères et éducation des enfants | Marie Kerfont parle de la fête des mères et des robes actuellement vendues. Ils évoquent de la femme, la famille et la vie de l'enquêteur. |
Décès dans la famille et enfants de Marie Kerfont | Marie Kerfont a eu quatorze enfants : six fils et huit filles. Elle évoque le décès de quatre d’entre deux ainsi que celui de son mari. Elle parle également de ses autres enfants, mariés et installés. |
Le travail et la santé de Maire Kerfont | Plus jeune, Marie Kerfont faisait pleins d'ouvrages et aujourd'hui elle est usée. Elle évoque les opérations qu’elle a eues ou refusées, et regrette de ne plus pouvoir aller au bingo. |
Lieux d’habitat des français | Pour Marie Kerfont, ce sont toujours des Français qui habitent vers le Cap Saint Georges, y compris ceux qui ne veulent pas parler français mais dont les ancêtres étaient français. |
Histoire des vieux français | Marie Kerfond évoque le parcours des premiers français venus habiter l’île rouge pour la pêche. Leurs femmes sont venues travailler dans la boulangerie qu’ils ont créée. Elle montre une photo de sa belle-sœur et de l'un de ses fils. |
Lecture et écriture de Marie Kerfont | Marie Kerfont savait lire et écrire avant d'aller à l'école. Elle a appris de ses parents. Étant donné qu'elle était bilingue et qu'elle savait lire et écrire, elle aidait les gens à remplir les documents. Elle a toujours beaucoup lu. |
Habitudes de consommation | Marie Kerfont évoque les différences d’habitudes de consommation entre son temps et aujourd’hui. Les gens ne jardinent plus, n'élèvent plus d'animaux et achètent tout des magasins. En temps de guerre, il y fallait faire avec ce qu’ils avaient et les difficultés d'approvisionnement. |
Habillement et chaussures | Marie Kerfont n'avait pas beaucoup de vêtements. L'été, elle marchait pieds nus et l'hiver, elle se fabricait des souliers de peau et des bas de maine. Elle explique la préparation des peux d’animaux pour se faire des chaussures. |
Jeux d'enfants | Marie Kerfont décrit deux jeux d'enfant. |
Heure limite et punition | Marie Kerfont se faisait punir quand elle sortait le soir pour aller danser. Si elle rentrait trop tard, il ne fallait pas qu'elle fasse de bruit en rentrant. |
Histoire de l’arrivée des enfants dans les familles | Marie Kerfont raconte l'histoire de l’arrivée des enfants dans les familles, apportés par des vieilles sorcières. Cette histoire racontée aux jeunes filles. Elle a déjà été chercher la sorcière. A l'époque la femme juste accouchée restait cachée dans la maison. |
Superstition sur le chat noir | Marie Kerfont et l'informatrice avec elle évoquent les superstitions autour du chat noir. |
Apparition d’un esprit | Marie Kerfont a vu un soir l’esprit de sa belle mère, qu'elle n'a pas connue et n’avais jamais vue. Cette soirée, elle a eu peur. Son mari ne l'a pas cru. |
Un lieu d’esprits plus à l’Est | Marie Kerfont évoque les personnes qui voyaient des esprit auparavent, ainsi qu’un lieu plus à l’est où l’on voyait des choses et esprit, et où le prêtre amenait des personnes malades. Il y avait un phare qui a brûlé à cet endroit. quelques difficulté d'écoute |
Anecdotes sur la venue de goélettes et de leur équipage | Il y avait souvent des goélettes qui venaient avec de l'alcool pas cher. C'était joli à voir avec toutes les voiles des bateaux. Une fois, l'équipage avait proposé à Marie Kerfont de l'embarquer. Il était prévu qu’ils aillent danser le lendemain soir, mais ils se sont fait attraper, donc ils n'ont pas pu aller à la danse. L'année suivante, un marin est venu au magasin de son oncle et il l'a reconnue. |
Taxes sur les terres et meeting | Marie Kerfont évoque les taxes que l’on retrouve partout, alors qu’il n’y en avait pas à l’époque. Elle va devoir payer des taxes sur les terres, suite à un meeting récent. |
La médecine avant les hopitaux, les premier hôpital et les accouchements de Marie Kerfont | Marie Kerfont évoque le fait qu’il n'y avait pas d'hôpital. La médecine était faite à partir de plantes, par soi-même. Le premier hôpital a été construit au Crossing, lors de l’arrivée des américains à la base militaire. Le mari de Marie Kerfont y a travaillé. Tous ses enfants sont venus au monde à la maison avec une sage femme, qui restait quelques jours à la maison. |
Surnoms des habitants des lieux-dits | Marie Kerfont détaille à l'enquêteur le surnom donné aux habitants de Felix Cove. |
Fils de Marie Kerfont et sage-femme qui l’a accouché | Marie Kerfont parle d'une sage-femme avec laquelle elle a acouché de son premier enfant. Celui-ci est parti vingt ans dans la marine et parle bien français et anglais. |
Répartition des terres | Sur demande de l’enquêteur, Marie Kerfont évoque la manière dont les nouveaux venus se sont répartis les terres. C'était un arrangement entre les personnes elles-mêmes. |
Enquêtes de Marie Kerfont, personnes à enquêter et maison pour personnes âgées | Après les remerciement de l’enquêteur, Marie Kerfont annonce qu’elle a déjà été enquêtée car elle est la plus vieille de son village. Elle indique les noms de personnes qui peuvent raconter des histoires à l'enquêteur. L'enquêteur se renseigne si il y a une maison pour les personnes âgées. |
Point de vue de Marie Kerfont sur la religion | Marie Kerfont évoque les prêtres catholiques : ils étaient durs avec les jeunes filles enceintes avant le mariage. Aujourd'hui quand on en entend parler, ce n'est pas pour de bonnes nouvelles, ce qui explique en partie qu’il y a moins de croyants qu'avant. Marie Kerfont raconte des histoires de confesse. L'enquêteur cherche à savoir si il y avait des Saints de fêtés et pour donner de la chance. |
