Item : Monologue sur le régiment (début) (enq.)
Général
- Titre
- Monologue sur le régiment (début) (enq.)
- Traduction(s) titre(s)
- Je sais bien que c'est beau de servir sa patrie (inc.)
- Description
Joseph Raimondeau interprète la première partie d'une chanson-monologue humoristique "Monologue sur le régiment" avec un début chanté. C'est l'histoire d'un homme qui ne veut pas partir pour servir sa patrie bien qu'il sait qu'il n'a pas le choix. Le soldat se lamente sur son sort en pensant à son village et à sa mère. Il dialogue ensuite avec son supérieur sur les différents genres. L'histoire finit avec l'évocation d'une lettre de la mère du soldat. Joseph Raimondeau a appris ce monologue au régiment vers 1919 environ. Voir item UPOI_ATP_0004_0016_008 pour la deuxième partie.
Personnes
- Informateurs
- Joseph Raimondeau
Indications géographiques et culturelles
- Lieux
- L'Herbaudière, Les Sables-d'Olonne, Vendée, Pays de la Loire, France métropolitaine, 85330, France
- Langues
- Français
- Contexte d'enregistrement
- Chez l'habitant
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_ATP_0004_0016_007
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- MUS1956.10.299
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:18
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Chanson, Autre expression vocale
Texte/Paroles
- Paroles
Chanté :
Je sais bien que c'est beau de servir sa patrie.
Chacun le dit et le diras toujours.
Et j'aimerais mieux cependant passer ma vie
Auprès de ma mère et de mes plus chers amours.Si je suis blessé un jour dans une bataille,
Ah que diras mon ami Mathurin ?
Et c'est bien fait fallait pas qu'il aille
Et ma pauvre mère mourra de chagrin.
Oh ma mère !Parlé :
Je sais bien que c'est godiche pour un soldat français de se morfondre en pleurs puis d'avoir des yeux rouges
comme si qu'il viendrait d'éplucher des oignons.
Mais qu'est-ce que vous voulez depuis que je suis incorporé au premier régiment deuxième escadron
troisième bataillon quatrième division cinquième section des sixièmes dragons à cheval puisqu'il n'en existe pas à pied.
Eh bien je n'éprouve que des [...] des déturbulations de tout genre
La preuve tenez, c'est que l'autre jour je montais dans la chambre mon balais sous le bras
J'arrivais de balayer la cour et puis d'autres endroits qu'en mon amour propre il n'est pas permis de vous citer ici.
Alors je me disais en pensant au pays
Oh ma mère !Le brigadier qui se trouvait derrière moi me répond « Et ta soeur ? »
Chanté :
Ah oui combien je regrette mon village
Mes chiens, mes chats, mon ânes et mes vieaux.
Mais j'étais heureux comme un serin dans sa cage.
J'allais dans le bois dénicher des oiseaux.Mais mon gueux de sort voulut que je partisse.
Je dois me résigner et pas me plaindre du tout.
Car pour un peu qu'on badine dans le service
Vos supérieurs vous font manger du clou !Oh ma mère !