Personne : Bernard Dominique

Prénom
Dominique
Nom
Bernard
Civilité(s)
Mme
Alias

Rôles

Enquêteur

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Mariée Audoin, Dominique Bernard a fait partie des Gens de Cherves dès le début de l’association et est indiquée sous le nom de Dominique Bernard tout au long des documents d’enquête.

URI

Contributions

Enquêteur

Item Description
Coutumes de Noël : bûche et pain On entend les stagiaires qui sont dans la rue et qui demandent à une voisine pour entrer chez la dame qu’ils veulent enquêter. C’est là que la voisine leur dit qu’elle a 83 ans et qu’elle a une bonne mémoire. Les enquêteurs lui demandent si il y avait des coutumes pour Noël
Evocation de comptines Deux enquêtrices questionnent Mme Chataigneau à propos de comptines qu’elle pourrait connaître. Mme Chataigneau cherche mais ne se souvient pas, mis à part un fragment d’une poule sur un mur.
Coiffes et tenues portées à la fin du XIXe siècle Mme Chataigneau évoque les tenues vestimentaires qu’elle a pu voir chez les femmes et les hommes de son entourage, ainsi que les coiffes et bonnets des alentours de Gençay, là où elle a vécu. Elle invite les enquêtrices à entrer chez elle pour rencontrer son mari.
Le grenadier et la fille laide (Coi.) M. Chataigneau interprète la chanson de marche « C’était dans une jolie ville il y a de charmantes filles » dans laquelle les parents d’une jeune fille enceinte vont demander au cantonnier responsable de se marier, mais celui-ci refuse.
J’ vais vous chanter un’ chansonnette (enq.) M. Chataigneau interprète la chanson « J’vais vous chanter une chansonnette » dans laquelle un homme raconte ses rencontres avec des filles qui ont toutes un « n’importe quoi ».
Les scieurs de long (Coi./Laf.) (fragment) M. Chataigneau commence à chanter la chanson des scieurs de long mais ne se souvient plus de la totalité des paroles.
Ah ! qu’ l’envie m’y démange (inc.) M. Chataigneau interprète la gavotte de danse « Ah ! qu’ l’envie m’y démange ».
Le déjeuner oublié ou la danse du troupeau (Coi.) / Les moutons égarés (Laf.) M. Chataigneau interprète un fragment de la chanson « Quand j’étais chez mon père j’allais aux champs aux gorets » mais ne se souvient pas de la suite.
Le bouc à José (enq.) M. Chataigneau interprète quelques couplets de la chanson Le bouc à José, dans laquelle un homme et sa femme vont vendre leur bouc mais ne parviennent pas à le faire avancer. Il ne se souvient pas de l’ensemble des paroles
Le bavardage des femmes (doc.) M. Chataigneau interprète la chanson populaire de 1857 « Le bavardage des femmes » qui décrit le comportement bavard des femmes. Il s’arrête avant la fin.
T’es saoul goret, t’as bu (doc.) M. Chataigneau danse en chantonnant un air, ce qui fait rire les personnes présentes. Il chante ensuite la gavotte de danse « T’es saoul goret », en dansant.
C’est la fille de la meunière (enq.) M.et Mme Chataigeau interprète la gavotte de danse C’est la fille de la meunière. On entend des pas de danse, probablement de M. Chataigeau. La mazurka double est évoquée à propos d’un autre air.
Si tu voulais chatouiller mon lézard (enq.) Sur demande des personnes présentes, M. Chataigneau fredonne un air de scottish. Poussé par tout le monde, il la chante avec des paroles, en compagnie de sa femme : Si tu voulais chatouiller mon lézard.
Le petit ageasson (Coi.) / L'ageasson (Laf.) Mme Chataigneau évoque une offrande faite le jour de la fête-dieu. Puis M. Chataigneau interprète la chanson Au printemps la mère ajhasse dans laquelle une mère pie donne naissance à un petit. A la fin de la chanson, on entend M. chantonner un refrain qu’il avaient chanté à une mariée lors d’une noce.
