Item : Le Bal de l'Hôtel de ville (ch.); énumération des titres du cahier de son père (suite)
Général
- Titre
- Le Bal de l'Hôtel de ville (ch.); énumération des titres du cahier de son père (suite)
- Autre(s) titre(s)
- Un bal à l'Hôtel de ville
- Description
L'informateur chante en lisant les paroles sur le cahier de son père, puis d'autres titres de chansons sont énoncés.
Personnes
- Informateurs
- Robert Boquet
Indications géographiques et culturelles
- Lieux
- L'Ossendière, Plassay
- Contexte d'enregistrement
- Chez l'habitant
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_ATP_0001_0006_029
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- MUS1969.33.110
Données techniques
- Durée estimée
- 00:03:49
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
Texte/Paroles
- Incipit
L’autre jour, je dis à ma femme : Faudrait / Que j'aille à l’Hôtel de ville
- Paroles
L’autr’jour, je dis à ma femme : Faudrait
Qu’ j'aille à l’Hôtel de ville
Y a t’un bal épatant, c’paraît
Qu’on n’ s’y fait point trop d’ bile !
Mais mon homme, qu’elle me dit,
Tu n’as pas d’habit !
Bah ! ce n’est pas ça qui me gêne
Passe-moi mon complet
Que tu m’as rafistolé
Pour la noce à Ugène !J’entre et j’tombe dans un restaurant
Où d’un coup d’oeil rapide
J’avise un espèce de croquant
Qui vendait du liquide
J’avale un demi-setier
Et j’tends pour payer
Quarante sous au bonhomme
Mais Monsieur, qu’il m’dit
D’un air très surpris
C’est à l’œil que l’on consomme !Quand j’ai vu ça, j’m’en suis flanqué
Par-dessus les oreilles !
Jamais je n’avais tout avalé
Ni sifflé de bouteilles !
Comme on ne peut pas tout
Vider d’un seul coup
J’en ai mis plein mes poches
Quand on a du cœur,
On pense à sa sœur
À sa femme, à ses mioches !Et puis j’me dis : Ce n’est pas tout ça !
Tu es au bal, faut qu’tu danses
Et qu’tu montres à ces gaillards-là
Que tu connais les convenances !
Je traverse le salon
Comme un papillon
Et je dégote une belle brune
Ma’m’selle, que j’y dis,
V’là mon abattis
Nous allons en suer une !Mais voilà qu’un vilain gommeur,
Me dit c’est moi qui l’ai r’tenue
Alors on s’attrape tous les deux
J’arrache sa queue d’morue
Il me flanque un coup de poing
Y me colle dans un coin
Sans même que j’lui réponde !
Mais voilà comment que l’on
Reçoit des coups d’tampon
Quand on va dans l’grand monde !J’ai l’oeil poché mais ça n’fait rien
J’ai rigolé tout de même
Faut avouer que dans un pareil coin
Faut avouer qu’c’est la crème !
Le nec plus ultra
Dans cet endroit
Ça ne coûte pas un centime !
Aussi, nom d’un chien !
Je réplique l’an prochain
Avec ma légitime !