Histoire de vie et origines d'Annie Félix | Annie Félix fait l’état des lieux de sa famille : elle raconte ses origines paternelles essentiellement, ainsi que ses enfants, son mari,… |
Disparition d’un ancêtre à la pêche et habitation d'Annie Félix | Annie Félix raconte que son grand grand père a disparu en mer. Elle vit dans la maison construite à partir d'une cabane avec son mari. difficulté de compréhension |
Lieux et les informateurs potentiels | Annie Félix parle des noms des lieux. Elle énonce le nom d'une personne qui ne peut plus marcher mais peut parler. Elle liste les noms de personnes à qui l'enquêteur devrait rendre visite. |
Contexte de pratique et apprentissage de l'anglais et du français | Annie Félix ne pouvait pas parler en français à l'école, toute l'école était en anglais. À la maison et dans la rue, les personnes parlaient plus le français. Souvent les enfants des personnes francophones parlent anglais. Elle pense que c'est vers la deuxième guerre mondiale que les personnes se sont mises à parler anglais. Elle lit quelques mots en français mais elle ne peut pas lire le Gaboteur. Elle ne se rend pas au cours du soir en français. |
Transformation des noms de lieux | Annie Félix constate qu'au fil du temps le nom des lieux a changé selon la langue et a basculé vers l'anglais. Elle énonce plusieurs exemples. |
Apprentissage et disparition du français | Annie Félix a cru à un moment donné que le français allait disparaître. Elle donnes des exemples d'aujourd'hui où des jeunes apprennent le français. Elle parle avec quelques jeunes en français. Le français de Chéticamp n'est pas tout à fait le même que celui d'Annie. |
Accident de voiture de l’amie d’Annie Félix | Annie Félix ne va plus au Centre depuis que sa meilleure amie est décédée d'un accident de la route. Elle raconte l’accident. |
Evolution du français dans la communauté | Annie Félix explique qu'il y a maintenant des écoles françaises alors qu’elle étaient auparavent toutes anglaises. Elle s'est rendue au carnaval d'hiver. Elle regrette que les différentes générations ne se mélangent pas, mais elle y retournera pour aider à cuisiner. Elle constate qu'il y a des améliorations ces dernières années pour conserver le français. |
Sentiment d’identité d'Annie Félix | Annie Félix se sent tout d’abord Terre-Neuvienne puis Canadienne. |
Transformation des noms de lieux hors de la péninsule de Port-au-Port | Annie Félix donne des noms de lieu hors de la péninsule de Port-au-Port. |
Transformation des noms de lieux : Codroy Valley | Annie Félix parle de Codroy Valley. |
Anecdote sur les souvenirs d'une photographie | L'enquêteur questionne Annie Félix sur les éléments du passé qui ont pu aider à maintenir et faire revenir le français. Annie Félix se souvient d'une photo. |
Habitudes alimentaires d'Annie Félix | Annie Félix énumère les animaux pêchés et mangés nécessaires pour la survie, ainsi que différents plats péparés. Aujourd'hui ces activités sont moins faites. En été, des activités étaient faites en extérieur. La nourriture avait plus de goût. Elle explique ce qui était fait avec le cochon. Des herbes étaient ramassées mais elle ne s'en souvient plus que desquelles. |
Remèdes médicaux d'Annie Félix | Annie Félix explique des remèdes pour soigner différents maux. |
Soirées de danse | Le soir il y avait des danses dans les maisons. Annie Félix ne pouvait y aller qu'à partir de quatorze ans. |
La fête de La Chandeleur | Annie Félix raconte ce qu’il se passait pour la Chandeleur. |
Les regroupements féminins et leurs activités | Annie Félix explique les activités de groupe de femme, suite à une question de l’enquêteur sur ce qu’il reste des traditions françaises. |
La conteuse Olive Marche | Annie Félix explique qu'Olive Marche pouvait raconter beaucoup d'histoires. |
Les chansons d'Annie Félix et histoires autour de son fils musicien | L'enquêteur essaye de savoir si Annie Félix se souvient de titre de chansons. Son fils a réalisé un enregistrement dont elle a prêté une cassette qui n'est jamais revenue. Elle raconte une anecdote sur l’apprentisage d’une gigue au violon par un violoneux, qu’elle a appris plus vite que les autres personnes présentes. |
Elements sur la vie familiale du fils d’Annie Félix ainsi que sur la sienne. | Le fils aîné d'Annie Félix s’est marié à Chéticamp avec une femme qui ne parle pas anglais. Ses petits enfants parlent aussi le français. L'enquêteur lui demande si elle avait un rêve. Elle devait faire suivre la maison pour la famille. Elle évoque son mari et la vie de la femme dont elle vient de recevoir un appel. |
Le mariage | Il n'y avait pas d'arrangement pour les mariages. Les personnes se fréquentaient depuis quelques mois ou quelques années. Annie Félix explique le déroulement de la demande et le jour du mariage. |
Transmissions de meubles et héritage. Emprunts d'argent | Annie Félix explique comment se faisait l'ameublement de la maison, par passation de meubles au sein des familles. Pour l'héritage, souvent c'était le fils aîné qui avait beaucoup. Les personnes n'empruntaient par d'argent. La seule possibilité pour faire de l'argent était le bois ou la pêche. |
Souvenir de conseils du père d'Annie Félix | L'enquêteur cherche à savoir les dictons, proverbes, superstitions pour maintenir les enfants sages. Annie Félix lui répond sur les demandes de son père d'être toujours généreux, aimable et offrir le couvert et l'hospitalité. |
