Personne : Morin Pierre

Prénom
Pierre
Nom
Morin
Civilité(s)
M.
Alias

Rôles

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie
URI

Contributions

Informateur

Item Description
Polka espagnole (enq.) – La guimbarde (enq.) chantées Pierre Morin fredonne l’air de la polka espagnole. Celle-ci est reprise par Mme Gibelet avec les paroles. Une informatrice chante la guimbarde.

Enquêteur

Item Description
Jamais on a vu, jamais l’on n'verra (enq.) Une informatrice énonce la formulette poétique « Jamais on a vu, jamais l’on n'verra » Cette formulette ou ritournelle poétique était dite lorsque l’on voulait arrêter de chanter ou conter.
Formulette pour les dartres Mme Mimault énonce et explique, une formulette permettant d’arrêter et guérir les dartres.
Formulette pour éteindre le feu Mme Mimault énonce et explique une formulette permettant d’éteindre le feu (les brûlures)
Remède contre les verrues Mme Mimault explique deux manières de guérir les verrues.
Remède contre la bronchite Mme Mimault explique comment guérir les bronchites avec du sirop d’escargot. Les poitevins étaient selon elle en avance sur les médecins, car la bave d’escargot contient de la penicilline.
Remède pour arrêter une hémorragie Mme Mimault explique comment arrêter une hémorragie avec des toiles d’araignées et du vinaigre.
Croyances pour un bébé qui ne veut pas téter Mme Mimault explique des croyances de sorcellerie quant au fait qu’un bébé ne tète pas, ainsi que la résolution d’un curé.
Croyance sur l’ensorcellement par un marchand de poisson Mme Mimault racontes des croyances concernant un marchand de poisson considéré comme ayant ensorcellé des personnes malades. Il avait été chassé.
Chat animal du diable et loup garou Mme Mimault raconte une croyance autour du chat et d’un monsieur, son propriétaire, qui se disputait avec le diable. Elle évoque également un loup-garou ayant reçu un coup de bâton.
Le passage d’un don Mme Mimault explique comment se transmet le don d’une sorcière ou d’un sorcier par voie de descendance. Elle raconte une anecdote à ce sujet.
Le petit ageasson (Coi.) / L'ageasson (Laf.) La voisine de Mme Mimault interprète la chanson en poitevin Au printemps la mère ajhasse dans laquelle une mère qui donne naissance à une petite pie qui s’envole dans l’église et interrompt le prêtre pendant le sermont. La voisine cherche parfois les paroles. Elle est aidée par Mme Mimault qui termine la chanson avec elle.
Le déjeuner oublié ou la danse du troupeau (Coi.) / Les moutons égarés (Laf.) Mme Mimault interprète le premier couplet de la chanson Moè quant i étais chez mon père. Elle ne semble pas se rappeler de la suite.
Croyance sur la bûche de Noël Mme Mimault explique comment la bûche bénie de Noël peut préserver de l’orage.
Galette de la ste Bauduche La voisine de Mme Mimault explique la croyance autour de la galette de la Sainte-Bauduche permettant d’avoir du beau temps.
Croyance pour éloigner l’orage La voisine de Mme Mimault explique une croyance liée à la chandeleur le 2 février, pour faire partir l’orage et se protéger de la foudre.
Histoire L’ente au pommier et les deux pommes Le voisin de Mme Mimault raconte une histoire d’un metayer qui va cueillir ses pommes et va en partager avec son maître.
Remède contre les convulsions Mme Mimault explique un remède pour empêcher les convulsions du bébé, en attachant une coquille.
Remède contre la méningite Mme Mimault explique ce que faisaient certains guérisseurs contre les méningites, à partir de pigeons.
Remède contre les rhumatismes Mme Mimault explique que l’une de ses voisines lui avait conseillé de se frictionner avec des orties contre les rhumatismes.
Remède contre la sciatique Mme Mimault explique comment se préserver de la sciatique en ayant des marrons sur soi.
Remède contre les maux de dents Mme Mimault explique (elle semble lire) comment elle a interrompu une séance d’une voisine avec un guérisseur qui devait guérir des mots de dents.
Remède contre la migraine Mme Mimault explique comment arrêter des migraines à la fin du siècle dernier, en coupant la tête d’une vipère et en la faisant macérer dans du vignaire
Remède contre le panarie Mme Mimault explique comment soigner un panaris en faisant tremper le doigt dans des verres de vinaigre ou de l’oeuf. Elle semble lire.
Remède contre les verrues Mme Mimault explique comment soigner les verrues en enterrant des poils de bouc.
Des enfants qui ne marchent pas Mme Mimault explique ce que lui a raconté une femme à propos des choses à faire pour un bébé qui ne marche pas encore, rendu à un certain âge. Elle raconte une annecdote à ce sujet. Note de l’enquêteur : les enfants emmaillotés très longtemps pouvaient avoir du mal à se mettre à marcher.
Pour une personne malade Mme Mimault explique ce que lui a raconté une femme à propos de la guérison de personnes malades le 1er mai : mettre des morceaux de vêtements attribués à des saints, dans l’eau et aller déposer une pièce de vêtement au saint dont le morceau s’enfonce le plus. Elle semble lire un document.
Histoire sur les conséquence de la lecture de mauvais livre Mme Mimault raconte une anecdote concernant une fille qui aurait lu de mauvais livres et se serait retrouvée suspendue au plafond.
Période de semis des trèfles Mme Mimault explique à quel moment doit être planté le trèfle par rapport à la lune et sa conséquence sur les bovins
Greffer par vent de galerne Mme Mimault énonce un dicton concernant la prise des greffes suivant le vent.
Tailler en jeune lune Mme Mimault explique à quelle période lunaire il est préférable d’effectuer une taille de rameaux.
Dentition d’un bébé Mme Mimault explique comment favoriser la dentition d’un bébé avec un collier d’ambre.
Supersition à propos de trognons de choux Mme Mimault explique une superstition concernant les trognons de choux à ne pas faire brûler sous peine de décès du propriétaire dans l’année.
Période de semis suivant la lune Mme Mimault explique qu’il faut semer en jeune lune certains légumes mais pas d’autres.
Période de semis des haricots Mme Mimault explique qu’il ne faut pas semer les haricot le jour de rogation. Il y avait des processions ce jour là.
Lien de paille autour du tronc des arbres fruitiers Mme Mimault explique une coutume datant de longtemps d’attacher un lien de paille autour des arbres fruitiers pour qu’ils ne perdent pas leurs fruits.
Clou dans le tronc d’arbres qui donnent peu Mme Mimault explique une coutume de clou dans le tronc des arbres fruitiers qui donnent peu.
Don du 7e de la famille Mme Mimault ennonce la croyance en l’arrivée d’un don au 7ème enfant d’une famille ne comptant que des garçons ou que des filles.
Transmission de don Mme Mimault raconte une histoire/annecdote dans laquelle un homme transmet un don à un enfant.
La lune et les naissances d’animaux Mme Mimault énnonce une croyance sur la naissance des animaux en fonction de la lune.
Sabbat des chats Mme Mimault évoque une croyance sur les lieux de réunion des chats lors de leur sabbat.
Histoire de sortilège sur une famille Mme Mimault raconte une anecdote sur une famille à laquelle il avait été jeté un sort. La mère malade est allée voir une guérisseuse et a pu se rétablir.
Remède pour les bébé qui urinent au lit Mme Mimault explique un remède à base de vers de terre pour les jeunes enfants qui font pipi au lit.
Déroulement du soin du toucheur Mme Mimault semble lire sur un document la manière dont s’y prend un guérisseur, le toucheur, pour son soin et ses prières.
Oiseau annonciateur de naissance d’un garçon Mme Mimault évoque la croyance quant à l’annonce de la naissance d’un garçon
Le cri de l’effraie (frzéï) Mme Mimault évoque la croyance du cri de l’effaie comme annonciateur de la mort et du malheur
Sang du loup-garou délivré Mme Mimault évoque la perte de sang comme délivrance du loup-garou.
Don d’oeuf dur à un mendiant Mme Mimault ennonce la conséquence du don d’oeufs durs ç un mendiant : il nous jette un sort
Sel dans la mare des vaches Mme Mimault explique les pouvoir du sel gris servant à jeter et conjurer les sorts. Elle en donne un exemple.
Croix en fer sous la couvée Mme Mimault explique la croyance du dépôt d’une croix en fer sous une couvée de poussins pour les protéger de l’orage.
Mimologisme de l’hirondelle (doc.) Mme Gibelet imite le cri de l’hirondelle avec une phrase enoncée d’une certaine manière. Mme dit qu’il s’agit du cri de l’hirondelle arrivant de sa longue migration : Quand l’hirondelle est juste rendue, ell’ se renseigne si la bonne femme Jésus vit encore ?... L’hirondelle vient donc d’une région aux croyances différentes de celles de la nôtre
Nous sommes venus ce soir (Coi.) / La chanson de la mariée (Laf.) Mme Déméocq interprète les deux premiers couplets de la chanson. Elle pense qu’il y a d’autres paroles mais ne s’en souvient plus.
Les coquettes auxquelles on refuse le crédit (Coi.) / Crédit – Faites-moi crédit (Laf.) Mme Déméocq interprète la chanson « A Cuhon, ce petit faubourg » dans laquelle des filles sans le sou souhaitent se faire coiffer mais sont refusées. Elle pouvait également utiliser la ville de Villiers au lieu de Cuhon.
Aux champs quand la bergère (doc.) Mme Déméocq interprète deux couplets de la chanson Aux champs quand la bergère, dans laquelle elle imite le bêlement du mouton.
Polka piquée : Tout le long du bois (doc.) Mme Déméocq interprète une gavotte de polka piquée : petite phrase chantée qui permet de la danser.
Ronde enfantine : A la ronde (doc.) Mme Déméocq interprète une ronde enfantine « A la ronde toute ronde les petits pigeons mignons font iou dans la boue ». Mme Gibelet l’aide à trouver les dernières paroles. Mme ajoute qu’à la fin, on s’accroupit.
Père capucin (fragment) (doc.) Mme Déméocq chante un fragment d’une ritournelle ou autre forme brève.
Ah ! verse jusqu'à la lie (fragment) (doc.) Mme Déméocq interprète un fragment de chanson ou de forme brève à boire (enq.).
Père Mathurin n'a pas de chapeau (Coi.) Mme Déméocq chante « Et roulons-le l'pèr’ Mathurin ». Elle ne sait pas si il s’agit d’une ronde ou d’une marche mais pense que c’est plutôt une marche… Elle l’a entendu chanter, mais ne l’a jamais vue danser. Mme Gibelet ajoute que l’on dansait sur cet air pour s’amuser.
Gage : le grand St Jérôme Mme Déméocq évoque un gage où il ne fallait pas rire : le grand Saint-Jérome.
Ritournelle Bigeons tantine (doc.) Mme Déméocq interprète une ritournelle qui était faite chantée aux enfants pour avoir des sucreries.
Je croyais qu'il le savait (Coi.) / La fille honteuse au confessionnal (Laf.) Mme Déméocq interprète la chanson Il était un jour de fête dans laquelle une jeune servante qui va à confesse se retrouve en difficulté face au prêtre. Il doit manquer une strophe
Dialogue entre le petit gougeat qui ne veut pas se lever et son maître. (enq.) Mme Déméocq récite un dialogue d’abord parlé puis chanté entre un maître et un petit gougeat qui ne veut pas se lever. Ce dialogue lui était récité et chanté pour la faire se lever.