Pour bien la dansa vive la limousine (enq.) M. Chataigneau interprète la gavotte de limousine « Pour bien la dansa vive la limousine ». On peut entendre des tests d’enregistrement à la fin de l’item.
Ce n’est pas toi que nous voulons (enq.) M. Soulard interprète la ritournelle de conscrits « Ce n’est pas toi que nous voulons ». On entend les enquêteurs rigoler à la fin de la chanson. Cette ritournelle était chantée par les conscrits lorsqu’ils allaient chez les filles de leur âge pour qu’elles leur donnent une poule.
Autour des coiffes : fabrication de l'amidon et montage des coiffes Laurence Garnier explique les étapes à suivre pour faire de l'amidon. Elle parle ensuite du rôle des lingères.
Autour des coiffes : travail des lingères, port et entretien des coiffes Madame Garnier explique combien étaient payées les lingères et ce qu'elles devaient faire lorsqu'elles venaient chez quelqu'un. Elle dénombre les fois où une lingère venait dans une maison chaque année.
Autour des coiffes : réchauds à charbon, repassage et montage de la cornette Madame Garnier commence par expliquer comment fonctionnaient les réchauds à charbon. Puis s'en suit une discussion autour des cornettes, de leur entretien, de ce qui y était fait par la lingère et ce qui incombait aux dames qui possédaient ces cornettes.
Autour des coiffes : cornette et coiffe féminime. Bouquet de mariage sur la cornette Madame Garnier décrit le fond de la cornette puis la coiffure nécessaire afin de bien la porter. Elle évoque ensuite la parure qui accompagnait cette cornette chez les familles les plus pauvres. Une photographie se trouve dans les transcriptions fournies par Pierre Morin.
Autour des coiffes : parure nuptiale de la cornette Madame Garnier évoque la parure sur la cornette, qui se nommait autrefois le chaperon. Elle parle du bouquet qui sert de parure sur la cornette lorsque les familles n'avaient pas d'argent et explique la façon de fixer le bouquet sur la cornette.
Autour des coiffes : protection et entretien de la cornette. Port du bonnet noir et du capot Madame Garnier explique combien de temps la cornette pouvait être portée et ce qui pouvait être fait pour la protéger. Elle évoque la pantine, qui va peu à peu remplacer la cornette. Elle parle du repassage puis raconte ce que les petites filles devaient porter et ce qui était d'usage par rapport au port de la cornette lorsque les dames étaient en deuil.
Autour des coiffes : repassage des cornettes et entretien du fer Madame Garnier explique les précautions et les préparations à faire avant de commencer à repasser le linge.
Chauffe du four : techniques pour chauffer le four et aliments M. Huet se sert du four pour montrer ce qu'il est possible d'y faire cuire tout en prenant le temps de bien expliquer la technique et les étapes à suivre afin d'obtenir un four bien chaud. Deux photographies se trouvent dans les transcriptions fournies par Pierre Morin.
Chauffe du four : fonctionnement du four et test du journal Les enquêteurs partagent un moment avec Xavier Huet, qui leur explique le fonctionnement du four et sa préparation afin d'obtenir une température adéquate. La suite de l'enregistrement se trouve dans l'item UPOI_GDC_0008_0008_003
Chauffe du four : dimension et cuisson d'aliments et type de chaleur. Faire monter son levain. M. Huet discute autour du four qui chauffe. À l'intérieur sont cuits des tartes, de la pâte à pain que des rôtis. M. Huet parle de divers thèmes tels que la difficulté de faire lever la pâte à pain l'hiver, la tâche ardue d'attraper un cochon en liberté ou encore le courage qu'avait sa grand-mère à s'occuper seule du four pour le faire chauffer et y cuire ses aliments. Suite et fin de l'item UPOI_GDC_0008_0008_002
Les origines de Yacinthe Guillot. Jeu de billes : la tirondelé Informations biographiques sur Yacinthe Guillot. L'enquête se poursuit sur les explications du jeu de la tirondelé, un jeu de billes.
