Item : Apparition d’un esprit
Général
- Titre
- Apparition d’un esprit
- Description
Marie Kerfont a vu un soir l’esprit de sa belle mère, qu'elle n'a pas connue et n’avais jamais vue. Cette soirée, elle a eu peur. Son mari ne l'a pas cru.
Personnes
- Enquêteurs
- André Magord
- Informateurs
- Marie (Petit Jardin) Kerfont
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- MFLA_MAG_0001_0001_040
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- C13087-19
- Remarques concernant les données d'archivage
- - Copie numérique Ressources culturelles franco-terre-neuviennes. - Document déposé au Centre scolaire et communautaire Sainte Anne, La Grand Terre, octobre 2010 par Ronald Labelle. - Inventaire par Steeve Ferron.
Données techniques
- Durée estimée
- 00:03:02
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
A.M.- Vous connaissez d’autres croyances comme ça ou…?
M.K.- Il y en a qui disont qu’il y a des esprits.. Ah, oui.
Accompagnatrice inconnue- Il y a des esprits, je suppose
M.K. - Oui, il y en a.
Accompagnatrice inconnue - J’ai vu… J’ai vu des esprits.
M.K.- Oui.
A.M.- C’est…
M.K.- Bien moi, là, quand que je restions chez mon beau-père, là, au Cap, là, j’avons resté là pour sept mois. Il voulait… Il voulait… Lui, il était tout le temps ici. C’était un vieux Français de France, là. Puis il était tout le temps ici puis il voulait donc que j’aurons resté en bas là. Bien, pour le plaire, j’avons été un hiver. Et puis là, sa première femme, elle a mourut. Moi, je connaissais pas elle. C’était la mère à mon mari, ça. J’étais couchée en haut une soirée. C’était éclairé à la petite lampe. Puis ça avait adonné, moi, j’étais réveillée. La petite lampe…
Accompagnatrice inconnue - […]
M.K.- Oui. La petite lampe était basse, là, sur la… chambre, là, sur la petite table. Puis je m’ai adonnée à voir par la porte. La porte était ouverte. Et puis là, là, j’ai vu ça, là, j’ai vu elle. Puis moi, je l’avais jamais vue.
Accompagnatrice inconnue - Oh, my god…
M.K.- Elle regardait. Elle regardait par le lit où c’est que j’étais couchée. [Elle] te voyait de même, là, tu sais. Puis ça m’a tapé… [Elle clappe des mains.] Oh, my god. J’ai quasiment mourut de peur.
A.M.- Une personne qui était morte, comme ça ?
M.K.- Elle était morte ça fait longtemps. Je l’avais jamais vue, [ni] rencontrée, moi. Et puis là, comme que je lui ai dit hein, quoi ce que j’avais vu là, ça, c’est la mère de mon défunt mari. J’ai pas couché là après.
A.M.- Bien non. Vous avez…
M.K.- J’ai eu peur. Elle se faisait voir. Elle avait les cheveux curlés, là, […] browns. Puis elle avait un blouse comme manière de brun aussi, brun là, […] sur elle. Puis comme que je le distinguait, là, hein, elle nous veillait hein, veillait… Je l’ai distinguée puis c’est comme ça qu’elle était. Puis ça, c’est les hardes qu’elle avait dessus quand qu’elle a mourut. […]
A.M.- Bien non.
M.K.- J’ai eu peur.
A.M.- Ça vous arrivait d’autres fois de voir des esprits comme ça ou…?
M.K.- Non, j’en ai pas revus après ça. Non. Non, j’en ai pas revus depuis.
A.M.- Et vous pensez que c’est l’image des morts qui peut revenir ?
M.K.- C’est l’image à elle parce que moi, je pensais jamais à elle, moi, puis je l’avais jamais vue. Non. Et puis cette soirée-là, bien, quand je m’ai réveillée, elle était là qu’elle nous regardait au lit. Le lit, c’est pareil comme [si] le lit aurait sunké sur la place.
Accompagnatrice inconnue - Je crois bien. Je crois bien.
M.K.- Moi, je saurais(?) pas ça, moi.
A.M.- Qu’est-ce que vous avez fait après ? Vous avez parlé avec votre mari ou…?
M.K.- Je lui ai dit, je lui ai dit. Puis là je l’ai dit à mon bonhomme, mon beau-père. Il a dit que c’était pas vrai. Il dit :
- Ça peut pas être vrai, ça. C’est pas vrai.
- Mais, j’ai dit, si c’est pas vrai, j’ai dit au vieux Kerfont, je vous dirais pas quoi c’est j’ai vu. Je pourrais pas le faire.
A.M.- Ah, bien sûr.
M.K.- J’ai dit : « Je l’ai vue. C’est ça. » Là.
A.M.- Vous en avez pas parlé au curé ?
M.K.- Non.
A.M.- Mais il parlait pas…
M.K.- Non. Il sait pas de ça, lui.
A.M.- Non ?
M.K.- Non. Ça fait que c’est comme ça que ça a parti.