Quand j’étais petite fille (doc.) Une informatrice interprète la chanson de la vieille fille Quand j’étais petite fille. Chantée par une personne se trouvant à l’hospice mais non identifiée.
Ô grand Guillaume, as-tu bien déjeuné ? (Coi./Laf.) Mme Déméocq interprète la ronde à embrasser Bonjour Guillaume as-tu bien déjeuné ?… Elle acquièce aux explication de l’enquêteur.
La plus aimable à mon gré (Coi.) / C’est la plus belle de céans (Laf.) Mme Déméocq chante la ronde à embrasse « La plus jolie fille à mon gré » puis complète les explications de l’enquêteur. Complète l’item 2 de cette face et bande.
Je me tourne, tu te tournes (jeu mimé) (enq.) Mme Déméocq chant le jeu mimé « Je me tourne tu te tournes » qu’elle a appris à l’école libre.
Marche, marche (Marche d’enfants) (enq.) Mme Déméocq chante à eux reprises une marche d’enfant.
J’ai fait une maîtresse (enq.) Mme Déméocq interprète la chanson J’ai fais une maîtresse dans laquelle un galant trouve sa belle en train de pleurer car il va partir. Note de Pierre Morin : cette chanson a été faite par l’amant de la fille de Messais (86) ; personne qu’a très bien connue Mme Déméocq.
Dans le jardin du roi (enq.) Mme Déméocq interprète la chanson « Dans le jardin du roi » dans laquelle un galant fait des avances à sa belle.
Le mariage de la vieille (Coi.) / La vieille à la bourse d’argent (Laf.) Mme Déméocq chante la chanson de la vieille de 80 ans qui croyait avoir 15 ans. Elle est aidée par l’enquêteur pour retrouver toutes les paroles. Note de Pierre Morin : sera présentée comme ronde à changement de sens et refrain sauté.
Ol tait la feulle à cou gâ d’meloche (ritournelle) (enq.) Mme Déméocq interprète en poitevin une ritournelle sur la fille du moulin à vent. Note de Pierre Morin : polka, certainement autre danse plus complexe ou figure de quadrille simple Voir item 48 de la face A de cette bande par exemple.
L’aveugle qui plaint tout le monde (Coi.) Mme Déméocq chante la chanson de l’aveugle qu’on plaint. L’enquêteur lui demande des informations sur la danse mais elle ne peut pas lui répondre.
Ah ! Le sot berger (Coi.) / L’occasion manquée par le berger (Laf.) Mme Déméocq interprète la chanson Chez nous, nous étions trois filles, dans laquelle une jeune fille aimerait aller danser. L’enquêteur aide Mme à retrouver l’ensemble des paroles.
L’aveugle mendiant d’amour (Coi.) Mme Déméocq interprète le dialogue chanté  : Mais mon pauvre aveugle que voulez-vous don ? Dans lequel un aveugle et une bourgeoise parlent de ce que voudrait l’aveugle. Lors des noces, ce chant était chanté à deux sous forme de dialogue : un homme et une femme.…
Le canard blanc (Coi.) / Trois beaux canards (Laf.) Mme Déméocq interprète la chanson du canad blanc Derrière chez nous y’a un étang. On entend des bruits de pas qui frappent le sol pendant les refrains. Note de Pierre Morin : Quelques pas de cette ronde ont été filmés, voir film N° 1, item 24. Celle-ci est décrite dans la partie témoignage
Quel type de femme choisir (Coi.) / Si tous les garçons du monde (Laf.) Mme Déméocq interprète la chanson sur le choix des filles et leurs amants « Si tous les garçons du monde » Note de Pierre Morin : La Touche est un lieu-dit de la commune de Cherves
J’ai demandé à ma mère, la mariée quand j’la serai (enq.) Mme Déméocq interprète la chanson énumérative « J’ai demandé à ma mère la mariée quand j’la serai » dans laquelle une jeune fille est pressée de se marier. Note de Pierre Morin : correction de la textuelle faite après l’enregistrement...(c’est la mère qui commence). Ca pourrait être un type de gigue
Jeu Peti peta (enq.) Mme Déméocq explique le jeu à embrasser Peti peta et en énonce la formule. Les enquêteurs parlent entre eux de ce qu’ils ont compris.
Jeu avec les noms de poissons. Bonjour, bonjour monsieur le brochet (enq.) Mme Déméocq explique le jeu à appeler dans lequel chaque participant portait le noms d’un poissons et elle le chante. Les enquêteurs parlent entre eux de ce qu’ils ont compris du jeu L’on peut voir un dessin de cette danse sur le fichier de transcription de Pierre Morin
Jeu : la toilette de madame Mme Déméocq explique le jeu à appeler La toilette de madame, dans lequel chaque participant se voit attribuer un nom de vêtement qui est appelé parfois par le meneur. L’on peut voir un dessin de cette danse sur le fichier de transcription de Pierre Morin
Gages : les mouchoirs dans le tablier Mme Déméocq explique une pratique qui se faisait avec les sœurs quand elle était à l’école : la sœur posait des questions et si la réponse était mauvaise, on donnait un gage (objet comme un mouchoir, un peigne,..). Lorsqu’elle en avait beaucoup elle distribuait des choses à faire aux propriétaires des objets qu’elle tirait au sort.
Jeu : Grand Saint-Jérome sans rire et sans pleurer Mme Déméocq explique le jeu de gage du grand Saint-Jérome auquel elle jouait quand elle était à l’école.
La plus aimable à mon gré (Coi.) / C’est la plus belle de céans (Laf.) Mme Déméocq explique le jeu en ronde à embrasser La plus jolie fille à mon gré.
La boiteuse au marché II (Coi.) / Quand la bonne femme va (Laf.) Mme Déméocq interprète la chanson énumérative Le petit bossu s’en va au lait. S’en suit une discussion avec l’enquêteur à propos des paroles de cette chanson.
La belle dont les cheveux viennent jusqu'aux talons (Coi.) / La belle aux cheveux tressés (Laf.) Mme Déméocq interprète la chanson C’étaient trois filles de la Gironde, dans laquelle les trois sœurs sont nommées et complimentées.
J’ai perdu mon couteau (enq.) Mme Déméocq interprète le refrain J’ai perdu mon couteau qu’elle a entendu d’un homme.
I vis in gruselàe (enq.) (fragment) Mme Déméocq interprète le le premier couplet de la chanson I vis in gruselàe, avec un refrain au tralala. Mme Deméocq ne trouve pas la suite de la chanson.
J'ai des poul' à vendre / J’ai des pommes à vendre (réf.) Mme Ayrault et Jeanne Roy chantent deux versions différentes d'une même chanson. Il s'agit d'une chanson sur des pommes de couleur blanche ou rouge qui se retrouvent en grand nombre dans un grenier.
Conscrit faut pas pleurer (enq.)(fragment) Maximilien Roy interprète une chanson qui débute par "Conscrit il ne faut pas pleurer en quittant ton village". Il évoque aussi la chanson de la poulette.
Elle est morte la chèvre à Margot (enq.) Mme Marie-Eugénie Roy chante une courte phrase musicale sur la chèvre à Margot.
L'avocat gourmand / J’aime pas ça (réf.) (début) Madame Odette Bernard chante le début de la chanson de l’avocat dans laquelle celui-là va à la foire puis dans une auberge. Elle explique ensuite qu'il existe une autre version avec des mots qui changent et chante cette seconde version. Dans la seconde version, l'avocat s'étouffe avec une arête de poisson. Fin de la chanson dans l'item UPOI_GDC_0008_0001_006
L'avocat gourmand / J’aime pas ça (réf.) (fin) Odette Bernard chante la suite de la chanson de l'avocat entendue dans l'item précèdent. A la fin de l'enregistrement elle explique que deux versions existent. Ambiance de veillée en fond sonore. Suite de la bande GDC00038 - Veillée à Cherves. Le début de la chanson est dans l'item UPOI_GDC_0008_0001_005
L'avocat gourmand / J’aime pas ça (réf.) (début de la seconde version) Mme Roy interprète le début d’une seconde version de la chanson de l'avocat en compagnie du choeur des personnes présentes lors de la veillée. La chanson de l'avocat évoque un avocat qui part à Paris avant de se rendre dans une auberge pour y manger. Mme Roy a du mal à se souvenir des paroles ainsi que de la mélodie. Il est précisé que cette version ne se danse pas, qu'elle devrait être plus rapide et plus sauté. Suite et fin de la chanson dans l'item UPOI_GDC_0008_0001_008
L'avocat gourmand / J’aime pas ça (réf.) (fin de la seconde version) Mme Bernard interprète la fin d’une seconde version de la chanson de l'avocat en compagnie du choeur des personnes présentes lors de la veillée. La chanson de l'avocat évoque un avocat qui part à Paris avant de se rendre dans une auberge pour y manger. Fin de la chanson débuté dans l'item UPOI_GDC_0008_0001_007.
Procession de Ste-Radegonde Mme Prieur explique comment se déroulait la procession de Sainte-Radegonde.
Légendes et croyances autour de Sainte-Radegonde Mme Prieur, son fils et son mari, racontent les légendes et croyances autour de Sainte-Radegonde ainsi que les miracles qu'elle aurait accomplis. Ils indiquent que la chapelle a été démolie à l'aide de dynamite, mais que le curé aurait gardé des photos de celle-ci avant sa destruction.
Vertues de la source de Ste-Radegonde Mme Prieur, son fils et son mari expliquent les vertus de la source de Ste-Radegonde se trouvant sur la route pour aller à Marconnay, devant soulager ceux qui ont mal aux yeux.
Décoration des bœufs de processions. Gages aux nouveaux maires et conseillers municipaux Mme Prieur, son fils et son mari racontent la manière dont étaient décorés les bœufs lors des processions. Ils expliquent ensuite ce qui était fait aux conseillers et au maire lors d'élections, et la coutume qui allait avec dans le village.
Blague d'enfant : enlever les plombs des cartouches du fusil. Les arbres de la liberté Monsieur Prieur raconte une blague qu'il faisait enfant, qui consistait à enlever la poudre des fusils. M. et Mme Prieur parlent de la guerre et des arbres de la liberté. L'arbre que l'on plantait s'appelait le mai.
Crêpes et tourtisseaux M. et Mme Prieur donnent des explications sur les crêpes molles, les tourtisseaux et sur la façon qu'ils avaient de les manger
Procession de Saint-Radegonde : décoration, occupation des femmes, déroulement M. et Mme Prieur évoquent la décoration des bœufs lors de la procession de Ste-Radegonde, puis les femmes et leurs occupations pendant la procession. Ils racontent la journée de procession et évoquent l'assemblée du Tivet.
Ambiance de veillée ; Air de polka (enq.) Pendant que Marc Verdon joue un air, un homme fredonne l'air de gigouillette en dansant. Note de Pierre Morin : la personne âgée qu'on entend semble être, selon ses souvenirs M. Marcel Ayrault, le père de Jean-Pierre Ayrault de Cuhon qui faisait partie de l'association "les Gens de Cherves" à l'époque.
La sauce aux lumas (enq.) Polka jouée par Marc Verdon à l'accordéon diatonique. Note de Pierre Morin : Peut-être "sauce aux lumas" ou varsovienne ?
Polka (enq.) Polka jouée par Marc Verdon à l'accordéon diatonique et dansée par les stagiaires. Même air qu’à l’item UPOI_GDC_0008_0005_002
Jeu de marbres sur fond de polka piquée (enq.) Sur un fond de polka piquée jouée par Marc Verdon, chantée et dansée par les stagiaire, on entend tout d'abord Pierre Morin qui annonce le lieu et ensuite Marcel Ayrault qui explique le jeu de marbre du triangle.
