Personne : Guillot Yacinthe

Prénom
Yacinthe
Nom
Guillot
Civilité(s)
M.
Alias

Rôles

Informateur

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Yacinthe Guillot serait né entre 1892 et 1895. Sa carrière de fonctionnaire à Poitiers serait semble-t-il comme spécialiste du recensement militaire. Avant sa carrière à Poitiers, il a été cultivateur.
Date de naissance partielle : 1892/1895-XX-XX

URI

Contributions

Informateur

Item Description
Les origines de Yacinthe Guillot. Jeu de billes : la tirondelé Informations biographiques sur Yacinthe Guillot. L'enquête se poursuit sur les explications du jeu de la tirondelé, un jeu de billes.
Formulette pour fabrication d’anche en seigle : Languète, languète, piquête (enq.) M. Guillot explique ce qui devait être dit lors de la fabrication d’un instrument de musique avec du seigle (vert) : une formulette était chantée au moment de la fabrication pour permettre à l'instrument de fonctionner correctement.
Lutherie buissonnière : la lulu M. Guillot explique comment fabriquer la "lulu" à partir d'un brin de sureau.
Jeu de barres : la varloupe ou vrloupe L'enquêtrice interroge M. Guillot sur le jeu des barres qu’il appelait la "varloupe" ou "vrloupe"
Tour de force des battages : monter un sac avec ses dents M. Guillot raconte une anecdote sur un monsieur qui a réussi à monter plusieurs sacs uniquement à l'aide de ses dents lors des battages.
J'ai vu un coucou (enq.) M. Guillot chante le refrain "J'ai vu un coucou" et explique que cette chanson était chantée par un homme aujourd’hui décédé (François Reau), au moment de monter le bouquet sur le paillé (lors des battages).
Incidence de la lune sur la taille de la vigne M. Guillot donne des indications sur la taille de la vigne selon la phase de la lune. Il explique également ce que l'on devait semer ou faucher selon la période.
Croyances sur le persil et l’hosannier (pied de buis) Sur demande de l’enquêtrice, M. Guillot relate une croyance en lien avec l’arrachage du pied d'hosannier (ou buis).
Anecdote : le diable délogé de la cave par le curé M. Guillot raconte l’histoire d'un homme dans la cave duquel le diable serait venu. C’est le curé, accompagné d’un enfant de choeur (futur sacristain) qui l’aurait délogé. Enregistrement en lien avec l'item suivant : UPOI_GDC_0008_0009_010
Histoire du sacristain et dons particuliers M. Guillot évoque le sacristain dont il est question dans l'enregistrement précédent. Il évoque également les dons possédés par chacun mais pas nécessairement connus. Enregistrement en lien avec l'item précédent : UPOI_GDC_0008_0009_009
La cloche qui repousse l'orage et la collecte du sacristain M. Guillot et sa fille évoquent une cloche que tirait le sacristain pour éviter les orages. C'était une cloche bien spécifique. Si la cloche avait été actionnée, le sacristain passait avec son baluchon de grain à la Pâque d'après pour recevoir des offrandes. Pierre Morin apporte des précisions dans sa transcription: "A ce sujet M. Métayer précise que ce n’est pas la petite cloche qui chassait l’orage, mais la grosse. D’ailleurs la petite cloche qu’on nommait Augustine n’avait été installée qu’au 19e siècle puisque son grand-père avait été le parrain de la cloche. Il précise également que Mougon, le sacristain, tout trouillard qu’il était, se levait même la nuit, dès qu’il entendait les grondements de l’orage et qu’il allait avec sa petite bougie sonner la grosse cloche. Il y allait systématiquement. « D’ailleurs, il faut bien remarquer continue M. Métayer, que lorsque le sacristain sonnait la cloche, Cuhon n’a jamais connu de grands désastres, alors que les communes environnantes ont eu des dégâts. De plus, lorsque le sacristain a arrêté son service, Cuhon a connu de gros orages avec des dégâts… » En ce qui concerne la liène, le sacristain passait parmi la population en deux circonstances. Une fois à Pâques et on lui donnait des œufs. Une autre fois, au mois d’octobre, après les battages où on lui donnait du blé, jusqu’à 10 kilos de blé."
Processions pour demander la pluie M. Guillot évoque les processions faites sans l’accord du curé pour demander la pluie. Il évoque la proccession de la Vierge de Notre Dame de Seuilly.
Les différentes croix des alentours Le gendre de M. Guillot commence à raconter que les enfants qui ne pouvaient pas marcher étaient amenés à St-Jean de Sauves. Yacinthe Guillot évoque les croix que l'on pouvait trouver dans les alentours.
Coutumes de Noël : bûche calcinée et le pain de noël Évocation d'une bûche qu'il fallait garder dans son grenier après Noël. M. Guillot parle de la préparation du pain durant cette période de l'année. Il était vecteur de croyances particulières à la fois pour le pain de l’année, mais aussi pour les animaux, comme pour les vaches qui devaient mettre bas. La suite de l'enregistrement se trouve dans l'item UPOI_GDC_0008_0009_015
Coutume de Noël : pain suspendu dans le grenier La fille de M. Guillot lui demande de raconter l'histoire du pain qui était suspendu dans le grenier à Noël. Suite de l'item UPOI_GDC_0008_0009_014
Anecdotes sur un épicier de Mirebeau et un homme qui cherchait des truffes avec son cochon M. Guillot évoque son jeune temps : la venue de l'épicier Bidalié dans le village. Il parle aussi d'un homme venu de Mirebeau, accompagné de son cochon, pour y chercher des truffes.
Dictons liés au potager ou au jardin (enq.) M. Guillot, sa fille et son gendre énoncent des dictons sur des plantes du jardin : haricots, froment et pourpier.
Remèdes contre les problèmes de peau La famille Guillot indique différents remèdes selon les problèmes de peau que l'on peut avoir : engelures, verrues, furoncles et abcès, plaie infectée.
Remède contre le mal de gorge. Pour avoir un bon chanteur. M. Guillot indique un remède contre le mal de gorge. Il donne également une façon pour avoir un enfant bon chanteur.