Les veillées chez les Félix | Annie Félix raconte les soirées. Un ami de son père venait et jouait aux cartes à la lumière du poêle et de la lampe. Elle regrette qu'à ce jour il n'y ait plus ce type de soirées. |
Fabrication de boissons alcoolisées du père d'Annie Félix | Le père d'Annie Félix fabriquait du vin de bleuets et de la bière à partir de sapin ou d’épinette, de mélasse et de sucre. |
Les raisons de la désertions des vieux français de Terre-Neuve | Annie Félix donne son point de vue sur les motivations des déserteurs qui sont venu s’installer à Terre-Neuve. Certains avaient changé leur nom. Elle raconte qu'un homme a dit à sa sœur que sa femme était une cousine. |
La religion selon Annie Félix | Annie Félix raconte qu'au Cap, c'est essentiellement catholique. Elle ne connait pas de prière en français. L'enquêteur essaye de savoir si il y a des prières à des saints. La religion est importante pour Annie Félix. Elle explique les jours de jeûne avec le poisson. Elle aborde le sujet des prêtres et des dérives. Elle continue a prier pour elle-même. |
Les voyages d'Annie Félix et la compréhension entre francophones et anglophones | Annie Félix a eu l'occasion d'aller à Chéticamp et à Sydney lors d’un voyage offert par ses enfants. Elle ne se souvient pas de difficulté avec les anglophones. Ils réussissaient à se comprendre. |
Activité favorites d'Annie Félix | L'enquêteur demande à Annie Félix ce qu'elle a aimé dans sa vie. Elle aime le travail extérieur essentiellement ainsi que la fabrication de nourriture. |
Les sage-femmes et le rhume d'Annie Félix | L'enquêteur aimerait qu'Annie Félix chante une chanson mais elle est malade. Elle a eu trois sages femmes pour l'ensemble de ses douze enfants. Les neufs derniers enfants ont été mis au monde par sa mère. Elle parle de son rhume. |
Histoire de composition d'Emile Benoît pour un homme de l'Ontario | Emile Benoit raconte la prise de contact d'un homme pour qui il lui a composé un morceau. |
The breakdown on the Carnac (inf.) | Emile Benoit joue le morceau de violon qu'il a composé : The breakdown on the Carnac. |
Histoire de composition d'Emile Benoît pour une femme de Paris Le rêve à Codine (inf.) | Emile Benoit explique l'origine de la composition du morceau Le rêve à Codine, puis il le joue. |
Histoire de composition d'Emile Benoît pour une émission On the road again (inf.) | Emile Benoit donne le contexte de la composition du morceau On the road again. Puis il le joue. |
Histoire de composition d'Emile Benoît pour un journal La gigue du gaboteur (inf.) | Emile Benoit donne le contexte de la composition du morceau La gigue du gaboteur. Puis il joue le morceau. |
La rue du festival (inf.) | Emile Benoit a composé le morceau La rue du festival pour un festival. |
Skipper & Company / Capitaine & Compagnie (inf.) | Emile Benoit a composé le morceau Skipper & Company / Capitaine & Compagnie à jouer pour un spectacle quand il y ira. |
Le reel à Brigitte (inf.) | Emile Benoit a composé le morceau Le reel à Brigitte, puis il le joue. |
Ship Inn (inf.) | Emile Benoit joue le morceau Ship Inn. |
Les morceaux composés par Emile Benoît | Emile Benoit donnes des explications sur des morceaux. |
Le rêve de la racine (inf.) | Emile Benoit joue le morceau Le rêve de la racine. |
Irish Washer Woman et Miramichi (inf.) | Emile Benoit parle de différents morceaux puis il les joue. en fond des femmes parlent en anglais |
Anecdote lors d'un collectage de Gérald Thomas | Emile Benoit raconte une anecdote qu'il a vécu avec le femme de Gérald Thomas. quelques notes de violon au cours de l'enregistrement une dame arrive (Dorothy) |
La pâte à Madeleine (inf.) | Emile Benoit joue le morceau La pâte à Madeleine. titre donné dans la piste suivante |
Origine des morceaux Le farewell à mon frère et La peau du caribou cloutée autour | Emile Benoit explique l'origine des morceaux Le farewell à mon frère + La peau du caribou cloutée autour. |
Composition d'Emiile Benoît du morceau Noël (inf.) | Emile Benoit a composé un morceau qu'il a appelé Noël. |
La rue de Noël (inf.) | Emile Benoit donne le nom du prochain morceau La rue de Noël. |
Morceau de violon : Valse | Emile Benoit a composé une valse pour une journaliste. en fond, des personnes parlent en anglais |
Bas-toi pour la justice (inf.) | Emile Benoit a composé le morceau Bas-toi pour la justice. |
Anecdote de couple selon Emile Benoît | Emile Benoit raconte très succinctement une anecdote avec sa femme. |
Catherine’s Wright’s gigue (inf.) | Emile Benoit a composé Catherine’s Wright’s gigue, puis il la joue. |
Morceau de musique joué par Emile Benoît | Emile Benoit annonce qu'il va jouer un morceau. |
Morceau de violon | Emile Benoit joue un morceau de violon. |
Morceau de violon | Emile Benoit joue un morceau de violon. |
Morceau de violon, John Houston | Emile Benoit joue un morceau de violon. |
Les compositions des morceaux joués Morceau | Emile Benoit échange sur des compositions de morceaux. Il joue un morceau. |
Les souvenirs des morceaux de musique | Emile Benoit compose toujours, il a composé au moins deux cent morceaux. |
Scottish | Emile Benoit joue une scottish. |
Eléments sur la Scottish et Pamela’s lonely nights | Emile Benoit communique des informations sur la scottish et Pamela’s lonely nights. Il arrive à jouer Pamela’s lonely nights après quelques minutes de recherche de l'air. |
La composition du morceau Christina Smith | Emile Benoit parle de la composition du morceau Christina Smith et essaye de le jouer. |
