Item : L'eau et le vin (enq.)

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Général

Titre
L'eau et le vin (enq.)
Traduction(s) titre(s)
Hélas que tu es folle disait le vin à l'eau (inc.)
Enquête
Noces Gendron-Bouchereau – Après le repas, répertoire de Joseph Boucard et Joséphine Fradet - L'Epine 1956 [FR]
Description

Joséphine Fradet interprète "L'eau et le vin" qui est un dialogue entre le vin et l’eau qui se disputent pour savoir qui est supérieur à l’autre. Joséphine Fradet a appris cette chanson quand elle avait 14 ans environ.

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Port-de-la-Meule
Langues
Français
Contexte d'enregistrement
Chez l'habitant

Données d'archivage

Cote
UPOI_ATP_0004_0008_001
Cote de l'item dans l'institution partenaire
MUS1956.10.150

Données techniques

Durée estimée
00:03:10

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Chanson

Texte/Paroles

Paroles

Hélas que tu es folle disait le vin à l'eau !
Toujours tu cours, tu voles le long de ces ruisseaux.
De même qu'une errande toujours tu suis la pente
Du moins imite moi.
Car l'homme sans mélange me donne des louanges
Milles fois plus qu'à toi. (bis)

Mais l'eau avec sagesse sitôt répond au vin :
- Tu parles avec hardiesse dis-moi petit mutin ?
Apprends que je suis belle ancienne et non nouvelle,
Je fais la propreté.
Toi tu terrasses l'homme dans le siècle où nous sommes,
Tu le rends hébété. (bis)

Je terrasse et j'hébète les hommes imprudents
Qui veulent me faire tête à moi qui suis puissant.
Tu n'es qu'une cruelle quoique tu parais belle
Aux yeux de plusieurs.
S'ils vont à la fontaine pour boire à grande haleine
Tu affaiblis leurs coeurs.

J'arrose les campagnes, les plantes et les jardins,
Les collines, les montagnes fais moudre les moulins.
Je réjouis le monde, le juste aussi j'inonde
Par mes attraits charmants.
Toi toujours variable, tu es insupportable,
Sujette au changement.

Au royaume d'Espagne je suis d'un grand renom.
En Bourgogne, en Champagne l'eau révèle mon nom.
En France, en Italie et jusqu'en Hongrie
A la table des grands.
Jusqu'au Saint Sacrifice je suis dans le calice,
Toujours au premier rang.

Je sers aussi la messe au nom du Saint agneau.
Je sers dans le commerce portant de grands vaisseaux.
Et jusqu'au Saint baptême toi tu n'es pas de même
Tu rends l'homme aux abois.
Tous les jours sans relâche, je relave les tâches
Qui sont faites par toi.

L'homme avec grande instance pour moi offre des voeux,
Réclame ma présence au monarque des cieux.
Je te suis supérieure et non inférieure
Par mon flux et reflux.
Mais loin de me comprendre je pourrais me morfondre
Ainsi ne parle plus !

Voix/Instruments