Item : Récolte du jus de sangsues. Remède contre les furoncles : jus d’aigremoine
Général
- Titre
- Récolte du jus de sangsues. Remède contre les furoncles : jus d’aigremoine
- Traduction(s) titre(s)
- A propos des sangsues Le jus d’aigremoine contre la furonculose
- Description
Mme Gibelet évoque les sangsues qu’il fallait ramasser et conserver pour faire des remèdes. Il fallait du jus d’aigremoine pour guérir les furoncles. Mme Déméocq ajoute des informations de temps à autre.
Personnes
- Enquêteurs
- Pierre Morin
- Informateurs
- Marie Déméocq
- (Mme) Gibelet
Indications géographiques et culturelles
- Langues
- Français du Poitou
- Contexte d'enregistrement
- Chez l'habitant
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0010_0006_017
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC 00012a piste 1 début - Item 17
Données techniques
- Durée estimée
- 00:03:10
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)C’était à Brie (79), à côté de Sauzeau, il y avait des grands marais et je ne peux pas dire le nom... Le Guémard (le nom des marais), il y a le Chardonneret aussi : une grosse propriété où ils ne pouvaient pas cultiver, alors ils avaient des vieux chevaux qu’ils mettaient là dedans pour attraper les sangsues. C’était eux qui vendaient les sangsues.... ils les vendaient aux apothicaires.... Ils les mettaient dans une bouteille... avec une étamine qu’on mettait dessus (comme du canevas), c’était une grosse mousseline, ça faisait comme les compresses... Pour les faire dégorger, dans une assiette, on mettait deux miettes de sel là, elles allaient pour y goûter. Elles se retiraient brusquement et là tout le sang sortait. C’est comme ça qu’on les faisait dégorger. D’autres, c’était dans la cendre (de bois) mais ça n’en finissait pas.... Avec deux grains de sel à juste y toucher, hop ! ça partait.
Il fallait boire du jus d’aigremoine.... On le faisait bouillir comme une tisane. C’était contre la furonculose. Ca faisait du bien, une bonne soeur de Mirebeau qui l’avait ordonné et on l’a fait pour mon mari, ça a fait bon effet. Il a perdu ses furoncles et ça faisait baisser la tension. En ce temps-là on ne parlait pas de tension, mais on disait : il aura pas de congestion.