Item : Je chante en liberté la source et son eau claire (enq.)

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Général

Titre
Je chante en liberté la source et son eau claire (enq.)
Autre(s) titre(s)
Le crédo de l'humanité (doc.)
Traduction(s) titre(s)
Le forçat de la misère, épave aux pauvres voile (inc.)
Enquête
Noces Gendron-Bouchereau – Repas de midi - L'Epine 1956 [FR]
Description

Léon Soupeau, le beau-frère du marié, interprète un chant populaire "Le forçat de la misère" dans lequel le narrateur chante pour les soldats tombés au combat, pour les gens dans la misère et pour les enfants endeuillés par la guerre. Il maudit les puissants qui dorment sur l'argent et n'aiment personne. Il manque les 2 premiers vers ainsi que le dernier couplet et le dernier refrain de la chanson. La chanson a été composé au début du XX ème siècle (1915-1918 environ) par Vincent Scotto et Ernest Gustin.

Indications géographiques et culturelles

Lieux
L'Épine (île de Noirmoutier, Vendée)
Contexte d'enregistrement
Chez l'habitant

Données d'archivage

Cote
UPOI_ATP_0004_0007_009
Cote de l'item dans l'institution partenaire
MUS1956.10.140

Données techniques

Durée estimée
00:02:52

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Description

Genres

Domaine(s)
Chanson

Texte/Paroles

Paroles

Le forçat de la misère, épave aux pauvres voiles ;
Dis-moi, que chantes-tu quand naissent les étoiles ?

Je chante, en liberté, la source et son eau claire.
C'est Dieu qui l'a créée pour les gueux de la terre.
Je chante dans les champs la main qui fait l'aumône
Et je maudis les grands qui dorment sur l'argent
Mais qui n'aiment personne.

Blonde aux jolis yeux bleus, au seuil de tes vingt ans.
Toi dont le doux sourire est gai comme un printemps.
Qui portes la croix rouge aussi simple que belle ;
Dis-moi, que chantes-tu quand l'oiseau ferme l'aile ?

Je chante les soldats qui, bravant la rafale,
Dans les furieux combats sont tombés sous les balles.
Je maudirai toujours, jusqu'à ma dernière heure,
Les sinistres vautours qui m'ont coupé les mains,
Des orphelins qui pleurent.

Voix/Instruments