Item : C'était un petit pèlerin, à la guerre s'en est allé (enq.)

Général

Description: Philomène Commard interprète un chant de table "C'était un petit pèlerin" qui raconte le meurtre d’un pèlerin par sa mère. Elle ne le reconnaît pas et veut voler son argent alors qu’il fait halte dans son auberge pour la nuit. L'informatrice tient cette chanson des galants de ses sœurs.

Lieux: La maison rouge, rue de la Maison Rouge, Le Francois, Barbâtre, Les Sables-d'Olonne, Vendée, Pays de la Loire, France métropolitaine, 85630, France

Paroles

C'était un petit pèlerin
A la guerre s'en est allé,
S'en est allé pour 14 ans
Sans revenir chez ses parents.

Mais tout au bout des 14 ans
Demande un congé à son maître :
- Mon maître donnez-moi mon congé
Chez mes parents je veux aller.

Mais quand ça fût le matin jour
Le pèlerin se mit en route.
- Oh d'un bonjour madame Sion
Logeriez-vous un gros marchand ?

Des gros marchands nous en logeons,
Des gros marchands des gens de guerre,
Dans une auberge bien assurée
N'ayez point peur d'être tué.

Mais quand ça fût sur les minuits
L'hôtesse réveilla sa servante :
- Tuons, tuons le gros marchand
Nous aurons tous son or et son argent.

Mais quand ça fût le matin jour
Sa soeur vient faire la visite :
- Oh d'un bonjour ma chère soeur
N'as-tu point vu mon cher neveu ?

Ton cher neveu je ne l'ai point vu,
Point de neveu dans cette ville.
Voilà 14 ans qu'il est parti
On ne sait s'il est mort ou en vie !

Sa soeur n'a pas voulu la croire,
Monta dans la plus haute chambre.
Dessus le lit leva le rideau
Elle le vu coupé par morceaux.

Qu'as-tu donc fait méchante soeur
Ton lit est tout couvert de crime ?
Tu as tué ton cher enfant !
Ton lit est tout couvert de sang !

Si j'ai tué mon cher enfant
Mon corps en sera la victime.
Si je l'ai tué, si je l'ai brisé,
Mon corps en sera massacré.