Paul Passebon parle du déroulement des noces. Les musiciens jouaient pour aller à la mairie et à l’église. Il allait chez la jeune fille, le garçon d’honneur appelait tous les convives pour les mettre en couples en se donnant le bras sur un rang et les musiciens se plaçaient devant et jouaient. Quand le trajet était long, ils s'arrêtaient un peu de jouer pour se reposer et continuaient de marcher. La mariée était au bras de son père à l’aller et à celui de son mari pour le retour.
Ensuite, les musiciens accompagnaient le retour chez les mariés où le bal commençait. Certains chantaient à la fin du repas. Les musiciens étaient assis au bout de la table des “travailleurs” mais pas à celle des mariés. Le bal pouvait avoir lieu avant et après le repas.
Pour la photo les musiciens se plaçaient de chaque côté du groupe selon le choix du photographe.
Paul Passebon se souvient avoir monté deux tivolis bout à bout pour une noce de 260 personnes.
La noce pouvait durer deux jours, mais Paul n’a jamais fait le lendemain de noce.
Paul Passebon évoque quelques coutumes de noces : Lorsque la cadette des soeurs se mariait alors que l’aînée ne l’était pas, cette dernière était roulée en charrette ou dans une brouette et était plongée dans une marre. On ne le faisait pas aux garçons.
Il y avait une danse avec le balai.
Les invités cherchaient les mariés pour leur apporter la soupe à l’oignon.
Paul a fait des noces avant de partir au régiment à 18 ans en 1912 et après son retour en 1919, sûrement plus de 50 noces au total.
Il est né à Saint-Martial, vers La Vaillette, canton de Loulay. Il évoque les différentes villes où il a vécu. Paul et sa femme se sont mariés en 1920. Ils ont beaucoup travaillé.