Personne : Commard Philomène

Prénom
Philomène
Nom
Commard
Civilité(s)
Mme
Alias

Rôles

Informateur

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Philomène Commard est née dans la maison de famille qu'elle habite encore aujourd'hui. Ses parents étaient de Barbâtre, sa mère chantait et son père un peu également. Elle a un cahier de chansons que ses sœurs ont fait avec les nouvelles chansons, les chansons de danses n'y sont pas. Elle a été à l'école jusqu'à ses 12 ans mais la manquait souvent pour aller garder les vaches. C'est la plus jeune fille de sa famille, elle ne s'est pas mariée. Elle connait des romances, des chansons régionalistes rigolotes en patois (de Challans), des chansons de la Grande Terre (le continent) et des chansons de danses.
Date de naissance patielle : 1896-XX-XX

URI

Contributions

Informateur

Item Description
C'est une veuve intéressante (enq.) Philomène Commard interprète une romance "C'est une veuve intéressante" dans laquelle un amant tente de convaincre une veuve de se marier avec lui. Philomène Commard tient ce chant du cahier de ses sœurs.
J'm'ai fait une maîtresse par amitié (enq.) Philomène Commard interprète une chanson de danse "J'm'ai fait une maîtresse par amitié" qui raconte l’histoire des métamorphoses, la fille se transforme pour échapper au gars qui se transforme alors à son tour pour la poursuivre.
Je suis la délaissée (enq.) Philomène Commard interprète un chant de table "Je suis la délaissée" qui raconte un adultère, un meurtre et un suicide. Une fille trompée par son amant le tue de fureur et se tue ensuite. Philomène Commard chante une partie de la chanson puis cherche ses paroles, quelqu'un lui lit les paroles de son cahier pour qu'elle puisse continuer de chanter.
Par un matin m'y lève, plus matin que le jour (enq.) Philomène Commard interprète une chanson de danse "Par un matin m'y lève, plus matin que le jour" dans laquelle une fille rencontre son amant en allant cueillir des choux. La mère de la fille les voie et vient leur donner des coups avec son bâton.
L'autre jour dans la plaine (enq.) Philomène Commard interprète un chant de table "L'autre jour dans la plaine" dans lequel un chasseur rencontre une fille en colère contre son garde moulin. Comme il propose de l’aider, elle cherche à savoir son nom et finit par se rendre compte qu’il est son amant du temps passé. Philomène Commard tient cette chanson des galants de ses sœurs, elle l'a apprise quand elle avait 6 ans.
Je suis délaissée dans amant (enq.) Philomène Commard interprète un chant de table "Je suis délaissée sans amant, fillette depuis peu de temps" dans lequel une fille part au couvent comme son amant ne revient pas du régiment. Quand celui-ci revient il part la chercher au couvent, il se fait passer pour mort pour réussir à l’enlever. Philomène Commard à appris cette chanson de son beau-frère qui aurait 80 en 1956.
Mon père avait un coq qui se nommait Martin (enq.) Philomène Commard interprète une chanson de danse "Mon père avait un coq qui se nommait Martin" dans laquelle un coq se nommant Martin se fait tuer par un homme. On donne le coq a manger aux voisins et au curé qui se mange la main tellement il trouve ça bon. Philomène Commard fait des arrêts pour chercher ses paroles. Ce serait une chanson de danse "en carré".
La ferme des lilas (enq.) Philomène Commard interprète un chant de table, une romance "La ferme des lilas" qui évoque une blanche métairie nommée la ferme des lilas qui héberge les soldats allant à la guerre. Philomène Commard a appris cette chanson avec les couturières du pays. C'était sa chanson, elle plaisait aux noces.
Au derrière de chez mon père (enq.) Philomène Commard interprète une chanson de danse "Au derrière de chez mon père" dans laquelle trois filles se reposent sous un pommier doux en discutant de l’ami doux de l’une d’elle. Philomène Commard a appris cette chanson en allant au bal. Elle fait un arrêt au milieu de la chanson puis reprend.
C'était un petit bonhomme qui se nommait Charles Tou (enq.) Philomène Commard interprète une chanson de danse "C'était un petit bonhomme qui se nommait Charles Tou" dans laquelle un bonhomme cherche à vendre sa femme pour 5 sous au marché. Se chante sur le même air que la chanson précédente (cf. item UPOI_ATP_0004_0005_009).
C'était un petit pèlerin, à la guerre s'en est allé (enq.) Philomène Commard interprète un chant de table "C'était un petit pèlerin" qui raconte le meurtre d’un pèlerin par sa mère. Elle ne le reconnaît pas et veut voler son argent alors qu’il fait halte dans son auberge pour la nuit. L'informatrice tient cette chanson des galants de ses sœurs.
Les filles voici le mois de mai, que nos amants vont arriver (enq.) Philomène Commard interprète une chanson de danse "Les filles voici le mois de Mai, que nos amants vont arriver" dans laquelle il est question de jalousie entre un amant et sa maîtresse. L’amant s’inquiète à son retour que sa belle en aime un autre alors que celle-ci lui a promis de l’attendre et de l’aimer.
Connaissez-vous Messieurs, Mesdames, le sot qui m'a demandée (enq.) Philomène Commard interprète une chanson de danse "Connaissez-vous Messieurs, Mesdames, le sot qui m'a demandée" dans laquelle une personne se moque du sot qui l’a demandée en mariage sans savoir sa volonté. Philomène Commard précise que c'est un chant de danse pour aller vite "quand on avait pas le temps, c'était tout de suite fait".
Marguerite sur le bord de l'eau en cherchant des coquilles (enq.) (fragment) Philomène Commard interprète une chanson de danse "Marguerite sur le bord de l'eau" où il est question de Marguerite qui ramasse tant de coquilles qu’elle s’endort au bord de l’eau. A son réveil elle aperçoit un navire et espère que son amant sera dedans. Philomène Commard ne chante pas la chanson en entier, elle s'arrête car elle ne sait plus les paroles.