La composition du morceau Tootsie-wootsie | Emile Benoit donne des informations sur le morceau Tootsie-wootsie puis le joue. |
Morceau de violon, Christina's | Emile Benoit joue le morceau de violon pour Christina. |
Le parcours d'Emile Benoît | Emile Benoit raconte succinctement son parcours artistique. |
Préparation des prochaines visites de l'enquêteur | L'enquêteur et Emile Benoit se mettent d'accord sur la planification des prochaines visites. Ils parlent de la boisson appréciée par certains informateurs. Emile Benoit raconte une histoire. quelques difficultés de compréhension vers la fin |
Indications sur un guérisseur | Emile Benoit parle d'un guérisseur. Il échange avec l'enquêteur car il n'y avait pas de docteur et qu'il fallait se soigner. |
Accompagnement d'un mourant par Emile Benoît | Emile Benoit raconte l'aide qu'il a apportée pour accompagner une mourante avec un chapelet. |
La fabrication de cercueil et l'accompagnement par Emile Benoît | Emile Benoit a fabriqué des cercueils et accompagnait les mourants, humains ou bêtes. |
Emile Benoit, l'arracheur de dents | Emile Benoit a arraché plusieurs dents. Il explique comment il a fabriqué sa première pince. |
Echanges entre Emile Benoît et l'enquêteur | Emile Benoit et sa femme parlent en anglais avec l'enquêteur. |
L'association des français de Terre-Neuve par Marie Felix | Marie Félix se présente et donne son âge. Elle est la présidente de l'association de L'Anse à Canards. Elle résume son expérience et les débuts dans l'association. |
Développement de l'anglais selon Marie Felix | Tout le monde était français avant, mais le fait de se marier avec des personnes étrangères à fait que l'anglais s'est développé. L'école était en anglais. Marie Félix cherche quand la dernière école de L'Anse à Canards a fermée. |
Le développement de l'association par Marie Felix | Marie Félix raconte qu'au début il n'y avait pas beaucoup de membres. Il y a eu plus de monde lorsque le centre a été ouvert. Marie explique les petites difficultés du début avec les anglophones qui ont compris avec le temps. Au fil du temps les anglais ont commencé à apprendre le français. Marie énonce les rassemblements organisés. Lors de ces festivités, les francophones parlent français et les anglophones en anglais. Si un anglophone ne parle par français, les francophones lui parlent en anglais. Marie explique comment faire pour être membre de l'association et qui peut l'être. |
Développement de l'apprentissage du français | Il est possible d'apprendre le français. Le district aide pour faire apprendre le français. Marie Felix explique que pour continuer le développement, il faut une école française. |
L'importance de la culture, du français et les jeunes | Les jeunes enfants peuvent commencer à comprendre l'importance de leur culture. Marie Felix a conscience que la culture moderne attire les jeunes, elle espère que les jeunes restent ou deviennent intéressés par leur culture d'origine. Pour cela, il faut que leur parents leur en parle très jeune, ainsi qu'à l'école. Elle aborde le sujet du comité des jeunes pour expliquer aux jeunes la culture française. Marie Felix pense qu'il y a plus d'espoir pour le français à l'Anse à Canards qu'auparavant. |
Déclarations sur le travail pour les jeunes | Marie Félix ne sait pas ce que la région aurait besoin pour que les jeunes y restent. Il n'y a pas de travail dans la région pour permettre aux jeunes de rester. Certains recommencent la ferme, les animaux. Si les jeunes veulent rester, ils devront garder des animaux, travailler la terre et pêcher. Elle espère que la pêche pourra durer. |
Les fédérations, comités | Iil y a de la communication entre les associations. Il y a peu de projets communs. Elle parle de projet touristique et d'agrandissement du centre. Elle aborde les relations avec la Fédération. Elle énonce les comités de l'Anse à Canards. suite à MFLA_MAG_0002_0002_008 |
Eléments sur l'inter-communauté | Marie Félix aimerait bien avoir une télévision communautaire. Elle n'est pas contre le projet de route entre le Cap et La Grand'Terre. suite de MFLA_MAG_0002_0002_007 |
Autobiographie de Marie Felix | Marie Félix indique où elle est née et le nom de son père. |
L'élevage du bétail | Le travail de la terre a disparu. La création des routes a généré que les animaux ne peuvent plus être en liberté. Il fallait mettre les animaux dans un parc plus loin des maisons sans surveillance. Ces changements ont débuté quand les habitants de La Barre sont arrivés à L'Anse à Canards. Marie Felix pense que les jeunes devront sûrement revenir au travail de la terre avec les animaux en liberté. |
La délocalisation des populations | Pour Marie Félix, les habitants de La Barre auraient du rester là bas car ils avaient tout d'organisé en ce lieu. Le gouvernement donnait de l'argent pour que les personnes aillent habiter ailleurs tout en gardant leurs terres. Elle pense que les générations suivantes n'ont pas les même idées que sa génération. Le plus gros changement est l'arrivée de l'électricité, la télévision. |
Le sentiment d'appartenance | Marie Félix est dans un premier temps terre-neuvienne, puis canadienne. Elle est fière de parler français puis anglais. Elle est fière d'être canadienne. Elle est contente d'être franco-terre-neuvienne. |
L'arrivée de l'anglais | Marie Félix raconte qu'avant tout le monde parlait français. L'anglais est arrivé par l'école avec l'interdiction de parler français. Des familles ont fait le choix de continuer à parler français à la maison et d'autre non. Chacun a ses raisons. |