Formulette pour fabrication d’anche en seigle : Languète, languète, piquête (enq.) M. Guillot explique ce qui devait être dit lors de la fabrication d’un instrument de musique avec du seigle (vert) : une formulette était chantée au moment de la fabrication pour permettre à l'instrument de fonctionner correctement.
Lutherie buissonnière : la lulu M. Guillot explique comment fabriquer la "lulu" à partir d'un brin de sureau.
Jeu de barres : la varloupe ou vrloupe L'enquêtrice interroge M. Guillot sur le jeu des barres qu’il appelait la "varloupe" ou "vrloupe"
Tour de force des battages : monter un sac avec ses dents M. Guillot raconte une anecdote sur un monsieur qui a réussi à monter plusieurs sacs uniquement à l'aide de ses dents lors des battages.
J'ai vu un coucou (enq.) M. Guillot chante le refrain "J'ai vu un coucou" et explique que cette chanson était chantée par un homme aujourd’hui décédé (François Reau), au moment de monter le bouquet sur le paillé (lors des battages).
Incidence de la lune sur la taille de la vigne M. Guillot donne des indications sur la taille de la vigne selon la phase de la lune. Il explique également ce que l'on devait semer ou faucher selon la période.
Croyances sur le persil et l’hosannier (pied de buis) Sur demande de l’enquêtrice, M. Guillot relate une croyance en lien avec l’arrachage du pied d'hosannier (ou buis).
Anecdote : le diable délogé de la cave par le curé M. Guillot raconte l’histoire d'un homme dans la cave duquel le diable serait venu. C’est le curé, accompagné d’un enfant de choeur (futur sacristain) qui l’aurait délogé. Enregistrement en lien avec l'item suivant : UPOI_GDC_0008_0009_010
Histoire du sacristain et dons particuliers M. Guillot évoque le sacristain dont il est question dans l'enregistrement précédent. Il évoque également les dons possédés par chacun mais pas nécessairement connus. Enregistrement en lien avec l'item précédent : UPOI_GDC_0008_0009_009
La cloche qui repousse l'orage et la collecte du sacristain M. Guillot et sa fille évoquent une cloche que tirait le sacristain pour éviter les orages. C'était une cloche bien spécifique. Si la cloche avait été actionnée, le sacristain passait avec son baluchon de grain à la Pâque d'après pour recevoir des offrandes. Pierre Morin apporte des précisions dans sa transcription: "A ce sujet M. Métayer précise que ce n’est pas la petite cloche qui chassait l’orage, mais la grosse. D’ailleurs la petite cloche qu’on nommait Augustine n’avait été installée qu’au 19e siècle puisque son grand-père avait été le parrain de la cloche. Il précise également que Mougon, le sacristain, tout trouillard qu’il était, se levait même la nuit, dès qu’il entendait les grondements de l’orage et qu’il allait avec sa petite bougie sonner la grosse cloche. Il y allait systématiquement. « D’ailleurs, il faut bien remarquer continue M. Métayer, que lorsque le sacristain sonnait la cloche, Cuhon n’a jamais connu de grands désastres, alors que les communes environnantes ont eu des dégâts. De plus, lorsque le sacristain a arrêté son service, Cuhon a connu de gros orages avec des dégâts… » En ce qui concerne la liène, le sacristain passait parmi la population en deux circonstances. Une fois à Pâques et on lui donnait des œufs. Une autre fois, au mois d’octobre, après les battages où on lui donnait du blé, jusqu’à 10 kilos de blé."
Processions pour demander la pluie M. Guillot évoque les processions faites sans l’accord du curé pour demander la pluie. Il évoque la proccession de la Vierge de Notre Dame de Seuilly.
Les différentes croix des alentours Le gendre de M. Guillot commence à raconter que les enfants qui ne pouvaient pas marcher étaient amenés à St-Jean de Sauves. Yacinthe Guillot évoque les croix que l'on pouvait trouver dans les alentours.
