Item : La cloche qui repousse l'orage et la collecte du sacristain
Général
- Titre
- La cloche qui repousse l'orage et la collecte du sacristain
- Description
M. Guillot et sa fille évoquent une cloche que tirait le sacristain pour éviter les orages. C'était une cloche bien spécifique. Si la cloche avait été actionnée, le sacristain passait avec son baluchon de grain à la Pâque d'après pour recevoir des offrandes. Pierre Morin apporte des précisions dans sa transcription: "A ce sujet M. Métayer précise que ce n’est pas la petite cloche qui chassait l’orage, mais la grosse. D’ailleurs la petite cloche qu’on nommait Augustine n’avait été installée qu’au 19e siècle puisque son grand-père avait été le parrain de la cloche. Il précise également que Mougon, le sacristain, tout trouillard qu’il était, se levait même la nuit, dès qu’il entendait les grondements de l’orage et qu’il allait avec sa petite bougie sonner la grosse cloche. Il y allait systématiquement. « D’ailleurs, il faut bien remarquer continue M. Métayer, que lorsque le sacristain sonnait la cloche, Cuhon n’a jamais connu de grands désastres, alors que les communes environnantes ont eu des dégâts. De plus, lorsque le sacristain a arrêté son service, Cuhon a connu de gros orages avec des dégâts… » En ce qui concerne la liène, le sacristain passait parmi la population en deux circonstances. Une fois à Pâques et on lui donnait des œufs. Une autre fois, au mois d’octobre, après les battages où on lui donnait du blé, jusqu’à 10 kilos de blé."
Personnes
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0008_0009_011
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC00068b piste2 - item 030
Données techniques
- Durée estimée
- 00:01:44
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur.trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur.trice(s)-
On sonnait les cloches pour chasser l’orage ?
-
Oui,… et y en a qu’une de bonne et elle y est encore, c’est la petite.
-
Mais comment est-ce qu’on arrivait à dire que c’était celle-là ?
-
Bê parce que le la connaissait, pi le la tirait…… c’était le son.
-
Qu’est ce qui permettait de dire que c’était cette cloche, là ?
-
Parce que les autres ne faisaient pas d’effet… Y avait que celle-là qui faisait de l’effet. Les autres n’en faisaient pas. Ça dépend dans le son de la cloche, ça….
(S’en suit une discussion que je ne comprends pas)…
La fille de M. Guillot parle : Quand le sacristain avait sonné la cloche pour chasser l’orage pendant les moissons (et que l’orage avait été chassé), eh bê à la Pâques d’après, i passait chercher son petit baluchon de grain… comment qu’on appelait ça ? La liène, la liène
C’est la liène qu’on appelle ça. Oh ! Il en ramassait !...i payait son pain avec, chez le boulanger…A ce sujet M. Métayer précise que ce n’est pas la petite cloche qui chassait l’orage, mais la grosse. D’ailleurs la petite cloche qu’on nommait Augustine n’avait été installée qu’au 19e siècle puisque son grand-père avait été le parrain de la cloche.
Il précise également que Mougon, le sacristain, tout trouillard qu’il était, se levait même la nuit, dès qu’il entendait les grondements de l’orage et qu’il allait avec sa petite bougie sonner la grosse cloche. Il y allait systématiquement. D’ailleurs, il faut bien remarquer continue M. Métayer, que lorsque le sacristain sonnait la cloche, Cuhon n’a jamais connu de grands désastres, alors que les communes environnantes ont eu des dégâts. De plus, ensuite, lorsque le sacristain a arrêté son service, Cuhon a connu de gros orages avec des dégâts…
En ce qui concerne la liène Le sacristain passait parmi la population en deux circonstances. Une fois à Pâques et on lui donnait des œufs. Une autre fois, au mois d’octobre, après les battages où on lui donnait du blé, jusqu’à 10 kilos de blé.
-