Item : L’aubergiste assassin (Coi.) / Le couteau d’un assassin (Laf.)

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Général

Titre
L’aubergiste assassin (Coi.) / Le couteau d’un assassin (Laf.)
Traduction(s) titre(s)
C’est une fille près d’Orléans (enq.)
Enquête
Répertoire de complaintes de Marie Couillault - Visite 2 - Maisonneuve 1972 [FR]
Description

Marie Couillault chante cette assez longue chanson. L’enquêteur l’interrompt pour l’interroger sur l’expression « passer les bois » , elle répond que cela signifie « me conduire hors des bois ». Une jeune fille veut être conduite hors du bois, elle se présente dans une auberge pour trouver un guide. Un jeune soldat se propose, elle demande au cabaretier si elle peut lui faire confiance, il lui répond que non, elle ferait mieux d’attendre pour que lui-même la guide. Mais il la piège, il récupère sa bourse et l’assassine. Le soldat qui les a suivi récupère la bourse et le couteau et revient à l’auberge. Il y trouve la cabaretière qui reconnaît le couteau de son mari et le soldat lui apprend que son mari est un assassin.

Personnes

Enquêteurs
Pierre Morin
Informateurs
Marie Couillault

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Maisonneuve
Langues
Français
Contexte d'enregistrement
Chez l'habitant

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0005_0002_003
Cote de l'item dans l'institution partenaire
bande GDC 00002 piste 1/ item 26

Données techniques

Durée estimée
00:04:51

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Chanson

Texte/Paroles

Paroles

C’est une fille près d’Orléans
qu’avait un voyage à faire.
Elle avait pris beaucoup d’argent
croyant faire quelques paiements. (bis)

La jeun’ fille était jeune et sage,
avait les bois à passer.
Avait les bois à passer.
Se retir’ dans une auberge.
- N’y aurait-il pas quelques bourgeois
qui voudraient m'passer les bois (bis)

Y'avait un jeune soldat de milice
pas à pas se rapprochait
Pas à pas se rapprochait
de la plus belle jolie fille.
- Mettez votre confiance en moi
m’en vais vous passer les bois. (bis)

La jeun’ fille était jeune et sage
demande au cabaretier
Demande au cabaretier
si elle devait s’y mettre en route
avec ce jeune homme inconnu
de sa vie, ell’ n’avait vu.(bis)

Le cabaretier robuste
lui a répondu que non.
Lui a répondu que non
- J'm’en vais vous servir de guide.
Retardez-donc de quelques pas
J'm’en vais vous passer les bois. (bis)

La jeune fille s’en allait
comme un’ pauvre abandonnée
Comme un’ pauvre abandonnée
tout le long de ce rivage.
- Ah oui ! c'est là ! mon bel enfant
Qu’il my faut d'l’or et d'l’argent (bis)

  • Ah oui ! c’est -i ça les promesses
    que tu m’avais fait’s chez toi
    Que tu m’avais fait’s chez toi
    devant tout’ la compagnie.
    Retir’-toi vieux cabaret
    moi j'veux vivre en liberté. (bis)

Le cabaretier robuste
la tira dedans les bois.
La tira dedans les bois
et mis un mouchoir sur sa bouche,
pour qu’ell’ n'y fisse aucun bruit
que personn’ ne l’entendit. (bis)

Le jeun’ soldat de milice
pas à pas les poursuivait.
Pas à pas les poursuivait
a trouvé la belle bourse
et aussi le beau couteau
qui a mis la belle au tombeau. (bis)

Le jeun’ soldat de milice
s’en retourne au cabaret
S’en retourne au cabaret
demanda chopine à boire
Ah ! madame tirez du vin blanc
j’ai de l’or et de l’argent. (bis)

Madame la cabaretière
trouv’ de manque son beau couteau.
Trouv’ de manque son beau couteau
tout autour de la cuisine.
- Ah ! madam’ ! cherchez pas si loin
j'm’en vais vous prêter’ le mien. (bis)

  • Ce couteau ici monsieur
    c’est bien l'couteau d'mon mari.
    C’est bien l'couteau d'mon mari
    l’avez-vous pris par adresse.
    Pris par adresse ou par mépris
    monsieur ! où l’avez-vous pris ? (bis)

"- Ce couteau ici madame
n’est point l'couteau de vot’ mari
c’est le couteau d’un assassin
d'la plus belle jolie fille.
Ah ! de ma vie. Ah ! de mes jours
j'l’ai vu en faisant mon tour." (bis)

Voix/Instruments