La définition du franco-terre-neuvien | Marie Félix échange avec l'enquêteur sur l'appartenance et la définition du franco-terre-neuvien. Il y a une différence entre le français de Terre-Neuve et celui du Québec. |
Le déclin de la langue française | Le français a fortement décliné quand les enfants ont grandi après avoir eu l'école imposée en anglais, vers 1939. Lors de la guerre, le sentiment de peur était également présent. Tout ceux qui sont partis étaient des volontaires. Dans les années 1950 et 1960 : le français a continué à diminuer. Le fait d'avoir fait des mariages mélangés français/anglais, souvent les enfants étaient élevés en anglais. Pour les mariages : c'était quand les personnes étaient amoureuses. Avant Stephenville, avant la base, il n'y avait que des fermiers. Puis la base américaine est arrivée. |
La rencontre du Marie de Marie Félix | Marie Félix explique l'historie succincte de son mari et de leur rencontre. |
Conditions pour être membre de l'association | Un québécois français qui vit à L'Anse à Canards peut devenir membre de l'association. |
Famille et activités de Léon Dubé | Léon Dubé décline succinctement son identité et son activité. |
La langue bretonne | Léon Dubé connait un peu le breton par sa mère et ses grand parents. Il y avait des tensions entre français et bretons. |
Identité des terre-neuviens acadiens et français | La présence de français est importante sur la péninsule de Port-au-Port. Les acadiens sont plus anciens que les franco-terre-neuviens. Les franco-terre-neuviens se sentent plus près de la France que du Québec. |
Les chansons selon Léon Dubé | Léon Dubé explique comment il appelle les chansons françaises. Puis il annonce les titres des chansons qu'il va chanter. |
Le prisonnier de Nantes et la fille du geôlier (Coi.) / Le prisonnier de Nantes (Laf.) | Léon Dubé chante la chanson : Le prisonnier de Londres, dans laquelle un prisonnier demande à sa belle de lui détacher et se sauve dès qu’elle s’est executée. |
Je suis fille de Versailles (inf.) | Léon Dubé chante la chanson : Je suis fille de Versailles, dans laquelle, une jeune fille est envoyée au couvent par ses parents. Elle parvient communiquer avec son amant par un rossignol et s’échappe avec lui. |
La dame au miroir d'argent (Coi./Laf) | Léon Dubé chante la chanson : C’était les filles de Brest qui se marient pas souvent, dans laquelle une fille qui se marie richement demande à sa servante si elle la trouve belle. Elle se fâche et son mari lui fait remarquer l’évolution de sa richesse grâce au mariage. |
Le mari riboteur (Coi.) | Léon Dubé chante la chanson : C'était une basaine dans cette maison, dans laquelle une femme reproche à son mari de toujours boire et d’avoir une amante. |
Les compositions de Léon Dubé | Léon Dubé va chanter ses compositions. |
L’histoire de France à Terre-Neuve (inf.) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui même : Une journée dans le passé. Elle raconte la vie des premiers arrivants à Terre-Neuve. |
Le port de Saint-Malo (inc.) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui même : C'était au port de Saint-Malo. Il a placé les mots « vive le roi de France » dans cette dernière chanson uniquement pour donner de l’entrain. |
Si la navette n’irait pas en haut (inc.) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui même : Si la navette n’irait pas en haut, avec tout en grand, ses positions. |
Faux-mariages et guerres | Léon Dubé apporte des précisions sur la chansons Si la navette n’irait pas en haut : il évoque notamment les faux mariages à Terre-Neuve, la navette américaine et les guerres. |
Y a un chat qui gabottait de haut en bas d’un autre côté (inc.) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Y a un chat qui gabottait de haut en bas d’un autre côté. Puis il communique des informations sur la chanson. |
Le lieu de l’Île Rouge (inf.) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Le lieu de l’Île Rouge, dont il explique certains mots. |
Il faut aller mes beaux amis, il faut aller aussi (ref.) | Léon Dubé chante une chanson de sa composition : Il faut aller mes beaux amis il faut aller aussi, qui invite les spectateurs à se rendre au mini-festivl de l’Anse aux canards |
Au Cap St-Georges, le festival (inc.) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Au Cap St-Georges, le festival. Elle évoque le festival de Cap Saint-George dans lequel sont présent un grand nombre de personnes et de musiciens. |
Le […] de la montagne descendre en bas (inc.) (début) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Le [bruit] de la montagne descendre en bas. |
Le […] de la montagne descendre en bas (inc.) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même: La montagne descendre d'en bas, dans laquelle il parle d’un accord passé. |
Dans l’commencement (inc.) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même qui commence par Dans l’commencement. |
Dans l’temps du paravent (inf.) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Je suis assis tout seul dans ma maison ce soir. |
Point sur les chansons composées par Léon Dubé | Léon Dubé et l'enquêteur annoncent que Léon a chanté neuf chansons composées. |
Il y a rien de plus beau (inf.) | Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Il y a rien de plus beau, qui décrit la beauté de la Grand’Terre. |
