Le père de René, Victor Doublet, faisait autant de bruit avec ses pieds et sa bouche qu’avec son violon.
Lorsqu’on jouait des quadrilles, lorsque les danseurs n’étaient pas ensembles, il criait “Allez, aux autres !”. Il battait la pulsation au pied et chantait en même temps.
René Doublet bat la pulsation discrètement avec son pied dans le soulier pour que ça ne s’entende pas, car “c’est disgracieux”.
Albert Garnier avait été réprimandé au régiment pour avoir frappé la pulsation au pied.
M. Jaguenaud [orth.?], du moulin de Riolet près de Saujon (un des clarinettistes du groupe de folklore dans lequel jouent René Doublet et M. Bocquet), bat la pulsation au pied.
M. Robinet de Saint-Romain-de-Benet joue du piston dans un [autre ?] groupe folklorique. Il est meunier et rebouteux.
René Doublet est en possession de partitions éditées par Margueritat (21 Boulevard Bonne-Nouvelle, Paris).
Discussion sur les droits d’auteur. René Doublet et ses collègues musiciens ne s’en sont préoccupés qu’après la Première Guerre mondiale.
Discussion sur La Boulangère, cinquième figure du quadrille, gratuite. Elle était jouée 2 ou 3 fois lorsqu’il n’y avait pas beaucoup de monde. Aux frairies, on ne la jouait pas : il fallait surtout des danses payantes.
Au groupe folklorique dans lequel joue René Doublet, on joue un air de Dupeyrat, la polka russe, la polka des lapins, le bal breton, la polka piquée...
Avant le groupe folklorique, René Doublet avait déjà joué le bal breton, la polka piquée (vers 1913), la valse parisienne. Ces danses étaient surtout jouées aux mariages “pour les vieux”.
Emilien Doublet n’a entendu et dansé “Le Rousti” qu’à La Vallée, à son groupe folklorique. Un cousin musicien de La Vallée lui avait donné la partition de cet air, alors intitulé “La Valse chinoise”.
René Doublet a commencé à jouer aux bals et aux mariages vers 14 ans. On lui demandait des danses plus anciennes comme La [Bertoune ou Bortoune], transmises oralement (sifflées, jouées). Ces danses se faisaient fois dans la soirée.
René Doublet joue la La [Bertoune ou Bortoune] à l’accordéon.
Au groupe folklorique, il joue de l’accordéon et du violon. Il préfère le violon.
Au groupe folklorique, Jagueneau joue très fort de la clarinette.
D’après René Doublet, le clarinettiste Robert Bocquet est le meilleur musicien d’entre eux. Robert Bocquet joue dans n’importe quelle tonalité et chante très bien.