Item : Activités des femmes

Général

Enquête: Témoignage sur la famille, la vie à Terre-Neuve, les questions identitaires et de langue par Marie Kerfont - Cap Saint Georges, Terre-Neuve 1990 [CA]

Description: L'enquêteur demande à Marie Kerfont si elle a des regrets de l’ancien temps. Elle ne peut avoir de regret elle ne connaissait pas la différence. Tout était fait à la main. Pour Marie Kerfont, la marche arrière sera compliquée maintenant. Elle parle de sa pension et du coût de la vie qui augmente. Elle est toujours restée à la maison pour s'occuper des enfants, elle jardinait, s'occupait du poulailler, des vaches, des cochons, du beurre, du tricot.

Informateurs: Marie (Petit Jardin) Kerfont; enquêtée avec Marie Kerfont (Petit Jardin) Informatrice

Remarques concernant les données d'archivage: - Copie numérique Ressources culturelles franco-terre-neuviennes. - Document déposé au Centre scolaire et communautaire Sainte Anne, La Grand Terre, octobre 2010 par Ronald Labelle. - Inventaire par Steeve Ferron.

Résumé: C’était beaucoup de travail à l’époque, tout se faisait à la main : tricoter les vêtements, brosser les planchers… On ne devrait pas se plaindre aujourd’hui. Marie Kerfont ne croit pas que ça redeviendra comme ça un jour. Il y aura toujours de l’électricité.
Elle a un chèque de sept cent cinquante dollars à chaque mois pour sa pension. Elle déclare que ce n’est pas beaucoup si l’on calcule le prix actuel des choses.
Mme Kerfont s’est toujours occupée des enfants à la maison. Elle jardinait aussi. Elle entretenait des poules, des vaches, des cochons… Ça la tenait occupée. Elle faisait du beurre pour vingt cinq cents la livre. Elle tricotait des chaussettes pour cinquante cents la paire et des mitaines pour vingt cinq cents la paire. Les œufs se vendaient vingt cinq cents la douzaine. Ce sont les commis qui achetaient ses choses.