Chansons connues et composées par Léon Dubé | Léon Dubé raconte comment il a débuté à chanter les chansons des vieux français ou à composer. La première composition fait suite à une demande pour un festival. Sa mère et sa tante chantaient. |
Venue de l'enquêteur | Léon Dubé et l'enquêteur échangent sur le travail de l'enquêteur. Puis Mr. Dubé parle des chansons qu'il connait. Ils échangent à propos d'un repas. Léon Dubé chantonne une chanson en anglais. |
Origines de Joseph Benoit | Joseph Benoit décline son identité, il serait originaire d'Acadie. |
Histoire de l'association | L'histoire de l'association est expliquée par Joseph Benoit. |
Bilinguisme et prédominance de l'anglais hors de la maison | Joseph Benoit est bilingue. Pour M. Benoit, plus les années passent, plus l'anglais est la langue de communication en dehors de la maison. Les jeunes générations parlent entre elles en anglais. |
Assimilation anglophone | M. Benoit donne, selon lui, les raisons de l'assimilation anglophone. |
Surnom des francophones et des anglophones | Les surnoms des français et anglais sont donnés |
Associations et projets de valorisation de la francophonie | Joseph Benoit retrace l'histoire des associations et des projets francophones. |
Prise de conscience pour le maintient de l'héritage | Joseph Benoit évoque la prise de conscience de leur souffrance par les francophones de Terre-Neuve et le rôle des associations dans le maintien de la langue française. |
Changement d'esprit et prise de confiance des terreneuviens | Selon Joseph Benoit, l'esprit terre-neuvien a changé et les habitants ont pris confiance en eux. |
Sentiment d’identité de Joseph Benoit | Joseph Benoit évoque ses sentiments d’appartenance territoriales. Le Canada s'est construit avec le Québec. |
Assimilation forte et renaissance du français sur la péninsule | Pour M. Benoit, la renaissance du français a eu lieu uniquement sur la péninsule. Ailleurs l'assimilation était déjà trop forte. |
Fierté des origines françaises même si l'anglais est parlé | Selon Joseph Benoit, des habitants ne parlent plus français mais sont tout de même fiers de leurs origines. |
Parenté de la famille Ozon | Une famille Ozon originaire de Saint-Pierre est arrivée au Cap. Joseph Benoit fait le lien avec une autre famille. |
Evolution de la popularité de l’association | Les membres de l'association sont venus progressivement, l'union fait la force. Pour Joseph Benoit, l'association est connue dans tout le Canada. |
Création d'emploi par l'association | Le changement a du négatif et positif. Joseph Benoit explique les tensions. |
Développement du français grâce à l’association | Pour M. Benoit, l'association a permis le développement du français y compris chez les anglophones. |
Idées de Joseph Benoit pour le maintien du français | Joseph Benoit explique ce qu'il faudrait faire pour aider au maintient du français. |
Connaître passé et présent pour construire le futur | Selon Joseph Benoit, pour avancer, il faut connaître son passé et son présent pour aller vers le futur. Des adultes apprennent encore le français aujourd’hui. |
Intégration au Canada | Joseph Benoit évoque la peur des terre-neuviens ont intégré le Canada et ont peur de la disparition du Canada. |
Besoin de créations d’emplois pour que les familles restent | Selon Joseph Benoit, pour maintenir les familles dans la région, il faut de l'emploi. |
Evolutions de l'association | Joseph Benoit narre les évolutions de l'association depuis ses débuts. |
Choix des habitants du programme scolaire de leurs enfants | Joseph Benoit évoque les deux programmes de scolarité, chacun a le choix. |
Culture apprise à l'école et formation des futurs leader | La culture peut être à l'école selon la volonté des enseignants. Pour Joseph Benoit, les élèves d'aujourd'hui sont les futurs leaders. |
Affirmation du français par l'école et investissement des jeunes | Le français s'affirme par l'école selon Joseph Benoit. Il s'exprime sur l'investissement des jeunes dans la communauté. Enregistrement coupé |
Contexte de création de l'association | Robert Cormier raconte le contexte de la création de l'association des terre-neuvien français. Sa principale volonté était que les habitants devaient être fiers d'être français et savoir parler leur langue sans honte. |
Hésitations au début de l’association et évolutions | M. Cormier évoque l’hésitation des habitants au début de la création de l'association, ainsi que le développement des activités et ce qu’ils auraient pu mieux faire. |
Débuts des classes d’immersion | Robert Cormier évoque l'arrivée des classes d’immersion |
Rêves sur le retour du français à l'école et à l'église | M. Cormier exprime ses rêves sur le devenir du français. |
Francophonie : peurs et positif | Robert Cormier est inquiet pour la francophonie si le Québec quitte le Canada. Il constate qu'il y a des avancées positives dans le retour du français. |
Doutes de certaines familles sur le retour de la langue française | Robert Cormier aborde la partie négative du retour du français : des familles ont des doutes et de ce fait le dynamisme de la communauté est moindre. |
Définition de la personne anglaise | Selon Robert Cormier, une personne anglaise à Terre-Neuve est une personne qui renie ses origines françaises. Il y a une division dans la communauté entre les anglophones et les bilingues. |
Services en anglais et amélioration du français | L'ensemble des services sont à Stephenville et totalement en anglais. L'enquêteur observe une amélioration du français en quatre ans. |
