Item : Je chante en liberté la source et son eau claire (enq.)
Général
- Titre
- Je chante en liberté la source et son eau claire (enq.)
- Autre(s) titre(s)
- Le crédo de l'humanité (doc.)
- Traduction(s) titre(s)
- Le forçat de la misère, épave aux pauvres voile (inc.)
- Description
Léon Soupeau, le beau-frère du marié, interprète un chant populaire "Le forçat de la misère" dans lequel le narrateur chante pour les soldats tombés au combat, pour les gens dans la misère et pour les enfants endeuillés par la guerre. Il maudit les puissants qui dorment sur l'argent et n'aiment personne. Il manque les 2 premiers vers ainsi que le dernier couplet et le dernier refrain de la chanson. La chanson a été composé au début du XX ème siècle (1915-1918 environ) par Vincent Scotto et Ernest Gustin.
Personnes
- Informateurs
- Léon Soupeau
Indications géographiques et culturelles
- Contexte d'enregistrement
- Chez l'habitant
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_ATP_0004_0007_009
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- MUS1956.10.140
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:52
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Chanson
Texte/Paroles
- Paroles
Le forçat de la misère, épave aux pauvres voiles ;
Dis-moi, que chantes-tu quand naissent les étoiles ?Je chante, en liberté, la source et son eau claire.
C'est Dieu qui l'a créée pour les gueux de la terre.
Je chante dans les champs la main qui fait l'aumône
Et je maudis les grands qui dorment sur l'argent
Mais qui n'aiment personne.Blonde aux jolis yeux bleus, au seuil de tes vingt ans.
Toi dont le doux sourire est gai comme un printemps.
Qui portes la croix rouge aussi simple que belle ;
Dis-moi, que chantes-tu quand l'oiseau ferme l'aile ?Je chante les soldats qui, bravant la rafale,
Dans les furieux combats sont tombés sous les balles.
Je maudirai toujours, jusqu'à ma dernière heure,
Les sinistres vautours qui m'ont coupé les mains,
Des orphelins qui pleurent.