Fabrication d’alcool : matériel de distillation et processus de fabrication M. Gabilly explique aux enquêteurs les différents éléments qui composent l'alambic ainsi que le processus de fabrication d'alcool par distillation. Une photographie se trouve dans les transcriptions fournies par Pierre Morin.
Fabrication d’alcool : degré de l'alcool M. Gabilly explique que l'eau de vie a différents degrés d'alcool au cours des étapes de fabrication dans l'alambic.
Fabrication d’alcool : lentille de l'alambic et rectification de l'alcool M. Gabilly donne des explications sur l'usage de la lentille et son utilité pour rectifier l'alcool. Dans l'enregistrement, les bruits de marteaux entendus à la fin proviennent des coups donnés pour faire sauter le cercle et la fonçure de la barrique. Tout au long de l'enregistrement, on entend distinctement le bruit des hommes en train de s'affairer autour de l'alambic.
Etapes de fabrication d’un four et matériaux utilisés M. Guiette donne les principales étapes de fabrication d'un four et les meilleurs matériaux à choisir afin d'obtenir un four avec un bon rendement, qui chauffe bien. Durant tout l'enregistrement, M. Guiette s'appuie sur un dessin tout en expliquant les choses. Il se peut que l'un des enquêteurs ait pris ce dessin en photo.
Chauffe du four : techniques pour chauffer le four et aliments M. Huet se sert du four pour montrer ce qu'il est possible d'y faire cuire tout en prenant le temps de bien expliquer la technique et les étapes à suivre afin d'obtenir un four bien chaud. Deux photographies se trouvent dans les transcriptions fournies par Pierre Morin.
Chauffe du four : fonctionnement du four et test du journal Les enquêteurs partagent un moment avec Xavier Huet, qui leur explique le fonctionnement du four et sa préparation afin d'obtenir une température adéquate. La suite de l'enregistrement se trouve dans l'item UPOI_GDC_0008_0008_003
Chauffe du four : dimension et cuisson d'aliments et type de chaleur. Faire monter son levain. M. Huet discute autour du four qui chauffe. À l'intérieur sont cuits des tartes, de la pâte à pain que des rôtis. M. Huet parle de divers thèmes tels que la difficulté de faire lever la pâte à pain l'hiver, la tâche ardue d'attraper un cochon en liberté ou encore le courage qu'avait sa grand-mère à s'occuper seule du four pour le faire chauffer et y cuire ses aliments. Suite et fin de l'item UPOI_GDC_0008_0008_002
La plus aimable à mon gré (Coi.) / C’est la plus belle de céans (Laf.) Urbaine Jounault interprète une version de la plus belle à mon gré, chanson qui accompagne une danse qui forme des couples. On retrouve dans les paroles la figure de la bergère. L’enregistrement est entrecoupé mais on peut tout de même en distinguer une version avec des paroles complètes. Notes de Pierre Morin dans son fichier de transcription : Sur la première partie une farandole de danseurs passe sous un pont formé de deux personnes. Les danseurs se mettent ensuite en rond avec celle qui mène la farandole au milieu, elle choisit ensuite un garçon. Le couple s’exécute et forme ensuite le prochain pont et la danse recommence.
Mère mariez-moi cet an (Coi.) Urbaine Jounault chante un chanson qui livre un dialogue entre une fille et sa mère. La fille souhaite se marier avec l’homme qu’elle aime, la mère lui expose plusieurs prétextes contre (il n’a pas de fortune, il sera ivrogne, il la tromperait…) et la fille répond à chaque fois en trouvant des arguments qui s’y opposent. La chanson n’est pas tout à fait fluide, Mme Jounault met parfois un peu de temps à se remémorer les paroles et les enquêteur.rice.s l’aident.
La belle qui veut épouser un négociant (Coi.) Urbaine Jounault interprète une chanson qui énonce tous les métiers d’un futur époux. Chaque couplet dévoile les raisons de refuser le menuisier, le cordonnier et d’autres métiers d’artisanat. La belle finira par choisir un négociant.
Mon père me donne en mariage (enq.) Urbaine Jounault chante une une chanson très courte qui parle des offrandes dans un mariage. On retrouve cette chanson dans une version plus longue dans la troisième enquête auprès d’elle.
Voici le printemps ou Le refus de changer de maîtresse (Coi.) Urbaine Jounault interprète une version de la chanson le bon vin m’endort dont il existe de multiples versions.
Le vieillard au bâton de vert pommier (Coi.) / La mariée battue (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson de mal mariée : une fille se plaint à sa mère d’être mariée avec un vieillard qui veut la battre.
Quand la bergère s’en va-t-aux champs (Coi.) / La bergère facile (Laf.) Urbaine Jounault chante Quand la bergère s’en vait au champs qui parle de la rencontre entre une bergère et un cavalier. La bergère fini par annoncer à sa mère qu’elle accepte les avances. C’est la fin d’une bande avant les deux derniers couplets, Pierre Morin a dû lui demander pour enregistrer la suite après avoir remis une autre bande. Il y a des problèmes de coupures sur ces deux derniers complets, ils sont entrecoupés. Suite de deux pistes différentes sur deux bandes distinctes.
Avant-deux de quadrille (enq.) Il s’agit d’un avant-deux de quadrille turlutté avec quelques paroles.
En avant-deux les gens do peux (inc.) Il s’agit d’une gavotte de danse. Urbaine Jounault propose des paroles en poitevin-saintongeais puis refait la mélodie en tralala. Elle propose ensuite des paroles en français qui semblent être une autre variante locale avec les noms de personnes du coin en reprenant ensuite en tralala comme si l’alternance paroles/tralala était structurelle.
Moe qu’ietet dans la debine (enq.) Urbaine Jounault interprète Moe qu’ietet dans la debine, une chanson en poitevin-saintongeais.
La chèvre au Parlement (Coi./Laf.) Urbaine Jounault interprète , Chez nous iaviont in’ grand’ chèvre une chanson en poitevin-saintongeais.
Le moine mis à coucher avec la fille aînée (Coi.) / Le bonhomme mouillé à l’hôtel ; Le bonhomme mouillé : les souliers ; Le pauvre homme et la dame (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson en poitevin-saintongeais. Elle raconte l’histoire d’un marchand qui rencontre une femme qui veut le donner à sa fille mais celle-ci refuse.
A la foère d’Amailloux (enq.) Cet item est très court, Urbaine Jounault chante uniquement le tout début de la chanson.
La fille de Parthenay (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson sur une fille volage de Parthenay et sur la vision qu’en ont ses parents.
C’est le temps où la bergère (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson de bergère aux champs qui parle du printemps.
La bergère aux cinq cents moutons (Coi.) / Mon père avait cinq cents moutons (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de mon père avait cinq cents moutons.
Et puis dame c’est tout (enq.) Urbaine Jounault chante une forme brève que le chanteur chantait lorsqu’il en avait marre d’être sollicité, pour terminer.
Le petit mari - Le mari perdu et retrouvé ; Les mésaventures du petit mari ; La jeune mariée qui chasse son mari du lit (Coi.) / Le petit mari ; Le nouveau marié piqué (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de mon père m’a mariée à un vieillard point à mon gré où le vieillard se fait manger par le coq puis par le chat.
La danse des bourguignons (enq.) Urbaine Jounault chante une gavotte de danse. Dans sa transcription, Pierre Morin nous explique la danse correspondante : sur la première partie, les danseurs évoluent en couple en pas de polka sur un cercle ou dans le désordre. Sur la deuxième partie ils se tapent le derrière sur celui d’un autre couple après avoir fait un tour sur eux-mêmes.
La paskovia (enq.) Urbaine Jounault chante l’air de la paskovia. Elle indique sur le premier thème que les danseurs se donnent la main. Dans sa transcription, Pierre Morin précise que sur le premier thème musical ils vont côte à côte en se tenant par une main plutôt levée au niveau de l’épaule. Sur le deuxième thème, les danseurs se lâchent et à petits pas ils font un tour puis se saluent dans un sens et dans l’autre deux fois (on peut également le faire à quatre en alternant les personnes que l’on salue). Ils repartent ensuite en se redonnant la main, ce peut être dans l’autre sens.
Voyez-vous ce p'tit galopin (enq.) Urbaine Jounault chante cette gavotte de danse qui est une mazurka.
Notre saint père le pape (enq.) Urbaine Jounault nous propose une gavotte de danse à propos du pape qui aime les filles et les garçons sur l’air de l’autrichienne.
Jean Brisquet (enq.) Urbaine Jounault chante sa version de Jean Brisquet. Elle commence par deux couplets avec des paroles puis une deuxième partie mélodique en tralala.
Colin était du village (enq.) Urbaine Jounault essaie ici de se rappeler des paroles de Colin était du village. Les paroles données sont très parcellaires, mais elle raconte que l’on oubliait fréquemment les paroles et que ça en devenait amusant car on remplaçait les paroles en imitant le bruit du chalumeau comme lors du refrain.
En passant par la Lorraine ou C'était Anne de Bretagne (Coi.) / En passant par la Lorraine (Laf.) Urbaine Jounault chante cette chanson qui reprend l’histoire d’Anne de Bretagne ou de En passant par la Lorraine mais sans évoquer aucun des deux. Cette version comporte un refrain.
Le rossignol et son latin ou Gentil coquelicot (Coi.) / La belle au jardin (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson qui reprend la thématique des garçons qui ne valent rien contrairement aux filles.
Pis a sent l’bouc (enq.) Urbaine Jounault chante cette chanson qui reprend les plaintes d’un mari à propos de sa femme, il cite tous les inconvénients, tout en disant pourtant qu’ils lui plaisent. Cette chanson est entièrement construite sur l’ironie.
Pierre le bossu (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à propos de la rencontre entre le bossu et la boiteuse qui décident de se marier ensemble.
Le billet partagé (Coi.) Urbaine Jounault chante une version du billet partagé.
Dans ton lit (enq.) Urbaine Jounault chante des paroles peu communes sur un air de scottich bien connu dans le Poitou : Ton petit chien. Dans une autre enquête Urbaine Jounault reprend cet air sous le titre de la berceuse. Cet air est également joué actuellement sous le nom de Ton petit chien.
Chez nous dans le temps (enq.) Urbaine Jounault chante Chez nous dans le temps, une polka galopante, accompagnée par sa sœur Juliette Laurendeau.
Un, deux, trois, quatre (enq.) Urbaine Jounault chante cette forme brève qui expose un jeu dansé.
Les regrets des parents qui marient leur fille (Coi.) / La mère pleure aux noces (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson à propos d’un mariage qui s’annonce d’ores et déjà malheureux pour la fille. On retrouve dans la chanson plusieurs symboles des chansons traditionnels : le pont de Nantes, la Saint-Jean, le rossignol.
Tu m’écris (enq.) Dans cet item, Urbaine Jounault chante le premier couplet d’une chanson populaire à propos d’une rupture amoureuse.
La mort du colonel (Coi./Laf.) Urbaine Jounault et sa sœur Juliette Laurendeau chantent ensemble une version de La mort du colonel.
Ma femme c’est aujourd’hui (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson qui expose une dispute entre femme et mari qui surenchérissent des menaces.
Le soldat qui trouve sa mie morte (Coi.) / Le retour du soldat : sa blonde morte ; Le jeune voyageur inconsolable (Laf.) Urbaine Jounault chante une version du soldat qui trouve sa mie morte alors qu’il vient lui rendre visite pendant un congé.
