Item : Habillement et chaussures
Général
- Titre
- Habillement et chaussures
- Description
Marie Kerfont n'avait pas beaucoup de vêtements. L'été, elle marchait pieds nus et l'hiver, elle se fabricait des souliers de peau et des bas de maine. Elle explique la préparation des peux d’animaux pour se faire des chaussures.
Personnes
- Enquêteurs
- André Magord
- Informateurs
- Marie (Petit Jardin) Kerfont
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- MFLA_MAG_0001_0001_035
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- C13087-14
- Remarques concernant les données d'archivage
- - Copie numérique Ressources culturelles franco-terre-neuviennes. - Document déposé au Centre scolaire et communautaire Sainte Anne, La Grand Terre, octobre 2010 par Ronald Labelle. - Inventaire par Steeve Ferron.
Données techniques
- Durée estimée
- 00:01:27
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
A.M.- Et quand vous étiez… Est-ce que vous vous souvenez quand vous étiez comme le p’tit qui vient de passer, là ?
M.K.- Nous autres, j’avions pas grand hardes à nous mettre sur le dos. Et puis, fallait passer les étés nu-pieds. Puis l’hiver, bien, fallait faire teindre des… J’avions des bêtes puis je teindions la peau, hein, puis gratter les poils de dessus puis je faisions… bouillions du prusse, là, du boulot, là, de l’écorce. Et puis là, je mettions ça à tanner dedans, hein, et puis là je faisions des souliers de peau là. [J’]allais à l’école en souliers de peau. Vois-tu, là, c’était la chaussure d’hiver ça là. Je sais faire ça, moi. J’ai fait ça des fois en masse, des souliers de peau.
A.M.- Avec de la peau de quoi ?
M.K.- De la peau de bête.
A.M.- De la peau de vache ?
M.K.- Oui. Il y avait pas de fridge, rien du tout dans ce temps-là non plus.
A.M.- Et l’hiver, qu’est-ce que vous aviez dans les pieds ?
M.K.- Bien, c’est ça : je faisions des souliers de peau, des mocassins, là.
A.M.- Ah oui ? Vous aviez pas des choses plus grosses ?
M.K.- Non. Il y avait pas moyen d’en avoir. Il n’y en avait pas. Il n’y en avait pas.
Inconnue accompagnatrice - Non. On était trop pauvre.
M.K.- Puis il y avait pas de nylons, il y avait rien du tout, là. Il y avait rien que des… Ceux que tu… qui pouvais porter des bas, c’était des bas de laine.
Inconnue accompagnatrice - Tu les faisais toi-même.
M.K.- J’ai […] que… quand que c’est que… l’année que les… qu’ils avont commencé à faire les nylons, là, j’ai […] de ça. J’ai tout ça, moi, là.
A.M.- Ah oui ?
M.K.- Ah oui. Bien sûr, j’ai ça.