Item : Hémogine (enq.)
Général
- Titre
- Hémogine (enq.)
- Description
Providence Bouteau interprète une chanson de table "Hémogine" qui raconte le départ d'un guerrier pour la Palestine. Il dit à Imogine pleurant qu'elle aura bientôt un autre amant. Elle lui dit qu'elle ne l'oubliera jamais et lui sera toujours fidèle.
Personnes
- Informateurs
- Providence Bouteau
Indications géographiques et culturelles
- Langues
- Français
- Contexte d'enregistrement
- Chez l'habitant
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_ATP_0004_0002_030
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- MUS1956.10.60
Données techniques
- Durée estimée
- 00:03:46
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Chanson
Texte/Paroles
- Paroles
Une fois disait un guerrier
À l'intéressante Hémogine :
- Il faut que je suis chevalier,
Je pars pour la Palestine.- De t'oublier non, non jamais
Cher Alonzo, répond la belle.
Morte ou vivant je t'aimerais,
Je te serais toujours fidèle.
Si je fais un parjure à ma foi
Que le jour de mon mariage
Assis à table auprès de toi
Que mes yeux revoient ton image.Douze mois se sont écoulés
Un baron d'une autre origine
Par ses présents s'en est allé
Demander la main d'Imogine.Il est accepté pour époux.
La fête arrive elle est brillante
Mais Alonzo est oublié,
Ce sont les bijoux qui l'enchantent.L'heureux festin va commencer
Pour fêter l'épouse nouvelle.
A chacun vient de se placer
Une étranger vient auprès d'elle.Il avait le casque si bas
Afin que chacun l'examine
Mais Imogine ne disait rien.
Elle fixait toujours immobile.D'un ton qui annonce la frayeur
A l'étranger droit elle s'adresse :
- Levez votre casque seigneur
Et partager votre allégresse.Le casque levé à tous les yeux
C'est un fantôme épouvantable !
Tout le monde saisi de frayeur
S'empresse de quitter la table.C'est ce fantôme d'Alonzo
Qui a pris par dessous son heaume
Et l'emmena dans son tombeau
En disant qu'elle était sa femme.Le baron était si chagrin
Ne pouvant suffire à se perte.
N'y a rien depuis ce jour là
Qui habite la salle déserte.Imogine revient tous les ans
Dans son habit de mariée,
Poussant des cris, aussi frappant,
Disant mon âme est embrasé.- De t'oublier non, non jamais