En revenant de la veillée (enq.) Urbaine Jounault chante cette chanson qui est une composition, elle relate une discussion entre Lisette et sa mère à propos des garçons.
Dans mon pays il y a (enq.) Urbaine Jounault chante Dans mon pays il y a qui raconte une histoire d’amour entre une couturière et un boulanger qui couchent ensemble.
Enfin nous te tenons (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson qui relate un dialogue entre une souris et une petite fille.
Elle avait vingt ans de courage (enq.) Urbaine Jounault chante uniquement le premier couplet d’une chanson d’amour.
Renaud le Barbe-Bleue (Coi.) / Renaud, le tueur de femmes (Laf.) Urbaine Jounault chante une version du traître noyé. On entend en arrière plan sa sœur Juliette Laurendeau qui se met à chanter avec elle.
Mon père a fait bâtir maison I ou Le pâté de trois pigeons (Coi.) / Le pâté de trois pigeons (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Mon père a fait bâtir maison, elle précise qu’elle chantait ça quand elle allait se promener. Dans l’item suivant il y a une autre version de cette chanson.
Mon père a fait bâtir maison I ou Le pâté de trois pigeons (Coi.) / Le pâté de trois pigeons (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Mon père a fait bâtir maison. A la fin de l’item on entend qu’elle reprend une autre chanson mais celle-ci est coupée. Dans l’item précédent il y a une autre version de cette chanson.
Les garçons du village ne savent point faire l'amour ou L'engagé pour Bourbon (Coi.) / Je me lève à l’aurore du jour (pro parte) (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Les garçons du village ne savent point faire l'amour.
Et pi v’la l’bout (enq.) Urbaine Jounault chante une forme brève.
La foire aux maris (enq.) Urbaine Jounault chante La foire aux maris, une chanson de rue pour filles à marier.
Le moulin de mon grand-père (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson populaire. Elle précise à la fin qu’il y a quatre couplets mais elle ne s’en souvient plus et ne chante que les deux premiers. On entend à la fin sa sœur Juliette Laurendeau lui souffler des paroles mais la suite ne lui revient pas en mémoire.
Le canard blanc (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante Derrière chez nous il y a un étang.
Le pauvre soldat qui revient de guerre (Coi.) / Le retour du mari soldat : trois enfants (Laf.) Urbaine Jounault chante Pauvre soldat se rendant de guerre qui raconte l’histoire d’un soldat qui revient de son service et qui retrouve sa femme mariée avec un autre. Il meurt alors de chagrin.
Mon père me donne en mariage (enq.) Urbaine Jounault chante Mon père me donne en mariage, la chanson fait rire l’assemblée. On retrouve cette chanson dans une version plus courte dans la première enquête.
Colin était du village (enq.) Urbaine Jounault chante Colin était du village. On retrouve cette chanson dans d’autres enquêtes avec des versions différentes.
Jeu avec du charbon (doc.) Urbaine Jounault raconte un jeu avec un banc et du noir de charbon.
On donnait des gages (enq.) Juliette Laurendeau, la sœur d’Urbaine Jounault explique un jeu. Ce jeu s’apparente au cache-mimi.
La lune se lève (enq.) Urbaine Jounault raconte un court jeu de veillée qui est un jeu de sous-entendus.
Un gorét sprmène (enq.) Urbaine Jounault récite une forme brève.
Chez nous dans le temps (enq.) Urbaine Jounault chante Chez nous dans le temps, une polka galopante qui alterne des paroles et du tralala.
Où vas-tu belle boiteuse (Coi.) / Boiteux hermite ; Petite boiteuse (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Où vas-tu belle boiteuse.
La tour prends garde (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante La tour prends garde et donne quelques explications sur la danse qui lui correspond.
Quand la Mer Rouge apparut (Coi.) / Notre grand-père Noé (Laf.) Urbaine Jounault chante une courte chanson, il s’agit d’une version de Quand la mer rouge apparut.
Monsieur le curé cirez vos bottes (doc.) Urbaine Jounault chante une gavotte de danse qui alterne une partie avec des paroles et une partie en tralala. Cela semble être un air à danser.
Enfin nous te tenons (enq.) Urbaine Jounault chante Enfin nous te tenons qui est un dialogue entre un oiseau et des enfants qui l’ont attrapé mais qui le relâchent à la fin de la chanson.
Le moulin de mon grand-père (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson populaire qui relate des souvenirs avec des grand-parents.
J’faisons noutre toilette (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à moitié en poitevin-saintongeais et à moitié en français qui parle d’une rencontre amoureuse avec le terme récurrent de « sabiots d’bois ». Il y a une partie en tralala sur laquelle elle précise qu’on tape des pieds.
Le chasseur fatigué (Coi.) Urbaine Jounault chante Ah ! Que la chasse est belle qui parle d’un chasseur amoureux dont la belle refuse les avances.
Colin était du village (enq.) Urbaine Jounault chante Colin était du village dans une version complète.
E pi trjhou Jhul disait (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à moitié en français et à moitié en français qui parle de Lucie qui n’est pas satisfaite de son mari Jhul qui a trop peur. Elle précise à la fin qu’elle pense avoir sauté des couplets.
Je suis le rémouleur (enq.) Urbaine Jounault chante le premier couplet et le refrain d’une chanson de rémouleur dans lesquels celui-ci vente les mérites de son métier et de sa meule. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation de chansonniers du 19ème siècle.
Tout le long du chemin (inc.) Urbaine Jounault chante le début d’une chanson sur un rémouleur mais elle s’arrête en disant : « Non c’est pas ça».
Tout en passant par la ville (enq.) Urbaine Jounault chante un chant de rémouleur mais il n’y a que des bribes, la chanson est incomplète et il est difficile d’en comprendre la structure. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation et que souvent la chanson était accompagnée de mimes du rémouleur. On retrouve la chanson dans une version différente dans l’enquête suivante.
La fille au cresson (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante l’histoire du galant qui rencontre Jeanneton et avec qui il va à la fontaine cueillir du cresson.
Je suis le rémouleur (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson de rémouleur qui s’intitule Je suis le rémouleur. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation chanté par un chansonnier du 19ème siècle.
Tout en passant par la ville (enq.) Urbaine Jounault chante Tout en passant par la ville dans une version avec deux couplets et un refrain. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation et que souvent la chanson était accompagnée de mimes du rémouleur.
Qu’est-ce qui passe ici si tard (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante les deux premiers couplets de la chanson Pan pan pan pan, ensuite la bande coupe mais elle a donné la fin des paroles aux enquêteur.rice.s. On entend au début de l’item un très court passage d’une discussion où Juliette Laurendeau intervient sur quelque chose qu’elle faisait sur ses genoux avec ses mains.
L'amant confesseur (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante l’histoire d’un galant qui se fait passer pour un prêtre confesseur pour vérifier que sa belle n’aime bien que lui.
J’ai rencontré ma mignonnette (enq.) Urbaine Jounault chante J’ai rencontré ma mignonnette à moitié en français et à moitié en poitevin-saintongeais.
Que les amants sont insouciants de se mettre en ménage (Coi.) / Adieu de la mariée à ses parents (Laf.) Urbaine Jounault chante Là-haut sur la montagne. Elle dit à la fin qu’elle ne se souvient plus ce, qui laisse imaginer que la chanson a d’autres couplets.
A qui la dansera la mieux (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à propos de la danse de la guimbarde qui correspond à la danse du même nom. Notes de Pierre Morin : « On danse en pas ternaires sur le couplet. On lève la jambe alterné pas ternaire sur le refrain ; on frappe les mains sous la jambe levée. Pouvait se faire avec ou sans bâton par deux. »
Piquez belle Madeleine (enq.) Urbaine Jounault chante Piquez belle Madeleine, une gavotte de polka piquée.
La berceuse (inf.) Urbaine Jounault chante une scottich, en tralala puis après avec des paroles. Elle explique que pour la danse "on tourne en berçant". Dans une autre enquête Urbaine Jounault reprend cet air avec plus de paroles sous le titre Dans ton lit. Cet air est également joué actuellement sous le nom de Ton petit chien.
Il a fort bien chanté (enq.) Urbaine Jounault chante une courte ritournelle pour féliciter un bon chanteur qui dit qu’il faut boire à sa santé.
T’as ben dit (enq.) Urbaine Jounault chante une ritournelle pour féliciter un chanteur après qu’il ait chanté.
Les répliques de Marion (Coi.) / Corbleur, sambleur, Marion (Laf.) Urbaine Jounault chante un dialogue entre deux amoureux. La chanson comporte beaucoup de refrains imbriqués.
Un crapaud sur une grande route (enq.) Urbaine Jounault chante une figure de quadrille. Il s’agit de Un crapaud sur une grande route.
Chant où pendant le repas de noces, le(s) chanteur(s) évoque(nt) l’après mariage (enq.) Urbaine Jounault chante un chant de noces qui s’adresse à la mariée.
Chant de bergère avec un refrain où le thème est le filage (enq.) Urbaine Jounault chante un chant de bergère en poitevin-saintongeais, avec un refrain, dans lequel le thème est le filage.
Mon papa la barrique s’en va (enq.) Urbaine Jounault chante une gavotte de danse, la première partie a des paroles, la deuxième est en tralala.
En avant deux les gens po peux (enq.) Il s’agit d’une gavotte de danse. Urbaine Jounault propose des paroles en poitevin-saintongeais puis refait une fois la mélodie en tralala. Elle propose ensuite des paroles en français qui semblent être une autre variante locale avec les noms de personnes du coin.. Pierre Morin précise dans sa transcription que l’informatrice disait qu’il s’agit d’un avant-deux de Gâtine.
En avant-deux les crapauds (enq.) Urbaine Jounault chante une gavotte de danse à propos de crapauds. Il y a également une partie en tralala.
Airs de quadrilles (enq.) Urbaine Jounault chante deux fois en tralala l’air de la poule, une figure de quadrille, puis un deuxième air en trois parties et un dernier, plus court. Dans sa transcription, Pierre Morin précise que l’informatrice a entendu cet air de la poule durant sa jeunesse à Marnes.
Air de chaîne anglaise (enq.) Urbaine Jounault chante un air de chaîne anglaise, il s’agit d’une figure de quadrille.
Un crapaud sur une grande route (enq.) Urbaine Jounault chante Un crapaud sur une grande route, c’est une gavotte de danse. Il y a une partie avec des paroles et une en tralala. Pierre Morin précise dans sa transcription que l’informatrice pense qu’il s’agit d’une chaîne anglaise, mais qu’elle ne désapprouve pas l’option de l’avant deux. Il précise également qu’il a déjà entendu l’air en gâtine.
Au p’tit galop (enq.) Urbaine Jounault chante un air en tralala et avec quelques paroles. Elle dialogue aussi avec l’enquêteur Pierre Morin pour identifier de quelle figure de quadrille il s’agit.
Les dames du haut les dames du bas (enq.) Urbaine Jounault énonce une forme brève que chantaient les chiffonniers mais elle ne se souvient plus de l’air.
A propos du jeu du furet pratiqué en rond avec une savate (enq.) Urbaine Jounault explique le déroulé du jeu du furet qui correspond à la chanson Il est passé par ici le furet du bois joli.
A propos du jeu La lune se lève et des gages (enq.) Urbaine Jounault explique le déroulé du jeu La lune se lève. C’est un jeu où l’on donne des gages, elle donne ensuite un exemple de gage avec un modèle de dialogue correspondant pour les joueurs très précis.
