Item : Témoignage sur le gâteau de la mariée
Général
- Titre
- Témoignage sur le gâteau de la mariée
- Description
Commentaire de Providence Bouteau sur les coutumes de mariage : informations sur le gâteau de la mariée sur lequel celle-ci piquait le bouquet dont il est question dans la chanson "Mes chers amis voici le jour aimable". Elle chante cette chanson dans l'item précédent (cf. item UPOI_ATP_0004_0004_001).
Personnes
- Informateurs
- Providence Bouteau
Indications géographiques et culturelles
- Langues
- Français
- Contexte d'enregistrement
- Chez l'habitant
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_ATP_0004_0004_002
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- MUS1956.10.74
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:00
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur.trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur.trice(s)Providence Bouteau : « Quand tout le monde avait déjeuné bien comme il faut, tous.
On avait fait un grand gâteau garni de dragées là-dessus la couronne de dragées.
Et puis on met ça dans un grand plat devant la mariée.
Et pis quelqu'un, le parrain, le beau-père je sais pas, coupe beau p'tit gâteau.
Et puis on prend le bouquet de la mariée.
Autrefois on achetait un bouquet et on piquait le bouquet.
Maintenant les mariées qu'on les gerbe de fleurs hé bien on prend la gerbe de fleur et on la met sur?on la pique.Claudie Marcel-Dubois : Mais est-ce qu'autrefois, vous dites dans la chanson « le bouquet d'oranger ». Est-ce que c'était vraiment de l'oranger ?
Providence Bouteau : Ah dame oui c'était de l'oranger ! Ma couronne à moi de mariée c'était de l'oranger. Mais maintenant on n'a pas d'oranger, non, il n'y en a plus maintenant.
Questions de Claudie Marcel-Dubois et d'un homme. Ils parlent en même temps, on ne comprend pas ce qu'ils disent.
Providence Bouteau : Si, si, si, si y'avait des bouquets si tu veux mais les gerbes de fleurs? Autrefois on se mettait toutes les jeunes filles, n'est-ce pas, aux noces on allait, pis quelque fois les femmes quand on n'était pas assez de jeunes filles, pour acheter un bouquet pour la mariée. C'était la vraie mariée celle-là, mais elle en avait pas elle.
Claudie Marcel-Dubois : Est-ce que c'est ce bouquet que l'on garde quelque fois sous un globe de verre ?
P.B. : Oui, avec le diadème. La couronne.
C. M-D. : C'est ce bouquet dont on parle dans la chanson ?
P.B. : Oui.
C. M-D. : Qu'on mettait à côté du gâteau ?
P.B. : On donnait à la mariée qu'elle piquait dans le gâteau.
C. M-D. : Elle le piquait dans le gâteau ?
P.B. : Oui. Recevez ce bouquet, ce bouquet éternel entrelacé de fleurs et d'oranger.
Coupure
P.B. : Je l'avais chanté.
Personne inconnue : Moi aussi à mon mariage on l'a chanté le matin. Ta mère était même pas contente.
Enquêtrices : Le matin à quel moment ?
Qu'est-ce que c'était ?P.B. : Avant de partir à la messe.