Coutumes de Noël : bûche calcinée et le pain de noël Évocation d'une bûche qu'il fallait garder dans son grenier après Noël. M. Guillot parle de la préparation du pain durant cette période de l'année. Il était vecteur de croyances particulières à la fois pour le pain de l’année, mais aussi pour les animaux, comme pour les vaches qui devaient mettre bas. La suite de l'enregistrement se trouve dans l'item UPOI_GDC_0008_0009_015
Coutume de Noël : pain suspendu dans le grenier La fille de M. Guillot lui demande de raconter l'histoire du pain qui était suspendu dans le grenier à Noël. Suite de l'item UPOI_GDC_0008_0009_014
Anecdotes sur un épicier de Mirebeau et un homme qui cherchait des truffes avec son cochon M. Guillot évoque son jeune temps : la venue de l'épicier Bidalié dans le village. Il parle aussi d'un homme venu de Mirebeau, accompagné de son cochon, pour y chercher des truffes.
Dictons liés au potager ou au jardin (enq.) M. Guillot, sa fille et son gendre énoncent des dictons sur des plantes du jardin : haricots, froment et pourpier.
Remèdes contre les problèmes de peau La famille Guillot indique différents remèdes selon les problèmes de peau que l'on peut avoir : engelures, verrues, furoncles et abcès, plaie infectée.
Remède contre le mal de gorge. Pour avoir un bon chanteur. M. Guillot indique un remède contre le mal de gorge. Il donne également une façon pour avoir un enfant bon chanteur.
Organisation des tâches de la vie agricole familiale l’été. Cri d’appel des oies (enq.) Mme Manteau explique les différentes tâches que lui confiait son père pendant les moissons et les vacances scolaires : elle s'occupait des bêtes et faisait la cuisine avec sa mère alors que ses sœurs qui étaient couturières. Mme Manteau imite le cri de l'oie pour les ramener du champ.
Je vais, je m'y promène (enq.) Jenny Manteau chante la chanson "je vais, je m'y promène" qui raconte l'histoire d'un amant qui courtise sa belle puis l’aide à passer la rivière. Pierre Morin écrit une deuxième version de la chanson, dans la transcription. Elle a été enregistré en août 1971, c'est-à-dire avant celle de cette enquête. On la retrouve dans l'item 009, piste 1 de GDC 00001 DCC00747
Si Rose elle m'est fidèle (fragment) (enq.) Mme Manteau chante la chanson : "Si Rose elle m'est fidèle". Elle ne se souvient pas de toutes les paroles. La chanson parle de l'amour qu'une personne porte à Rose et ce que ça lui apportera.
La belle Elise un beau dimanche (enq.) Mme Manteau chante la chanson: "La belle Elise un beau dimanche". Elle précise à la fin de l'enregistrement qu'il y a encore un couplet, mais qu'elle ne s'en rappelle plus. Pierre Morin écrit une deuxième version de la chanson, dans la transcription. Elle a été enregistré en août 1971, c'est-à-dire avant celle de cette enquête. On la retrouve dans l'item 004, piste 1 de GDC 00001 DCC00747
Mes bons amis je vais vous conter (enq.) Jenny Manteau chante la chanson : "Mes bons amis je vais vous conter". La chanson conte l'histoire d'Elise qui s'habille d'un bonnet et d'une robe blanche un dimanche pour aller se promener avec son cousin qui fait chavirer son cœur. Note de Pierre Morin dans la transcription : « Encore une fois, comme pour tous les items depuis la bande GDC 00040, la mauvaise copie des transferts faits que les items sont interrompus avant la fin, supprimant quelques syllabes du texte originel. Grâce à un relevé durant les années 1980, nous avons pu décrypter cette fin de chant. »
Tout en passant dessus un pont (enq.) Mme Manteau chante : "Tout en passant dessus un pont" dans laquelle un homme fait une halte chez son amie avant de partir pour un long voyage.