Identité française sans parler le français | Robert Cormier évoque l'association, qui a entraîné avec elle des personnes qui ne parlent pas le français mais pensent avoir l'identité française. |
Français et franco-terre-neuviens | Robert Cormier marque la différence entre les français et les franco terre-neuviens. |
Identité française non affichée | La fierté d'être français n'a pas été affichée au grand jour immédiatement. |
Origine, comportement et fierté | M. Cormier profite de chaque occasion pour rappeler ses origines. Il évoque le comportement de sa mère. Selon lui, les habitants prennent conscience progressivement de la richesse de leur culture. |
Culture apprise hors du cadre familial | Robert Cormier évoque les jeunes, qui selon lui n'apprennent plus la culture par le cadre familial. |
Conséquences de la connaissance de son héritage | Pour Robert Cormier, les jeunes qui acceptent leur héritage semblent avoir une ouverture et une tolérance plus importante. |
Evolutions de l'association et liens avec d’autres organismes | M. Cormier détaille l'évolution de l'association et ses liens avec d’autres organismes. |
Associations de la péninsule et hors de la péninsule | Robert Cormier évoque les problématiques différentes entre les associations de la péninsule et celles hors de la péninsule. |
Comprendre la mentalité d'une minorité | Robert Cromier évoque la nécessité de comprendre la mentalité d'une minorité afin de cerner leurs craintes. |
Regroupements des associations de la péninsule selon Robert Cormier | M. Cormier donne son point de vue sur le regroupement des trois associations de la péninsule. |
Coopération entre associations | Robert Cormier explique la coopération de l'association avec d'autres associations. |
Liens entre l'école et l'association | M. Cormier donnes les liens entre l'association et l'école. |
Ancêtres de Méline Foley | Méline Foley connait peu l'histoire de ses ancêtres. |
Transformation des noms de famille. Anecdote sur un homme qui a voulu garder l’anonymat | Mme Foley donne des exemples de nom de famille qui ont changé ou disparus. |
Noms des lieux et noms de familles | Le nom des lieux a été donné selon le nom des familles. Il y a un mélange de français et d'anglais. |
Cap Saint-Georges | L'étendue de la commune du Cap Saint-Georges est abordée. |
Rapport de Méline Foley à la langue et à son village | Méline Foley aime les environs du Cap Saint-Georges. Elle a pris conscience de l'importance du français après son mariage. |
Instruction obligatoire en anglais | Méline Foley évoque l’école qu’elle a connue, dans laquelle les élèves étaient obligés de parler anglais et d'oublier le français. |
Bataille sur le retour du français | Méline Foley parle du courage des personnes locales pour faire revenir le français qui était en train de disparaître au profit de l'anglais. |
Critères pour entrer dans l'association | Méline Foley évoque l'association française de Terre-Neuve, qui accueille les personnes qui comprennent le français. |
Intégration du français à l'école et difficulté des enseignants | Mme Foley parle de son point de vue sur l'introduction du français dans les écoles. À ce jour les enfants d'anglophones apprennent le français. |
Choix des parents pour leurs enfants : monolingue ou bilingue | Méline Foley évoque les décisions de choix de langue faites par les parents pour leurs enfants. Pour elle, il est nécessaire d’être bilingue dans ce monde où l’anglais contrôle tout. |
Comité des parents, solutions pour faciliter la communication | Le comité des parents a été crée il y a deux ans et Méline Foley en fait partie. Beaucoup de parents sont anglophones et il faut trouver une entente pour communiquer. |
Combat permanent avec l'anglais à l'école | Méline Foley parle du comité des parents, qui permet de pointer que tous les moyens ne sont pas donnés aux écoles pour introduire le français. C'est un combat permanent contre l'anglais. |
Conditions de bonne intégration d'un nouveau professeur | Pour Méline Foley, pour un jeune professeur qui connait l'anglais en aimant être dehors, l'intégration sera plus facile. |
Français en survie, rassemblement autour d'un projet commun | Le français peut être amené a disparaitre de nouveau. Suivant les communautés, il peut-être difficile rassembler les personnes autour d’un intérêt commun. Méline Foley est interrompue par une visite et la voix d'un de ses enfants |
Sentiment d’identité de Méline Foley | Mme Foley se considère française terre-neuvienne. Méline Foley est par la voix d'un de ces enfants |
Conservation du passé à transmettre | Méline Foley évoque la culture française : la musique, les chansons, les histoires, les veillées, qui sont suffisamment importantes pour être transmises aux enfants. Méline Foley est par la voix d'un de ces enfants |
Attitude des adultes sur le mélange anglais, français | Mme Foley exprime son point de vue sur les divergences entre anglophones et francophones. |
Actions sociales faisant ressortir des tensions | Il y a des tensions entres les communautés anglophones et francophones. Dans les actions de regroupement, il y a de moins en moins de bénévoles. Méline Foley est par la voix d'un de ces enfants |
Soirée de La Chandeleur moins fréquentée | La Chandeleur était une soirée importante qui n'a plus lieu par manque de monde présent. |
Jeunes et devenir de la culture | Selon Méline Foley, les jeunes sont les futurs promoteurs de la culture française. |