Elle est morte la chèvre à Bigotte (enq.) Urbaine Jounault chante la gavotte de danse Elle est morte la chèvre à Bigotte avec quelques paroles puis au tralala. Elle précise qu’elle correspond à une danse mais ne se souvient pas de laquelle. Elle dit toutefois qu’il ne s’agit pas d’une ronde.
Paroles d’un conte de mensonges sous forme d’un dialogue (enq.) Mme Guérin énonce un dialogue. La construction est toujours la même : un des locuteurs demande confirmation sur quelque chose qu’aurait vu « le maître » et « le compagnon » répond par autre chose qu’il a vu et l’autre locuteur demande à nouveau confirmation à un autre compagnon qui répond par autre chose qu’il a vu et ainsi de suite... Elle s’apprête à ajouter quelque chose quand l’enregistrement coupe.
Court témoignage sur une chanteuse du coin (inf.) Dans une première partie de l’item Mme Guérin plaisante à propos du fait qu’elle ne chante pas souvent car elle vieillit. L’enregistrement reprend au cours d’une conversation où elle parle d’une chanteuse du coin dont le nom est inaudible et qui était surnommée « la sirène des prés ».
La perdriole (Coi./Laf.) Mme Guérin chante une version de La pedriole en ajoutant quelques commentaires sur la chanson.
Un bidon d’eau (enq.) L’item commence avec l’enquêteur qui questione madame Guérin sur le contexte de la ritournelle qui va suivre. Elle répond : « c’était une petite fadaise, ça durait cinq minutes comme ça et on aurait pu le répéter indéfiniment. » Elle précise qu’il fallait la chanter assez vite. Urbaine Jounault ajoute qu’il ne s’agit pas d’une chanson mais d’une ritournelle plutôt et Mme Guérin plussoie cette remarque. Elle chante ensuite la ritournelle.
Pipite, mimite (enq.) Mme Guérin chante deux fois Pipite, mimite. Elle fait quelques commentaires sur le jeu qui va avec la comptine, notamment qu’on saute d’un pied sur l’autre pendant la comptine.
Phrase fabriquée à partir de noms d’habitants d’Airvault par un anonyme local (enq.) Mme Guérin énonce une phrase qu’un anonyme local a fait à partir de noms d’habitants d’Airvault. Elles expliquent ensuite avec Urbaine Jounault à quelle personne du village correspond chaque nom.
Air et paroles d’un début de chanson sur « la fille de St Brieuc » (enq.) Au début de l’item, il y a un court extrait d’une première chanson que Mme Guérin et Urbaine Jounault chantent ensemble. Ensuite, Mme Guérin commente en disant qu’elle ne connaît que trois couplets de celle-ci et qu’elle n’est « pas vilaine ». La bande saute et reprend au début d’une autre chanson déjà commencée. C’est une chanson sur la fille de Saint Brieuc. Urbaine Jounault est la chanteuse principale et on entend derrière Mme Guérin qui chantonne avec elle.
La mariée tout au trot (inc.) Urbaine Jounault chante une courte chanson à propos d’une mariée. On entend ensuite un autre début de chanson mais la bande coupe.
La mariée s’en va là-bas (inc.) Mme Guérin chante une courte chanson de mariée avec quelques termes en poitevin-saintongeais.
La mariée a des écus (inc.) Mme Guérin commence à chanter La mariée a des écus qui ne lui coûtent guère mais elle s’arrête au milieu du deuxième et elle reprend la chanson qu’elle chantait précedemment dans l’enquête, La mariée s’en va là-bas.
C’est moi qui ne nomme Henriquet (enq.) Mme Guérin chante C’est moi qui me nomme Henriquet. A la fin de la chanson, elle et le reste de l’assemblée rient.
Au clair de la lune (enq.) Mme Guérin commence à chanter au clair de la lune, elle dit : « Comment que c’est bon sang, la vulgaire chanson » et Urbaine Jounault et sa sœur enchaînent avec d’autres paroles sur la même mélodie. Mme Guérin reprend avec la version originale en disant que tout monde connaît cette chanson mais sans connaître les paroles jusqu’au bout. De temps en temps les autres informatrices présentes l’aident à se souvenir des paroles. A la fin Urbaine Jounault commence un autre air que nous retrouvons dans l’item suivant.
Mon père a fait bâtir maison I ou Le pâté de trois pigeons (Coi.) / Le pâté de trois pigeons (Laf.) Urbaine Jounault chante Mon père a fait bâtir maison. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un air à marcher qu’on chantait pour aller de la cérémonie nuptiale au repas de noces. On retrouve cette chanson avec d’autres couplets dans la troisième enquête auprès d’Urbaine Jounault.
Amis pour continuer la ronde (inc.) Mme Guérin chante une chanson à boire et explique à quelles actions correspondent chaque partie de la chanson.
A la santé du bon bougre (inc.) Urbaine Jounault chante une courte chanson à boire, A la santé du bon bougre. Elle commente la chanson en disant « c’est aux Pibolous que j’ai donné ça ». Pierre Morin précise dans sa transcription qu’elle l’a chanté aux Pibolous lors d’un stage OSTOP qu’ils organisaient dans la région d’Airvault en 1970 ou 1971.
Vins ma megnoune (inc.) Juliette Laurendeau chante une courte ritournelle en poitevin saintongeais.
Chez nous, nous étions dans un petit bordage (enq.) Urbaine Jounault chante Chez nous, nous étions dans un petit bordage, une chanson en poitevin-saintongeais.
Peut on souffrir pour l’amour d’une brune (enq.) Après un silence sur la piste Marie Couillault chante une complainte qui raconte l’histoire d’un amant prisonnier qui se languit de sa brune en prison, celle-ci lui rend alors souvent visite et demande à ce qu’on le libère. On lui répond que ce n’est pas possible car son amant est condamné à mort. À la fin de la chanson on apprend la mort de l’amant prisonnier et le désarroi de son amante Eugénie.
La poitrinaire (enq.) Marie Couillault chante la chanson. Le narrateur vient de rencontrer un enfant dont la grande sœur est malade. Il raconte les nombreuses visites du docteur et la tristesse de sa mère qu’il a surpris. Ce jeune enfant veut remettre les feuilles sur les arbres car il a entendu dire que ça sœur mourra lorsqu’elles seront toutes tombées. Le narrateur propose de l’aider dans cette tâche.
L’aubergiste assassin (Coi.) / Le couteau d’un assassin (Laf.) Marie Couillault chante cette assez longue chanson. L’enquêteur l’interrompt pour l’interroger sur l’expression « passer les bois » , elle répond que cela signifie « me conduire hors des bois ». Une jeune fille veut être conduite hors du bois, elle se présente dans une auberge pour trouver un guide. Un jeune soldat se propose, elle demande au cabaretier si elle peut lui faire confiance, il lui répond que non, elle ferait mieux d’attendre pour que lui-même la guide. Mais il la piège, il récupère sa bourse et l’assassine. Le soldat qui les a suivi récupère la bourse et le couteau et revient à l’auberge. Il y trouve la cabaretière qui reconnaît le couteau de son mari et le soldat lui apprend que son mari est un assassin.
Le traître noyé (Coi.) Marie Couillault chante la chanson qui raconte l’histoire du traître noyé : l’amant veut assassiner sa maitresse mais il se fait piéger et c’est finalement elle qui l’assassine.
La dame au miroir d'argent (Coi./Laf.) Marie Couillault chante l’histoire de la dame au miroir d’argent : elle se mire dedans et son mari qui l’entend derrière la porte lui rappelle ses origines modestes.
Mazurka (enq.) (fragments) Marie Couillault fredonne une mazurka puis on entend quelques fragments entrecoupés de commentaires. Air en majeur.
Branle joué à la flûte (enq.) Après quelques commentaires au début sur l’éloignement du micro pour avoir moins de parasites, un branle est joué par deux flûtes qui font deux voix différentes.
Trois avant-deux de quadrille (enq.) Marie Couillault fredonne trois airs d’avant-deux de quadrille avec quelques commentaires sur la répétition du couplet du premier. Elle est accompagnée sur le premier par Joseph Bonnin. On retrouve le même air dans UPOI_GDC_0007_0001_0001
Berline (enq.) Marie Couillault chante une fois l’air puis elle le reprend ensuite avec Joseph Bonnin On retrouve le même air dans UPOI_GDC_0007_0001_0003
Galop du quadrille (enq.) Marie Couillault fredonne l’air mais il est incomplet car il est entrecoupé de discussions autour de la danse. On retrouve le même air dans UPOI_GDC_0007_0001_0008 et UPOI_GDC_0007_0003_0005
Air de marche (doc.) Alors qu’on entend Marie Couillault discuter en fond, c’est Simone Bonnin qui chante cet air.
Bonjour cabaretière (enq.) Marie Couillault chante l’air en tralala sur la première partie et avec des paroles sur la deuxième. Il y a des discussions sur la polka piquée, dans le brouhaha ambiant, on ne distingue pas très bien ce qu’il se dit. On retrouve le même air dans UPOI_GDC_0007_0001_0010
Valse vienne (inf.) Marie Couillault chante l’air en tralala puis Joseph Bonnin le reprend ensuite avec une version un peu différente. On retrouve le même air dans UPOI_GDC_0007_0001_0011
Mazurka (enq.) Marie Couillault fredonne l’air complet une fois.
La gatinelle (enq.) Marie Couillault chante la première partie puis l’enquêteur lui pose des questions sur la danse. Elle lui fait la demonstration. Il questionne ensuite Joseph Bonnin qui ne se souvient pas de cette danse. On retrouve cet air dans UPOI_GDC_0007_0001_0013 et UPOI_GDC_0007_0001_0007 avec des informations supplémentaires. Dans UPOI_GDC_0007_0003_0007 il y a les paroles complètes.
Air de t’es saoul bonhomme (enq.) Marie Couillault chante l’air au tralala.
Air de scottich (enq.) Marie Couillault chante l’air au tralala.
L’autrichienne (enq.) Marie Couillault chante l’air avec les paroles.
La limousine (enq.) Marie Couillault chante un premier air puis quelqu’un chante, en fond, une autre version qu’elle reprend puis plusieurs personnes le reprennent en choeur.
L’avant-deux (enq.) Marie Couillault chante au tralala l’air de l’avant-deux, on entend des danseurs en fond.
La poule (inf.) L’enquêteur demande à Marie Couillault qu’elle chante la poule. Elle chante le début d’un premier air puis se rend compte qu’elle se trompe alors elle reprend le bon air.
L’avant-deux (inf.) Marie Couillault chante en tralala l’air de l’avant-deux, on entend des danseurs en fond. On retrouve cette mélodie dans UPOI_GDC_0007_0001_0001 ; UPOI_GDC_0007_0002_0003 ; UPOI_GDC_0007_0002_0014. La pastourelle est annoncée au début de l’enregistrement,on le retrouve dans la piste suivante UPOI_GDC_0007_0002_0017.
La pastourelle (inf.) Marie Couillault chante l’air interrompu par quelques commentaires. Elle donne des indications à des danseurs. On retrouve le même air avec quelques précisions sur la danse dans UPOI_GDC_0007_0001_0002. La danse est annoncée sur la piste précédente, UPOI_GDC_0007_0002_0016 , où elle se trompe d’air.
Ah ! Mesdames voilà du bon fromage (enq.) Marie Couillault chante la très courte chanson Ah ! Mesdames voilà du bon fromage.
Allons ! Mesdames chassez les rats (enq.) Marie Couillault chante la chanson « Allons ! Mesdames chassez les rats"
En revenant des noces A la claire fontaine (Coi.) / A la claire fontaine (Laf.) Marie Couillault chante la chanson « En nous rendant de noces"
L’exposition de Paris (enq.) C’est Hilaire Bonnin qui chante. Il n’y a que le tout début car le magnétophone coupe.
