Est allée à l’école à l’âge de 8 ans. Née en 1887 à la Menounière dans la maison où est né son fils, la maison était faite deux ans avant que Cécile Marot naisse.
Elle allait à l’école de Saint-Pierre, faisait la route à pied, elle précise qu’elle était boiteuse mais qu’elle “courait encore plus fort que les autres”. N’avait pas de mauvaises notes mais était déjà bavarde, elle dit avoir “la langue prime”. Elle a chanté dès la première année d’école pour les prix dans la salle Eldorado de Saint-Pierre d’Oléron, c’était des monologues. Habillée en vieille paysanne avec des lunettes. Sa maîtresse était dans les coulisses. Elle fit les concours tous les ans, même partie de l’école à 15 ans.
A chanté les chants d’Eglise lors de sa communion et a eu son certificat à 12 ans.
Sa maman n’était pas issue d’une famille très aisée mais son père était plus aisé, était tonnelier. Il lui acheta un piano à la Rochelle - 800f (toute la récolte de vin). Cécile a donc appris la musique et chantait en musique. Puis a fait de la couture pendant 18 mois et a continué à prendre des leçons de piano avec d’autres jeunes filles à Saint-Georges.
À 16 ans sa maman est tombée malade et Cécile a arrêté de prendre des leçons de piano mais a continué à chanter.
Travaillait comme couturière.
S’est mariée en 1910, elle a fait elle-même sa robe. Son mari est venu vivre avec elle chez ses parents. Elle a habillé 22 mariées après sa noce.
Raconte des anecdotes avec sa maman.
Sa maman et son papa ne chantaient pas. Elle évoque un certain Victor qui chantait beaucoup.
Imite ce que les laboureurs chantaient pour les boeufs, criaient et juraient pour encourager et commander les boeufs. M. Marot raconte “Aï !“ pour les faire avancer et “Wo” pour les faire s'arrêter. Les boeufs avaient des noms.