Besoin de projets communs pour rassembler la communauté | Mme Foley se demande ce qui pourrait motiver les jeunes et les plus âgés. Elle regrette qu'à ce jour des personnes âgées meurent dans l'isolement. |
Mariage traditionnel et construction de maisons | Méline Foley a eu un mariage traditionnel. Trois de ses frères construisaient une maison en trois jours. |
Rêves de départ et de profession | Mme Foley évoque ses rêves : quitter le Cap et devenir professeur de français. Mais venant d’une famille pauvre, elle n’a pas eu accès à l’Université et a choisi d’avoir une famille tant qu’elle était jeune. |
Activités pour la communauté et les jeunes | Méline Foley se souvient d'évènements maintenant disparus pendant lesquels la communauté se rassemblait. L'arrivée de la radio et des discothèques a changé les choses. |
Occupation des jeunes | Avant les jeunes jouaient des jeux, de la musique. A ce jour, l'alcool, la drogue et l'argent, empêchent de faire des activités simples. |
Musique et chansons chez les Foley | Méline Foley sait jouer de la musique, sa mère chantait. |
Musique et chansons chez les Foley | Méline Foley évoque son enfance, pendant laquelle il y a toujours eu des instruments et de la musique. Sa mère chantait. Méline aime bien ce type de chanson. |
Cuisine dans la famille Foley | Méline Foley évoque ce qu’elle cuisine à ses enfants et ce que préparait sa mère. |
Relations conjugales | Méline Foley évoque les relations conjugales et de domination entre les hommes et les femmes. |
Fréquentation de l'église | Petits, les enfants allaient à l'église avec leur parents. A ce jour, il y a de moins en moins de personnes qui s'y rendent. |
Souhaits futurs de Méline Foley pour l'éducation, l'instruction de ses enfants | Méline Foley parle de ses propres souhaits d’études pour ses enfants : elle aimerait qu’ils en fassent mais pour le moment, ils ne le souhaitent pas. |
Fierté d'avoir la double culture | Méline Foley évoque sa double culture, qu’elle est contente d'avoir. |
Fierté de la langue française et inquiétude pour l’avenir | Méline Foley parle de son rapport de fierté vis à vis du français mais elle s'inquiète de son devenir dans le futur. |
Incompréhension sur la volonté de faire disparaître le français | Le renouveau du français a permis de faire connaître le Cap Saint-Georges. Mme Foley ne comprend pas pourquoi un lieu francophone devait devenir anglophone. |
Apprentissage et développement du français | Méline Foley regrette que les plus jeunes qui ont appris le français à l'école ne développement pas cet avantage pour leur vie future. |
Origines et français de Tony Cornect | Tony Cornect évoque ses origines et sa fierté de parler français. |
Développement touristique et culturel | M. Cornect est investi dans différents comités et s'intéresse au développement culturel de Cap Saint-Georges ainsi qu’à celui de la langue française. |
Programme d’immersion à l'école | Depuis le programme d'immersion il y a du français à l'école mais dans un environnement anglophone. |
Environnement francophone absent de l'école | Tony Cornect trouve dommage pour une communauté francophone de ne pas avoir d'école française avec un environnement en français. |
Français à la maison chez Tony Cornect | M. Cornect évoque la langue française, qui a toujours été parlé chez lui par ses parents. |
Francophonie et échange avec les régions francophones | Tony Cornect a travaillé avec des jeunes de différentes régions du Canada francophone. Il est fier d'être francophone. |
Reprise d'études envisagée par Tony Cornect en France | M. Cornect s'est renseigné pour reprendre des études et aller à La Rochelle. |
Retour du français avec l'association | Tony Cornect évoque la disparition du français de 1940 à 1960. Il a pu réapparaitre avec la création de l'association et a pu être progressivement intégré à l'école. |
Fierté d'être franco terre-neuvien | Tony Cornect est fier d'être franco terre-neuvien. |
Gêne et fièreté de la pratique de la langue française | Tony Cornect évoque les liens des jeunes avec le français. Depuis l'arrivée de l'association des franco terre-neuviens, des jeunes font des études en français à l'Université. Le bilinguisme aide pour trouver du travail. |
Emissions de Tony Cornect à la radio | M. Cornect évoque ses interventions dans une émission de radio en français pour présenter les festivals et activités de la communauté. |
Le Gaboteur et sa diffusion | Tony Cornect évoque le journal français Le Gaboteur. |
Ambitions politiques de M. Cornect | Tony Cornect a des ambitions politiques et si il atteint l'assemblée de Terre Neuve, il fera son premier discours en français. |
Définition de franco terre-neuvien par M. Cornect | Tony Cornect évoque ce qui, selon lui, est nécessaire pour être franco terre-neuviens : il faut parler le français et être né à Terre-Neuve. |
Vote de la Confédération | M. Cornect parle du vote des personnes âgées pour la confédération et ce qui était promis. |
Projets communautaires et francophones | Selon M. Cornect, la majorité des projets communautaires sont soutenus par les francophones. |
Les jeunes et leur implication dans les projets | Tony Cornect explique ce qui selon lui, amène les jeunes à peu s’impliquent dans les projets. |
Le Cap dans vingt ans | M. Cornect exprime ses espoirs sur le devenir du Cap Saint-Georges. |
Dans la belle ville de Rennes (inf.) | Léon Dubé chante la chanson : Dans la belle ville de Rennes dans laquelle une jeune fille souhaite se marier avec un piocheur de terre et non avec un riche fermier comme le voudrait sa mère. |