Item : L’aubergiste assassin (Coi.) / Le couteau d’un assassin (Laf.)
Général
- Titre
- L’aubergiste assassin (Coi.) / Le couteau d’un assassin (Laf.)
- Traduction(s) titre(s)
- C’est une fille près d’Orléans (enq.)
- Description
Marie Couillault chante cette assez longue chanson. L’enquêteur l’interrompt pour l’interroger sur l’expression « passer les bois » , elle répond que cela signifie « me conduire hors des bois ». Une jeune fille veut être conduite hors du bois, elle se présente dans une auberge pour trouver un guide. Un jeune soldat se propose, elle demande au cabaretier si elle peut lui faire confiance, il lui répond que non, elle ferait mieux d’attendre pour que lui-même la guide. Mais il la piège, il récupère sa bourse et l’assassine. Le soldat qui les a suivi récupère la bourse et le couteau et revient à l’auberge. Il y trouve la cabaretière qui reconnaît le couteau de son mari et le soldat lui apprend que son mari est un assassin.
Personnes
- Enquêteurs
- Pierre Morin
- Informateurs
- Marie Couillault
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0005_0002_003
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- bande GDC 00002 piste 1/ item 26
Données techniques
- Durée estimée
- 00:04:51
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Chanson
Texte/Paroles
- Paroles
C’est une fille près d’Orléans
qu’avait un voyage à faire.
Elle avait pris beaucoup d’argent
croyant faire quelques paiements. (bis)La jeun’ fille était jeune et sage,
avait les bois à passer.
Avait les bois à passer.
Se retir’ dans une auberge.
- N’y aurait-il pas quelques bourgeois
qui voudraient m'passer les bois (bis)Y'avait un jeune soldat de milice
pas à pas se rapprochait
Pas à pas se rapprochait
de la plus belle jolie fille.
- Mettez votre confiance en moi
m’en vais vous passer les bois. (bis)La jeun’ fille était jeune et sage
demande au cabaretier
Demande au cabaretier
si elle devait s’y mettre en route
avec ce jeune homme inconnu
de sa vie, ell’ n’avait vu.(bis)Le cabaretier robuste
lui a répondu que non.
Lui a répondu que non
- J'm’en vais vous servir de guide.
Retardez-donc de quelques pas
J'm’en vais vous passer les bois. (bis)La jeune fille s’en allait
comme un’ pauvre abandonnée
Comme un’ pauvre abandonnée
tout le long de ce rivage.
- Ah oui ! c'est là ! mon bel enfant
Qu’il my faut d'l’or et d'l’argent (bis)- Ah oui ! c’est -i ça les promesses
que tu m’avais fait’s chez toi
Que tu m’avais fait’s chez toi
devant tout’ la compagnie.
Retir’-toi vieux cabaret
moi j'veux vivre en liberté. (bis)
Le cabaretier robuste
la tira dedans les bois.
La tira dedans les bois
et mis un mouchoir sur sa bouche,
pour qu’ell’ n'y fisse aucun bruit
que personn’ ne l’entendit. (bis)Le jeun’ soldat de milice
pas à pas les poursuivait.
Pas à pas les poursuivait
a trouvé la belle bourse
et aussi le beau couteau
qui a mis la belle au tombeau. (bis)Le jeun’ soldat de milice
s’en retourne au cabaret
S’en retourne au cabaret
demanda chopine à boire
Ah ! madame tirez du vin blanc
j’ai de l’or et de l’argent. (bis)Madame la cabaretière
trouv’ de manque son beau couteau.
Trouv’ de manque son beau couteau
tout autour de la cuisine.
- Ah ! madam’ ! cherchez pas si loin
j'm’en vais vous prêter’ le mien. (bis)- Ce couteau ici monsieur
c’est bien l'couteau d'mon mari.
C’est bien l'couteau d'mon mari
l’avez-vous pris par adresse.
Pris par adresse ou par mépris
monsieur ! où l’avez-vous pris ? (bis)
"- Ce couteau ici madame
n’est point l'couteau de vot’ mari
c’est le couteau d’un assassin
d'la plus belle jolie fille.
Ah ! de ma vie. Ah ! de mes jours
j'l’ai vu en faisant mon tour." (bis)- Ah oui ! c’est -i ça les promesses