Item : Récolte du jus de sangsues. Remède contre les furoncles : jus d’aigremoine

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Général

Titre
Récolte du jus de sangsues. Remède contre les furoncles : jus d’aigremoine
Traduction(s) titre(s)
A propos des sangsues Le jus d’aigremoine contre la furonculose
Enquête
Témoignages sur la médecine populaire par Mme Gibelet et répertoire de chants à danser de Mme Déméocq et Mme Gibelet – Visite 6 – Mirebeau 1973 [FR]
Description

Mme Gibelet évoque les sangsues qu’il fallait ramasser et conserver pour faire des remèdes. Il fallait du jus d’aigremoine pour guérir les furoncles. Mme Déméocq ajoute des informations de temps à autre.

Personnes

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Mirebeau, Poitiers, Vienne
Langues
Français du Poitou
Contexte d'enregistrement
Chez l'habitant

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0010_0006_017
Cote de l'item dans l'institution partenaire
GDC 00012a piste 1 début - Item 17

Données techniques

Durée estimée
00:03:10

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Témoignage

Texte/Paroles

Paroles

Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)

C’était à Brie (79), à côté de Sauzeau, il y avait des grands marais et je ne peux pas dire le nom... Le Guémard (le nom des marais), il y a le Chardonneret aussi : une grosse propriété où ils ne pouvaient pas cultiver, alors ils avaient des vieux chevaux qu’ils mettaient là dedans pour attraper les sangsues. C’était eux qui vendaient les sangsues.... ils les vendaient aux apothicaires.... Ils les mettaient dans une bouteille... avec une étamine qu’on mettait dessus (comme du canevas), c’était une grosse mousseline, ça faisait comme les compresses... Pour les faire dégorger, dans une assiette, on mettait deux miettes de sel là, elles allaient pour y goûter. Elles se retiraient brusquement et là tout le sang sortait. C’est comme ça qu’on les faisait dégorger. D’autres, c’était dans la cendre (de bois) mais ça n’en finissait pas.... Avec deux grains de sel à juste y toucher, hop ! ça partait.
Il fallait boire du jus d’aigremoine.... On le faisait bouillir comme une tisane. C’était contre la furonculose. Ca faisait du bien, une bonne soeur de Mirebeau qui l’avait ordonné et on l’a fait pour mon mari, ça a fait bon effet. Il a perdu ses furoncles et ça faisait baisser la tension. En ce temps-là on ne parlait pas de tension, mais on disait : il aura pas de congestion.

Voix/Instruments