Item : Autour des coiffes : cornette et coiffe féminime. Bouquet de mariage sur la cornette
Général
- Titre
- Autour des coiffes : cornette et coiffe féminime. Bouquet de mariage sur la cornette
- Description
Madame Garnier décrit le fond de la cornette puis la coiffure nécessaire afin de bien la porter. Elle évoque ensuite la parure qui accompagnait cette cornette chez les familles les plus pauvres. Une photographie se trouve dans les transcriptions fournies par Pierre Morin.
Personnes
- Enquêteurs
- Dominique Bernard
- Philippe Elion
- Jean-Louis Tissanié
- Informateurs
- Laurence Garnier
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0008_0004_004
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC00040a piste1 - item 004
Données techniques
- Durée estimée
- 00:03:07
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur.trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur.trice(s)-
Et le fond de la cornette, comment il était fait ?
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Avec une petite planche taillée en ovale et garnie dessus…
(Voir les bourrelets de la collection des « gens de Cherves » recueillis à Maisonneuve et Doux. Ici, Mme Laurence Garnier se base sur le fond de cornette qu’elle a essayé de reconstituer pour la circonstance avec son oncle M. Maitre qui a lui-même construit le morceau de bois du bourrelet – voir collection GDC.)
…et même on mettait un petit peu de tissu de couleur quand c’était des cornettes à dentelle
(on mettait également du tissu sur la forme en bois du bourrelet d’une cornette simple).
On mettait un petit peu de tissu de couleur dessous pour faire ressortir les dessins de la dentelle, mais autrement, les autres cornettes étaient toutes simples. Alors y avait le fond de bois (forme), et à l’intérieur de la cornette, du caillon on mettait un bourrelet (non donné à ce fond de cornette) qui était fait avec. Je n'sais s’il y avait un morceau d’osier fixé au fond pour mettre le chignon dans la cavité.
(Mme Garnier n’a pas analysé avec précision la fabrication du bourrelet constitué de la forme en bois sur lequel s’ajoute non point un morceau d’osier mais plutôt un petit rouleau de toile de chanvre des bourrelets recueillis (Coll. GDC). On peut cependant imaginer que le boudin soit fabriqué avec une petite tige d’osier souple recouverte de tissu mais certainement moins douce que le boudin en toile).Vous savez, quand j’ai vu les dames en cornette, elles avaient toujours des cheveux qui tombaient, mais jamais de chignon en dessous, parce que les cheveux étaient plus ou moins relevés. Alors vous savez, dans le cou, on a toujours des cheveux courts. Alors on voyait les cheveux tirés parfois, mais des petits cheveux courts qui tombaient dessous.
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Le béguin, est- ce qu’il était large ?
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Le béguin (le fond du béguin) n’était pas large, une dizaine de cm.
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Le béguin de la cornette simple était de la même grandeur ?
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Le béguin de la cornette simple était à peu près de la même grandeur. C’était tout fait dans le même modèle.
Alors, après la parure peut varier. Quand il y avait une mariée, elles n’avaient pas de toilette spéciale chez les mariées pauvres, la cornette était la même que dans les autres circonstances. Mais elles avaient un petit bouquet qui faisait peut-être 3 cm de diamètre. Alors dans ce petit bouquet (bouquet de famille d’environ 4 cm de diamètre qu’elle nous a montré lors d’une enquête), il y avait des fleurs roses et des fleurs blanches.
On pourrait prétendre parce que c’est une parure qui a plusieurs centaines d’années qu’il y avait aussi des petits rubans argentés. Parce que ce qui paraît noir maintenant, on voit dessus, par endroit des petites parcelles argentées. Pour moi la parure, c’était des petits rubans blancs et argentés
- Comment ça s’appelait ce petit bouquet ?
Mme Garnier ne s’en souvenant pas du nom de cette petite parure de mariage va demander à sa maman : Mme Fleury.
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