Le m’ont emmni bin loin bin loin… (enq.) Marie Couillault chante la chanson « Le m’ont emmni bin loin bin loin"
La servante fardée (Coi.) / Le fard (Laf.) Marie Couillault chante la chanson. Le chant est un récit, c’est une farce qui raconte l’histoire d’une servante voulant être aussi belle que sa maîtresse, trompée par l’apothicaire.
Un pauvre enfant assis sur une pierre (enq.) Marie Couillault chante la chanson Un pauvre enfant assis sur une pierre.
La fille qui a trop fait la difficile (Coi.) / Souffrance des vieilles filles (pro parte) (Laf.) Après un commentaire, Marie Couillault chante la chanson A quinze ans j’étais gentille.
Sur les bords de la Rance (enq.) Après un commentaire sur son état de fatigue, Marie Couillault chante la chanson Sur les bords de la Rance.
Airs de galop (quadrille) (enq.) Avec quelques commentaires autour, Marie Couillault chante plusieurs airs de galop de quadrille. On retrouve cet air dans UPOI_GDC_0007_0001_0008 et UPOI_GDC_0007_0002_0005
Les vignerons avant le phylloxera Marie Couillault témoigne sur les vignerons avant le phylloxera.
Gatinelle : Sautez-don (enq.) Marie Couillault chante Sautez-don, un air de gatinelle et commente la danse. On retrouve cet air dans UPOI_GDC_0007_0001_0007, UPOI_GDC_0007_0001_0013 et UPOI_GDC_0007_0002_0010
Elle a cassé son parapluie (enq.) Marie Couillault chante Elle a cassé son parapluie.
Ah ! Mesdames voilà du bon fromage (enq.) Marie Couillault chante Ah ! Mesdames voilà du bon fromage. On retrouve cet air dans UPOI_GDC_0007_0002_0019.
Coutume de mariage : casser le pot Marie Couillault raconte une coutume qu’on faisait lorsque le dernier membre d’une famille se mariait où l’on casse un pot rempli de dragés.
Formulettes de Mardi gras (enq.) Marie Couillault parle d’une formulette de mardi gras. L’enquêteur en formule une mais elle le coupe en disant une autre formulette
Un homme qui sifflait Marie Couillault parle d’abord d’un homme qui sifflait très bien, notamment des airs de danse. Elle ajoute ensuite que son fils Gérard siffle aussi très bien. Elle évoque ensuite une jeune fille qui savait chanter.
Je veux un capitaine (Coi.) / La belle veut marier un capitaine (Laf.) Marie Couillault chante la chanson Mon père avait 500 moutons.
L'engagement de la fille-soldat I Engagée pour rejoindre son amant (Coi.) Après avoir précisé que c’est une vieille chanson de sa grand-mère Marie Couillault chante La bonne Adèle.
Les deux amoureux dans la danse III (Le jeune et le vieux) (Coi.) / Les deux amoureux (le jeune et le vieux) (Laf.) Marie Couillault ne se souvient plus bien de la chanson « Sans mentir j’aimerais mieux », elle chante des bribes puis la fin.
La Perdriole (Coi./Laf.) Marie Couillault chante Le premier mois de l’année avec quelques hésitations mais les paroles sont complètes.
Adieu l’hiver morose (enq.) Marie Couillault chante Adieu l’hiver morose.
L’alouette plumée (Coi.) / Alouette nous la plumerons ; Alouette, gentille alouette (Laf.) Marie Couillault chante L’alouette plumée. C’est une chanson énumérative, elle se trompe et s’interrompt pour commenter son erreur. Pierre Morin chante avec elle sur certains couplets. C’est une version locale du chant sur l’alouette. Il s’agit d’un chant balançoire.
Rat et mouche (Coi.) / La mouche et les animaux ; Il sortit un rat de sa raterie (Laf.) Marie Couillault chante cette ronde. Elle ajoute un commentaire à la fin. C‘est une version de rat et mouche. On peut chanter plusieurs fois le couplet en changeant d’animal. Il y a une danse qui y correspond : on mettait une fille dans un sac, aux batteries, tous les garçons autour chantaient et venaient un par un tourner autour du sac.
L’autre jour passant par Rigueuil (enq.) Marie Couillault commence la chanson mais elle s’interrompt car elle dit ne pas bien la connaître. Mais l’enquêteur lui demande de chanter la chanson quand même alors elle chante le premier couplet, il s’agit de L’autre jour passant par Rigueuil.
J’ai un beau château (Coi./Laf.) Marie Couillault chante la ronde pour enfant J’ai un beau château. Vers la fin les paroles sont énoncées sans être chantées. Elle explique qu’il faut nommer quelqu’un pendant la chanson. L’enquêteur chante deux couplets pour l’accompagner.
Où vas-tu belle boiteuse (Coi.) / Boiteux ermite ; Petite boiteuse (Laf.) Marie Couillault interprète Où vas-tu belle boiteuse. C’est un jeu chanté, un dialogue entre la boiteuse et le groupe qui lui demande où elle va.
L'âne et le loup (Coi./Laf.) Marie Couillault chante en poitevin saintongeais Chi nous iavians ti nâne. Elle rit en chantant. Si elle s’arrête un peu, l’enquêteur l’encourage pour qu’elle continue. La bande coupe et on entend le début d’une autre chanson avec une autre interprète. C’est un air à marcher qui se chantait pendant que le cortège de la mariée allait au repas de noces.
Jean Brisquet (enq.) Marie Couillault interprète cet incontournable de son répertoire avec un couplet qu’elle n’avait pas chanté dans ses enquêtes précédentes. Il s’agit cependant d’une version incomplète.
Un jour dit l’alouette (enq.) Marie Couillault chante Un jour dit l’alouette.
Il est venu hier au soir (enq.) Marie Couillault chante une chanson qui raconte une histoire de refus d’un galant non présentable. Il pourrait s’agir d’une strophe d’une plus longue chanson.
L’autre jour j’étais en colère (enq.) Marie Couillault chante une chanson pour enfant moralisatrice.
Je te plains charmante bergère (enq.) Marie Couillault chante cette chanson qui est un dialogue entre le citadin et la bergère.
Virelangue : A Paris il y a un rouleur (enq.) Marie Couillault expose ce virelangue après avoir dit « pour délier la langue ».
Virelangue : Chat vit rôt (enq.) Marie Couillault annonce un très court virelangue, Chat vit rôt.
Conscrit faut pas pleurer (enq.) Marie Couilllault parle en poitevin saintongeais des conscrits aux alentours de chez elle puis elle chante Conscrit faut pas pleurer.
Partons, chers compagnons (Coi.) Marie Couillault chante Partons chers camarade, une chanson de conscrits qui relate la peine des garçons quittant les filles. Dans l’item précédent elle parle des conscrits et chante une autre chanson de conscrits.
Prête-moi ton mouchoir (Coi.) / Galant retirez-vous (pro parte) (Laf.) Marie Couillault interprète une version de J’ai fait une maîtresse, c’est un récit dialogué entre la fille, l’amant, les parents et le frère.
L’appel à boire (Coi.) Marie Couillault interprète une ritournelle à boire.
Petits ciseaux d’argent (enq.) Marie Couillault chante une forme brève, Petits ciseaux d’or et d’argent.
Comptine En brin en brol (enq.) Marie Couillault énonce une comptine très rapide qui se rapproche du virelangue.
Comptine Tr viri su tr viri (enq.) Marie Couillault énonce une comptine en poitevin saintongeais. Il s’agit d’une devinette.
Bounoum’ bounoume (enq.) Marie Couillault énonce ce court dialogue entre un vendeur de pommes et un monsieur.
A quel âge marie-t-on les filles ? (enq.) Marie Couillault énonce un court dialogie sous forme d’un questionnaire sur le mariage des filles.
Tiens tiens voilà la grand’ catin (enq.) Marie Couillault énonce une forme brève.
Les deux amoureux dans la danse III (Le jeune et le vieux) (Coi.) / Les deux amoureux (le jeune et le vieux) (Laf.) Marie Couillault chante une chanson sur le jeune mari ou le vieux. Se danse un peu comme la gigouillette mais en rond. Les couplets sont dansés sur un pas ternaire de gigue, alors que le refrain est sauté avec levé de pied alterné d’un pas ternaire.
Autrefois le trône de France (enq.) Marie Couillault interprète Autrefois le trône de France, un chant pro-Napoléonnien.
Malbrou (Coi.) / Malbrou s’en va-t-en guerre ; Le duc de Guise (Laf.) Marie Couilllault chante la chanson Malbrough s’en va en guerre. Il s’agit d’une sorte de vieille valse.
Les noces du papillon (Coi.) / Les noces du parpalhoun (Laf.) Marie Couillault chante une version des noces du papillon.
Air de pastourelle (enq.) Marie Couillault chante l’air de la pastourelle, une figure de quadrille que l’on retrouve beaucoup dans son répertoire.
La gigouillette (enq.) Marie Couillault chante deux fois la gigouillette, chanson très courte
Polka galopante (enq.) Marie Couillault chante une fois l’air de la polka galopante avec des paroles et une dernière partie en tralala, et ensuite une fois complètement en tralala comme ça se faisait habituellement. C’est un air qui servait aussi pour la danse de la chaise.
Polka (enq.) Marie Couillault chante au tralala une polka de son répertoire.
Scottich (enq.) Marie Couillault chante au tralala une scottich.
L’as-tu vu (enq.) Marie Couillault chante ce qui pourrait être une chanson qui invite à boire ou une polka.
Drigue, drigue mon chevô (enq.) Marie Couillault chante cette comptine en faisant sauter sur ses genoux son arrière-petit-fils, Stéphane Morin. Il peut aussi s’agir d’une ronde
La dame au miroir d'argent (Coi./Laf.) Marie Couillault chante le début de la chanson puis la bande coupe et on entend une discussion entre Pierre Morin et Marie Couillault à propos de la danse qui correspond à cette chanson.
Puisque tu m’as dit (enq.) Marie Couillault chante Puisque tu m’as dit qui relate les regrets d’un Français face à son amour pour une Italienne qui lui refuse le sien.
Cinq et trois font huit (enq.) Marie Couillault récite une formulette, Marie Couillault explique que quand des gens étaient derrière une boiteuse, ils disaient « cinq et trois font huit » pour représenter le pas de la boiteuse.
Le petit mari (Coi./Laf.) Marie Couillault chante Mon père m’a donné un mari.
La guenille à Pierrot (enq.) Marie Couillault chante une très courte chanson à propos de la guenille à Pierrot.
Et roulons-le le père Mathurin (enq.) Marie Couillault chante le refrain Et roulons-le le père Mathurin.
Dialogue de sourd (enq.) Marie Couillaut récite une forme brève qui est un dialogue en poitevin-saintongeais à propos du père Delavault qui était quelqu’un de son village.
Arrosons-nous la dalle du cou (Coi.) Marie Couillault chante une chanson à boire.
Air, pas et chorégraphie d’une promenade et d’une polka galopante. (enq.) Marie Couillault chante un air puis explique la danse qui va avec en répondant aux questions de Pierre Morin. Il s’agit d’une promenade puis d’une polka galopante.
Allons ! Mesdames chassez les rats (enq.) Marie Couillault chante cet incontournable de son répertoire qui est une farandole sautée. L’enregistrement est de mauvaise qualité mais on peut le retrouver dans d’autres enquêtes auprès de Marie Couillault.
