René Doublet se souvient qu’ils fabriquaient des pétoires avec un morceau de sureau de 25 cm de longueur. Avec un système d’air comprimé, on envoyait le bouchon à 10 mètres.
Ils faisaient également des arbalètes.
René et Emilien Doublet ont participé à un charivari.
Le charivari avait lieu lorsqu’une jeune personne se mariait avec un veuf ou une veuve. On disait qu’on allait “corner” les futurs mariés.
On utilisait toutes sortes d’instruments : cornemuses (qui désigne ici des cornes des marchands de moules), vieux chaudrons, casseroles, arrosoirs sur lesquels on tapait.
Le charivari avait lieu 8 ou 10 jours avant le mariage, généralement chez la jeune personne célibataire, et durait jusqu’à ce que les parents des mariés sortent pour payer un verre.
Récit d’un charivari en 1924 ou 1925. René Doublet a joué de la musique au mariage qui l’a suivi.
Après la Première Guerre mondiale, la tradition de jouer de la musique aux noces était un peu perdue.
Récit d’après une histoire de Tourneau [orth.?], musicien de Champagne au mariage de M. Brunet à Pont-l'Abbé-d'Arnoult, il y 60 ans. Les deux musiciens jouaient à la sortie de l’église pour mener le cortège.
René Doublet trouvait que ce musicien jouait très fort, mais très faux. Il trouve que M. Robinet également joue faux. Il dit avoir moins travaillé la méthode qu’Ernest Peluchon.
À 21 ans en sortant du régiment, René Doublet dit qu’il jouait mieux qu’aujourd’hui.