Tisserand, filage et trousseau des enfants Marie Bouillault parle de sa famille, de ce qu'ils possédaient quand ils étaient jeunes, et de ce que sa mère devait faire comme travaux de couture et de filage pour eux. Elle indique également qui étaient les tisserands qui venaient, ce qu'ils produisaient et la manière dont ils faisaient venir leurs produits.
Filage du chanvre par sa mère Mme Bouillault raconte comment sa mère faisait pour filer. C'est grâce à ses moutons qu'elle pouvait avoir de la laine. Elle explique à quels moments de la journée elle pouvait filer.
Veillées : organisation, boissons et manque de chaises Marie Bouillault raconte comment se préparait une veillée et les problèmes qui pouvaient être rencontrés, comme par exemple le manque de chaises.
Perte des assignats par le grand-père après la Révolution. Construction du château de Cherves Marie Bouillault évoque la vie des "nobles" à la révolution, le déclin de leurs finances et la perte de leurs biens, notamment à travers l'histoire de son arrière grand-père. Elle raconte comment son grand-père a participé aux travaux du château de Cherves. Note de Pierre Morin : Cet enregistrement permettrait de situer la période des travaux d'aménagement et de construction des lieux comme la buanderie au château de Cherves.
Anecdotes : le jeune qui court le garou déguisé en mouton. Le braconnier poursuivi par les gendarmes Mme Bouillault explique ce que faisaient les jeunes hommes dans les champs de moutons. Elle conte l'histoire d'un jeune braconnier qui essaya de s'enfuir face aux gendarmes et comment la femme qu'il fréquentait l'aida. Note de Pierre Morin dans la transcription de l'enregistrement : "Encore une fois comme tous les items depuis la bande GDC 00040, la mauvaise copie des transferts fait que les items sont interrompus avant la fin, supprimant quelques syllabes du texte originel. Grâce à un relevé durant les années 1980, nous avons pu décrypter cette fin. Suite de l'histoire dans l'item : UPOI_GDC_0008_0011_006
Anecdote : la jeune fille qui aida le braconnier Mme Bouillault donne des précisions à propos de la jeune fille qui a arrêté les chevaux des gendarmes. Cet item est la suite de l'histoire qu'a commencé à raconter Mme Bouillault dans l'item UPOI_GDC_0008_0011_005
Les relevailles : après l’accouchement Mme Bouillault explique ce que le curé devait faire après qu'une femme ait accouché afin qu'elle puisse se relever, c'est-à-dire sortir et vaquer à ses occupations. Remarque : Pierre Morin précise dans sa transcription que "Mme Garnier appelait ça la cérémonie des relevailles".
Remèdes pour les problèmes de santé ou de peau : furoncles, tension, brûlures, coupures, panaris, maux de tête et coqueluche Mme Bouillault donne beaucoup d'explications sur les plantes et leurs usages telles l'herbe à la vierge, le lierre et bien d'autres, pour soigner des maux comme : les furoncles, la tension, brûlures, coupures, panaris, maux de tête et coqueluche.
La plus aimable à mon gré (Coi.) / C’est la plus belle de céans (Laf.) Urbaine Jounault interprète une version de la plus belle à mon gré, chanson qui accompagne une danse qui forme des couples. On retrouve dans les paroles la figure de la bergère. L’enregistrement est entrecoupé mais on peut tout de même en distinguer une version avec des paroles complètes. Notes de Pierre Morin dans son fichier de transcription : Sur la première partie une farandole de danseurs passe sous un pont formé de deux personnes. Les danseurs se mettent ensuite en rond avec celle qui mène la farandole au milieu, elle choisit ensuite un garçon. Le couple s’exécute et forme ensuite le prochain pont et la danse recommence.