Air et chorégraphie de la berline (enq.) Marie Couillault chante l’air et explique la danse de la berline. Elle ne se souvient plus tout à fait de la danse.
Ritournelle pour féliciter un bon chanteur (enq.) Marie Couillault chante une chanson, Pierre Morin lui pose de temps en temps des questions auxquelles elle répond mais on ne l’entend pas très bien.
Y’en a trois qui veulent ma sœur (inc.) Marie Couillault chante une courte gavotte de danse qui sert pour danser la gigoullette.
Différents remèdes naturels Marie Couillault explique plusieurs remèdes naturels à base d’oignon, feuilles de pervenche et d’autres choses qui servaient à guérir des maux tels que les furoncles ou les maux de gorge.
Récit de la chèvre, ou le père Bllô transformé en chèvre Marie Couillault raconte le récit de la chèvre, qu’on raconte dans son village. C’est une anecdote qui raconte une scène à laquelle Marie a assisté mais ce récit s’est peu à peu transformé en légende.
Le conte des fadets Marie Couillault raconte le conte des fadéts en poitevin-saintongeais.
Cuisinières de noces Marie Couillault parle des personnes présentes pour la cuisine d’une noce, à quel moment, pour quelles tâches. Puis elle cite quelques cuisinières du coin.
Repas après les services religieux d’enterrement Marie Couillault explique les différents services religieux après un enterrement. Il pouvait y avoir jusqu’à trois repas différents à différents moments, pour les personnes avec le plus de moyens financiers.
Invitations aux assemblées et date concernant les villages des environs de Cherves Marie Couillault cite les différents lieux et dates de toutes les assemblées dans les alentours de Cherves tout en répondant aux questions de Pierre Morin à ce propos. Elle commente en fonction de son vécu personnel.
Les enfants dans la famille Marie Couillault parle des enfants dans sa famille, lorsqu’elle était enfant et avec ses propres enfants. Elle parle des responsabillités, du travail, du rapport dans la fratrie.
Les mendiants dans son village Marie Couillault décrit les mendiants, les bohémiens et leur rapport avec les habitants quand ils passaient parfois dans son village.
La fille du coupeur de blé (Coi.) / Jamais je n’oublierai (pro parte) (Laf.) Marie Couillault chante la fille au coupeur de paille, une courte chanson. Elle ajoute en commentaires : « Iai entondu chonti ça à la machine que Maximin chonti ça, si bien dans la cour qu’à la tablle, lou rigoliont. » (J’ai entendu chanté ça à la machine par Maximin, de la cour à la table nous rigolions.)
Formulette pour préparer la languette du sifflet en paille de seigle (enq.) Marie Couillault récite une comptine très rapide se rapprochant ainsi du virelangue qui été énoncée dans un contexte bien précis : durant la fabrication de languette pour un sifflet en paille de seigle. Elle la répète plusieurs fois à différentes vitesses. Elle donne ensuite des éléments de contexte sur la fabrication de ces languettes. Tout l’extrait est un poitevin-saintongeais.
Fabrication de sifflet Marie Couillault explique la fabrication de petits sifflets faits avec des branches de noyer qu’elle faisait.
Batttages : fauche et séchage du foin Marie Couillault raconte la fauche à laquelle elle participait. première partie d’une piste découpée
Battages : utilisation du seigle comme liens des gerbes des autres céréales. Marie Couillault raconte le battage et l’utilisation du seigle comme liens des gerbes des autres céréales. deuxième partie piste découpée
Parcours de vie succinct de Mme Déméocq Après quelques secondes d’ambiance de rassemblement avec évocation du loup-garou et de la chasse galerie, Mme Déméocq évoque sa provenance.
Mon père a fait bâtir maison (Coi./Laf.) / Le pâté de trois pigeons (Coi.) Mme Déméocq interprète la chanson En revenant de Charenton, dans laquelle une fille se trouve à partager son repas avec un jeune homme. Elle tient cette chanson d’une couturière qui venait à la journée et qui s’est mariée quand elle avait 12 ans. Note de Pierre Morin : cette ronde se révèlera très particulière lors de nos enquêtes ultérieures : appelée galopante par Mme Fortune de Massognes qui faisait faire demi tour aux filles à : « promenez-vous belle devenez-vous don » et galoper la ronde sur le refrain. Tout comme Mme Couillault de Maisonneuve. Mme Rabotde Verrue précise que les anciens balançaient et changeaient de cavalière sur ce refrain. Les témoins nombreux, comme Mme Gibelet amie de Mme Déméocq à l’hospice, à qui nous avons présenté ce chant, en fin 73 début 74 , provenaient d’une zone d’enquête très large. Ils se souvenaient que très partiellement du chant mais l’avaient dansé ou vu danser comme ronde, ce qui n’est pas le cas de Mme Déméocq. C’est un cas assez rare dans notre action de collectage.
Qui veut savoir l’histoire (enq.) Mme Déméocq interprète la chanson Qui veut savoir l’histoire avec refrain « Vive la Bretagne, vive les bretons ». Elle dit l’avoir apprise à l’école.
En revenant des noces – A la claire fontaine (Coi.) / A la claire fontaine (Laf.) Mme Déméocq chante la chanson de Clairefontaine « En me rendant des noces ». Elle l’a apprise à l’école quand elle était jeune, en entendant chanter une vieille sœur un peu stricte mais très gentille.
Le cordonnier faisait fort bien les souliers (Coi.) Mme Déméocq interprète la chanson du Petit cordonnier qui faisait bien les souliers, allait au cabaret et battait sa femme.
La mère ressuscitée pour élever ses enfants (Coi.) / Les orphelins sur la tombe de leur mère (Laf.) Mme Déméocq interprète la complainte des deux endants, chanson apprise auprès d’une camarade. Deux enfants battus par leur belle-mère vont prier pour que celle-ci revienne à la vie, ce qui lui est accordé pendant 30 ans.
Brave capitaine (Coi.) / La fille du maréchal de France (Laf.) Mme Déméocq interprète la chanson Jeune Capitaine dans laquelle une fille enfermée dans une tour par son père fini par se marier avec son amant. Moins complète que la version MERON. Voir : 6 a 8
Le fils du roi séduit par la chanson de la bergère (Coi.) / La bergère qui chante - La belle chanteuse du pont d’Avignon (Laf.) Mme Déméocq interprète la chanson C’était une bergère qui s’appelait Isabeau dans laquelle une bergère se fait courtiser par un baron mais le congédie. Elle ne se souvient plsu de l’endroit où elle l’a apprise.
Jeu de doigts : la baleine qui tourne qui vire - Quand le roi va à la chasse (enq.) Mme Déméocq récite deux versions d’un jeu de doigt dont elle explique le principe et le contexte de jeu.
Jeu en rond : explication du jeu Toute la toilette de Madame Mme Déméocq tente d’expliquer comment se déroulait le jeu d’enfants, en rond, Toute la toilette de madame.
Ol était un p’tit bonhomme (doc.) Mme Déméocq interprète la chanson Ol était un p’tit bonhomme dans laquelle un homme qui a trois chemises en porte une qui a une puce à l’intérieur qui le mord et il en meurt. A la fin de l’enregistrement, on entend arriver Mme Gibelet, une amie de Mme Déméocq.
Parcours de vie, souvenirs d’école et de langue de Mme Déméocq et Mme Gibelet Mme Gibelet raconte d’où elle vient. Les deux dames discutent des surnoms donnés par le curé puis de la langue poitevine-saintongeaise.
Le petit ageasson (Coi.) / L’ageasson (Laf.) Mme Gibelet interprète la chanson de la mère ajhasse. Mme Déméocq l’aide à trouver les paroles. Note de Pierre Morin : cette chanson est très usitée en Poitou.
Marianne au moulin - L'âne mangé à la porte du moulin (Coi.) / Marianne s’en va-t-au moulin (Laf.) (fragment) Mme Gibelet interprète la chanson de l’âne Martin dans laquelle pendant que Marianne parle avec son amant meunier, son âne est mangé par le loup. Elle ne parvient pas à retrouver la réponse au père. Mme Gibelet complétera ce chant par deux strophes supplémentaires en 4 a 10 (Voir début de bande GDC 00010)
Dialogue Bonjour ma merraine (enq.) Mme Gibelet récite en poitevin-saintongeais, un dialogue de l’annonce d’un mariage à la marraine.
Le nez de Martin (Coi./Laf.) Mme Déméocq interprète la chanson Martin prend sa serpe, dans laquelle Martin se coupe le nez après qu’il ait gelé. On entend Mme Gibelet fredonner en même temps Note de Pierre Morin : 1ère version de ce type recueillie dans la région.
Chants et sifflements des laboureurs Mme Déméocq et Mme Gibelet évoquent les laboureurs qui sifflaient ou chantaient pour mener leur attelage.
Vêtements de moissons ou de chaleur Mme Déméocq évoque les tenues vestmentaires qu’elle a vues dans son enfance. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
La plus aimable à mon gré (Coi.) / C’est la plus belle de céans (Laf.) chantée et expliquée Mme Déméocq chante et explique la ronde à embrasser « La plus jolie fille à mon gré ». Très grosses difficultés d’écoute, son lointain. Note de Pierre Morin : voir item 54 de cette face et bande.
Jeux et gages du dimanche Mme Déméocq évoque les jeux auxquels elle jouait le dimanche lorsqu’elle était en pension. Les personnes qui se trompaient avaient des gages. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
Jeux et les gages du dimanche (suite) La faible qualité de la bande ne permet pas de comprendre le début du témoignage. Mme Déméocq évoque le jeu de ramasser les objets. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
Marianne au moulin - L'âne mangé à la porte du moulin (Coi.) / Marianne s’en va-t-au moulin (Laf.) ; Gatinelle expliquée (début) Mme Gibelet chante les 7ème et 8ème couplets de la chanson L’âne Martin ou « Marianne s’en allait au moulin ». Par la suite, Mme Déméocq évoque la danse reliée à une chansons qui continue à l’item suivant. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain. Airs et paroles des 2 dernières strophes de : « Mariann’ s’en allant au moulin » qui complètent le chant de Mme Gibelet sur le document : item 23, bande 8, face B. (23 b 8)
Gatinelle Sautez-don (doc.) chantée et expliquée Mme Demiocq chante la gatinelle Sautez-don vous ne sautez guère puis tente d’en expliquer la danse avec Mme Gibelet. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
Dis moi Jeannette (danse des ours) (enq.) Mme Demiocq chante la danse des ours Dis-moi Jeannette puis elle en explique la danse. L’enregistrement est très, très défectueux, et ne permet pas de tout comprendre. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
Ritournelle de fin de noces : Retirez-vous, gens de la noce (Coi.) Mme Demiocq chante une ritournelle qui se chantait pour dire aux gens de la noce de partir. « oh ! c’est pas moi qui chantait ça, ol eut les vieux ! Mes grands pères qui chantaient ça quand i zétaient las (fatigués),... quand i voulaient les mettre à la porte quoi ! Quand les noceurs nvoulaient pas s’en aller. » L’enregistrement est très, très défectueux, avec de grosses difficultés de compréhension... Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
Mimologismes pour les moutons, les oies et les canards (doc.) Mme Demiocq interprète plusieurs mimologismes et les explique. L’enregistrement est très, très défectueux.
Polka espagnole (enq.) – La guimbarde (enq.) chantées Pierre Morin fredonne l’air de la polka espagnole. Celle-ci est reprise par Mme Gibelet avec les paroles. Une informatrice chante la guimbarde.
