Personne : Rousseau Jean-Louis-Joseph

Prénom
Jean-Louis-Joseph
Nom
Rousseau
Civilité(s)
M.
Alias
Jojo

Rôles

Informateur

Naissance

Date de naissance
1909-03-13
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Jean-Louis-Joseph Rousseau, dit « Jojo » était un maraicher et pêcheur né à Notre-dame-de-Mont. Il était connu pour chanter dans son bateau en pêchant. Né le 13 mars 1909 à Notre-Dame-de-Mont, il est venu s’installer sur l’île au décès de son père qui était assez âgé et ne possédait rien. A cette époque, les enfants partant de la maison vers 12 ou 13 ans, il venu rejoindre, avec sa sœur et sa mère, ceux de ses frères et sœurs venus s’installer sur l’île auparavent. Pendant environ un an ils ont vécu à La Touche au Caillou blanc dans une maison aujourd’hui disparue, puis ils sont venus vivre dans une petite ferme au Carbossier. Jojo Rousseau y a gardé des moutons pendant deux ans. Il en avait 200-300 à garder pendant l’été, alors que leurs propriétaires allaient à l’usine de poissons. Le territoire de garde s’étandait du Vieux château au port de la Meule et il les ramenait à la bergerie le soir. Il avait un chien avec lequel il a été photographié. C’est au Carbossier qu’il a connu sa femme, originaire de l’Ile, avec laquelle il a quatre enfants : trois filles et un garçon. Jean-Louis Joseph fut marin pêcheur. Il a commencé à naviguer en 1924 à l’âge de 15 ans sur le « Porteuse de paix », pour peĉher de la sardine. De 1924 à 38 il a pêché à la voile puis à moteur jusqu’à 1965. Jean-Louis-Joseph Rousseau est un bon chanteur et deux de ses filles chantent également : Jeannine et Josette. Il s’est fait un cahier de chansons modernes. La chanson de sa mère : la fille de lion d’or

URI

Contributions

Informateur

Item Description
Information biographique Jean-Louis-Joseph Rousseau évoque son arrivée sur l’Ile d’Yeu, la garde des moutons quand il était jeune et la généalogie des famille de ses gendres.
Information sur la manière d’apprendre une chanson dans les ports M. Rousseau évoque la transmission de chanson, les occasions de chanter dans les ports lorsqu’il était partron d’un thonnier.
Informations sur son bateau le « Marguerite-Marie » M. Rousseau évoque l’évolution de la navigation et de la pêche avec l’évolution du matériel et de l’équipage. Il donne les dates principales de sa carrière et parle de son fils.
Je suis le maître à bord (enq.) (début) M. Rousseau interprète la chanson Je suis le maître à bord, une chanson racontant l’histoire d’un capitaine durant une traversée. La chanson est interrupue à la fin de 2e couplet en fin de bobine et reprend à l’item suivant. apprise d’un neveu marin pendant l’occupation
Le maître à bord » (enq.) (fin) Fin de la chanson commencée à l’item précédent « Je suis le maître à bord » chanté par M. Rousseau
L’océan (enq.) M. Rousseau interprète la chanson de marin « L’océan »
Ce sont trois filles du Lion d’or (enq.) M. Rousseau interprète la chanson « Ce sont trois filles du lion d’or », chanson que chantait sa mère.
Information sur la famille de sa mère M. Rousseau évoque la famille de sa mère, dont il tient la chanson précédemment chantée et qui ne savait ni lire ni écrire.
Complainte du juif errant (enq.) (début) M. Rousseau interprète la complainte du juif errant. Il butte sur des paroles et arrête là la chanson qui sera reprise à l’item suivant. Transforme sa voix pour chanter cette chanson, pour donner l’impression de dialogue. Passage mineur à majeur ; par variabilité des 4e degré et 7e degré ; interruption et reprise ; stabilité en majeur vers la fin
Complainte du juif errant (enq.) (fin) M. Rousseau continue à chanter la suite des couplets de la chanson commencée à l’item précédent : la complainte du juif errant.
Partons la mer est belle (enq.) M. Rousseau interprète la chanson de marins « Partons la mer est belle » Apprise il y a dix ans environ à l’occasion des spectacles donnés au bénéfice des péris en mer. Chanson des années 1800
Bercé par la houle (enq.) M. Rousseau interprète la chanson de 1936 « Bercé par la houle », chanson de matelots et marins qui partent en mer. Romance apprise auprès d’un vieux marin de l’ile d’yeu ayant actuellement 75 ans, quand il était matelos vers 25-30. Il y a deux ans
Chanson du mouchoir (doc.) M. Rousseau interprète la chanson populaire de 1911 La chanson des mouchoirs.
Sur la route de Nantes il y a dix pommiers (enq.) M. Rousseau interprète la chanson de dix « Sur la route de Nantes y’a dix pommier » avec refrain « ce n’est pas sur la route qu’on ira faire l’amour ». Il termine la chanson par « à la cheminée ! »
Ils sont partis, nos gais thoniers (enq.) M. Rousseau interprète la chanson populaire « Thoniers ». Il parle par la suite des termes spécifiques à la pêche présents dans la chanson. On entend la voix de M. Bretet
Tous les marins ont une étoile (enq.) M. Rousseau interprète la chanson populaire « Tous les marins ont une étoile ».
C'est la jeune Françoise de Saint-Martin-de-Ré (enq.) M. Rousseau interprète la chanson « C’est la jeune Françoise de Saint-Martin de Ré ». Il hésite sur les paroles à la fin de la chanson.
Je crois en Dieu mais je ne crois pas à ça (enq.) M. Rousseau interprète la chanson populaire « Je crois en Dieu mais je ne crois pas ça » qui raconte les utopies d’un marin à bord. Par la suite on entend un extrait de conversation et la préparation d’un air d’accordéon.
Le chant des échos (enq.) M. Rousseau interprète la chanson des échos, vieille chanson française parlant de naufrage et de la solitude des marins.
Information sur les saisons de pêche sur l’Île M. Rousseau évoque son métier de pêcheur et les vents qui pouvaient le faire rester loin de l’île pendant longtemps. On entend parler un autre homme.
Information sur un fût de porto qui venait à la côte pendant la guerre 1914-1918. M. Rousseau évoque le déchargement des denrées d’un bateau dans lequel se trouvait un fût de porto.
Information sur un tonneau d'eau-de-vie contenant un singe. M. Rousseau évoque une anecdote dans laquelle un singe avait été conservé dans de l’eau de vie sans que personne ne s’en aperçoive avant que le fût n’ait été terminé.
Information sur les bougies rejetées à la côte. M. Rousseau évoque un chargement de bougies rejeté sur la côté et dont il était interdit d’aller se servir dedans.