La guimbarde (enq.) chantée et expliquée Mme Déméocq chante la guimbarde, avant que Mme Gibelet en explique la chorégraphie pour deux femmes.
La guimbarde : Les deux amoureux dans la danse III (Le jeune et le vieux) (Coi.) / Les deux amoureux (le jeune et le vieux) (Laf.) Mme Gibelet chante une autre chanson qui servait à danser la guimbarde : la chanson des deux amoureux. Elle a vu danser les deux même femmes sur cette chanson et sur les paroles de l’item précédent, et elles dansaient la même chose. Des vieux également.
La fille du coupeur de blé (Coi.) / Jamais je n’oublierai (pro parte) (Laf.) Mme Déméocq interprète un air « La fille au coupeur de paille ». Sur demande de l’enquêteur, elle ne peut donner le sens du mot bale et la raison de son utilisation. Note de Pierre Morin : la bale, dans notre région, est l’écorce qui entoure le grain sur l’épi... Vanner ou vanter : consiste à séparer cette écorce du grain auquel elle s’est mélangée pendant le battage. Version semblable : item 48, face B, BANDE 11. peu de précisions
A la santé du bon bougre (doc.) Mme Déméocq interprète une ritournelle de chant à boire : A la santé du bon bougre…
Menterie Dans le noyer géant (enq.) Mme Gibelet raconte un conte de mensonge avec treize personnes à abattre les noix du noyer sans se voir
Menterie Les battages treize mois dans l’année (enq.) Mme Gibelet raconte un conte de mensonge sous forme de dialogue dans lequel un homme raconte qu’il moissonnait treize mois dans l’année.
Menterie A la guerre (enq.) Mme Gibelet raconte un conte de mensonge sous forme de dialogue dans lequel un homme raconte que l’infanterie lui est passé dessus sans le voir.
Utilisation de végétaux pour faire de la musique Mme Gibelet évoque la fabrication d’instruments de musique avec une feuille de lila et une paille de seigle.
Dicton sur l’avancée des jours Mme Gibelet enonce un dicton sur l’avancée des jours.
Remède au mal de dents : pousse d’aubépine Mme Gibelet évoque l’utilisation d’un remède contre le mal de dent à base d’aubépine. Elle est aidée de Mme Déméocq.
Remède au mal de dents : l’ail. Arrachage par un maréchal ferrant Mme Gibelet et Mme Déméocq évoquent des remèdes pour le mal de dents à base d’une gousse d’ail...ou aller se faire arracher les dents par le maréchal ferrant !
Arrachage de dents par un Maréchal ferrant A propos du maréchal Périgord qui arrachait la dent en l’attachant SUITE de l’item précédent
Remède pour l’influenza. Mme Gibelet évoque des remèdes pour guérir la grippe à base de choux.
Remède pour attirer l’humeur : le saint bois Mme Gibelet et Mme Déméocq évoquent la purification du sang de personnes (humeur) à base d’application de saint-bois sur le bras. Tout le monde ne pouvait pas le faire.
Remède pour attirer l’humeur : onguent de mouche Mme Gibelet et Mme Déméocq évoquent un onguent pour tirer l’humeur, à partir d’un sorte de mouche.
Récolte du jus de sangsues. Remède contre les furoncles : jus d’aigremoine Mme Gibelet évoque les sangsues qu’il fallait ramasser et conserver pour faire des remèdes. Il fallait du jus d’aigremoine pour guérir les furoncles. Mme Déméocq ajoute des informations de temps à autre.
Se faire conjurer pour un mal. Mme Gibelet évoque le fait de se faire conjurer pour une entorse ou une brûlure. Elle parle d’un homme qui disait être malade à force d’avoir conjuré beaucoup de maux chez d’autres.
Conjurer l’action d’une sorcière Mme Gibelet évoque une femme qu’elle a connue, considérée comme une sorcière et énonce la formulette qu’il fallait prononcer en passant devant chez elle pour conjurer les sorts.
Dialogue pour dire qu’une oie est malade Mme Déméocq énonce la formule qui servait à dire d’une oie qu’elle est malade.
Dicton météorologique sur la chouette, le crapaud, la belette (doc.) Mme Gibelet énonce des dicton météorologiques sur la chouette, le crapaud et la belette.
Ne pas laver le jour des cendres Mme Gibelet raconte une anecdote à propos des paroles d’une femme à sa mère qui lavait des draps le jour des cendres.
Rassemblements de chats le jour du mardi-gras Mme Déméocq raconte une croyance autour des rassemblements de chats à la croisée d’un chemin de Cuhon, pour danser le jour du mardi-gras.
Coutumes de mardi-gras à Cuhon Mme Déméocq évoque la coutume de mardi-gras des vignerons qui allaient tirer une vache pour la déchirer en deux, après avoir mangé, puis qui allaient manger des crèpes et boire un verre à toutes les maisons. Elle raconte également succinctement les bals qu’il pouvait y avoir ainsi que les déguisements d’enfants. Notes de Pierre Morin à propos de ce témoignage : - lors d’une autre enquête la vache était un des vignerons qu’on ramenait ivre chez lui sur une civière, manière d’enterrer mardi-gras. - Mme Deméocq faisait l’école buissonnière, elle fut placée à Champigny-Le-Sec chez les bonnes sœurs pour sa scolarité par ses parents. Elle n’a donc pu profiter de cette période où les enfants du village faisaient Mardi-gras en se déguisant. - Mme Deméocq, de renommée très timide par son problème d’œil ne devait pas sortir beaucoup pour aller au bal
Bals pendant le Carême lié à des croyances. Mme Déméocq et Mme Gibelet évoquent les bals pendant le Carême ainsi que la croyance selon laquelle les pies / ajhasses avortaient si on y allait. L’enquêteur interroge les informatrices sur les chansons et contes liés aux chats.
Le pauvre soldat qui revient de guerre (Coi.) / Le retour du mari soldat : trois enfants (Laf.) Mme Déméocq interprète un fragment de la chanson Quand un soldat revient de guerre.
Mariage de Mme Déméocq : musiciens, météo, déplacements,… Mme Déméocq évoque son mariage : météo pluvieuse, musiciens de noce, déplacement à pieds sous la pluie sur la route nouvellement pavée.
Nous sommes venus ce soir (Coi.) / La chanson de la mariée (Laf.) Mme Déméocq interprète un fragment de la chanson de mariage Nous sommes venus ce soir du fond de nos bocages.
Le petit mari / A Le mari pris pour une souris (Coi.) / Le petit mari (pro parte) (Laf.) Mme Déméocq interprète une partie de la chanson du petit mari dans laquelle une femme se fait marier à un petit mari que le chat prend pour une souris et mange.
Récquisitons de chevaux et les permissions pendant la guerre 1914-1918 Mme déméocq évoque les réquisitions de chevaux lors de la guerre 1914-1918, chez elle vers Mirebeau. Elle raconte les rares permissions de ses beau-frères et le fait qu’ils n’avaient pas beaucoup de nouvelles d’eux ni de ce qui se passait au front. Suite de la discussion sur la bande GDC 00091
Travail des femmes et vie au village pendant la guerre 1914-1918 Mme Déméocq évoque la vie à l’arrière pendant la première guerre mondiale : le travail des femmes, les décès des maris à la guerre, le déclenchement de la guerre,… Suite de la discussion de l’enquête commencée sur la bande GDC 00089
Explication de la cinquième figure du quadrille Mme Déméocq explique la danse de la cinquième figure du quadrille. Note de Pierre Morin : il s’agit plutôt de la poule que de l’avant deux
Explication du pas d’été et air fredonné Mme Déméocq explique la danse du pas d’été et en fredonne un air. Notes de Pierre Morin : - Mme Déméocq chante l’air du pas d’été, joué aussi par Roger Manceau et nommé « pas d’été de Verrue » par les Gens de Cherves - Ce document confirme le fait que cet air de pas d’été était très populaire à une certaine période dans une assez large région du Mirebalais, mais aussi que c’était les générations avant Mme Deméocq qui l’ont dansé.
Sautez don vous ne sautez guère (enq.) - Informations sur la gatinelle et la danse de l’ours Sur l’incitation de l’enquêteur, Mme Déméocq évoque la Gatinelle, danse qu’elle a vu danser par sa grand-mère. Son mari l’a aussi dansé. Elle chante le refrain « Sautez don vous ne sautez guère ».
Dis don Jeannette, t’as tou fait dou bi mon ami (enq.) - Informations sur la danse de l’ours Mme Déméocq chante Dis moi donc Jeannette, l’air chanté de la danse de l’ours, qu’elle dansait à l’école et parfois pour les noces.
Le brisquet (enq.). Explication de la danse Mme Déméocq chante la chanson pour danser le Brisquet, qu’elle dansait parfois aux noces. Elle n’a jamais vu de danses avec des bâtons Note de Pierre Morin : « ne pas savoir quoi faire » veut-il dire qu’ils s’ennuyaient ou alors qu’ils cherchaient une autre danse à faire et qu’ils dansaient le Jean Brisquet ?
Informations sur la scottish, la danse de l’ours et d’autres danses Mme Déméocq évoque la scottish qu’elle sautait, puis la danse de l’ours qu’elle dansait à l’école. Elle ne connaît pas la bourrée ou la limousine.
Ô grand Guillaume, as-tu bien déjeuné ? (Coi./Laf.). Explication de la danse. Mme Déméocq explique comment se dansait la ronde à embrasser « Bonjour Guillaume as-tu bien déjeuné »
Le déjeuner oublié - La danse du troupeau (Coi.) / Les moutons égarés (Laf.) (fragment) L’enquêteur incite Mme Déméocq à chanter une ronde. Celle-ci se met à chanter Quand j’étais chez mon père.
Ah ! Le sot berger (Coi.) / L’occasion manquée par le berger (Laf.) (fragment) Mme Déméocq interprète quelques couplets de la chanson Chez nous nous étions trois filles. L’enquêteur propose des paroles à l’informatrice afin qu’elle retrouve la mémoire. Mme Déméocq chante de nouveau la chanson.
Gloire, gloire à jamais à la liqueur vermeille (enq.) Mme Déméocq interprète la chanson « Gloire gloire à jamais à la ligueur vermeille ». Cette chanson, aussi appelée La chanson du vin faisait partie des chansons chantées par les écolier avant la première guerre mondiale.
La beauté à quoi sert-elle ? (Coi.) / La fille au miroir (Laf.) (fragment) Mme Déméocq inteprète quelques couplets de la chanson Entre Paris, Saint-Denis, La Rochelle dans laquelle un jeune homme choisi la plus belle de trois filles et l’emmène à une fontaine. Elle ne se souvient plus d’une partie des paroles malgré les tentatives de l’enquêteurs pour stimuler sa mémoire.
Le pauvre soldat qui revient de guerre (Coi.) / Le retour du mari soldat : trois enfants (Laf.) (fragment) Mme Déméocq interprète le début de la chanson Quand le soldat revient de guerre. Elle ne se souvient pas de la suite.
Combien vendez-vous vos oignons (Coi.) / Ronde des oignons (Laf.) (fragment) Mme Déméocq chante les premiers couplets de la ronde à choisir Asseyons sur les oignons la Marion.
Si l'on me bat, je m'en irai (enq.)(fragment);Rengaine pour se moquer de quelqu'un qui est malade (enq.) Mme Roy recherche puis chante un fragment de chanson ayant pour refrain « Devenez-vous promenez-vous ». Elle évoque également une regaine qui était pronnoncée lorsque quelqu’un disait qu’il était malade mais ne l’était pas en réalité.