Mère mariez-moi cet an (Coi.) Urbaine Jounault chante un chanson qui livre un dialogue entre une fille et sa mère. La fille souhaite se marier avec l’homme qu’elle aime, la mère lui expose plusieurs prétextes contre (il n’a pas de fortune, il sera ivrogne, il la tromperait…) et la fille répond à chaque fois en trouvant des arguments qui s’y opposent. La chanson n’est pas tout à fait fluide, Mme Jounault met parfois un peu de temps à se remémorer les paroles et les enquêteur.rice.s l’aident.
La belle qui veut épouser un négociant (Coi.) Urbaine Jounault interprète une chanson qui énonce tous les métiers d’un futur époux. Chaque couplet dévoile les raisons de refuser le menuisier, le cordonnier et d’autres métiers d’artisanat. La belle finira par choisir un négociant.
Mon père me donne en mariage (enq.) Urbaine Jounault chante une une chanson très courte qui parle des offrandes dans un mariage. On retrouve cette chanson dans une version plus longue dans la troisième enquête auprès d’elle.
Voici le printemps ou Le refus de changer de maîtresse (Coi.) Urbaine Jounault interprète une version de la chanson le bon vin m’endort dont il existe de multiples versions.
Le vieillard au bâton de vert pommier (Coi.) / La mariée battue (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson de mal mariée : une fille se plaint à sa mère d’être mariée avec un vieillard qui veut la battre.
Quand la bergère s’en va-t-aux champs (Coi.) / La bergère facile (Laf.) Urbaine Jounault chante Quand la bergère s’en vait au champs qui parle de la rencontre entre une bergère et un cavalier. La bergère fini par annoncer à sa mère qu’elle accepte les avances. C’est la fin d’une bande avant les deux derniers couplets, Pierre Morin a dû lui demander pour enregistrer la suite après avoir remis une autre bande. Il y a des problèmes de coupures sur ces deux derniers complets, ils sont entrecoupés. Suite de deux pistes différentes sur deux bandes distinctes.
Avant-deux de quadrille (enq.) Il s’agit d’un avant-deux de quadrille turlutté avec quelques paroles.
En avant-deux les gens do peux (inc.) Il s’agit d’une gavotte de danse. Urbaine Jounault propose des paroles en poitevin-saintongeais puis refait la mélodie en tralala. Elle propose ensuite des paroles en français qui semblent être une autre variante locale avec les noms de personnes du coin en reprenant ensuite en tralala comme si l’alternance paroles/tralala était structurelle.
Moe qu’ietet dans la debine (enq.) Urbaine Jounault interprète Moe qu’ietet dans la debine, une chanson en poitevin-saintongeais.
La chèvre au Parlement (Coi./Laf.) Urbaine Jounault interprète , Chez nous iaviont in’ grand’ chèvre une chanson en poitevin-saintongeais.
Le moine mis à coucher avec la fille aînée (Coi.) / Le bonhomme mouillé à l’hôtel ; Le bonhomme mouillé : les souliers ; Le pauvre homme et la dame (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson en poitevin-saintongeais. Elle raconte l’histoire d’un marchand qui rencontre une femme qui veut le donner à sa fille mais celle-ci refuse.
A la foère d’Amailloux (enq.) Cet item est très court, Urbaine Jounault chante uniquement le tout début de la chanson.
La fille de Parthenay (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson sur une fille volage de Parthenay et sur la vision qu’en ont ses parents.
C’est le temps où la bergère (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson de bergère aux champs qui parle du printemps.
La bergère aux cinq cents moutons (Coi.) / Mon père avait cinq cents moutons (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de mon père avait cinq cents moutons.
Et puis dame c’est tout (enq.) Urbaine Jounault chante une forme brève que le chanteur chantait lorsqu’il en avait marre d’être sollicité, pour terminer.
Le petit mari - Le mari perdu et retrouvé ; Les mésaventures du petit mari ; La jeune mariée qui chasse son mari du lit (Coi.) / Le petit mari ; Le nouveau marié piqué (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de mon père m’a mariée à un vieillard point à mon gré où le vieillard se fait manger par le coq puis par le chat.
La danse des bourguignons (enq.) Urbaine Jounault chante une gavotte de danse. Dans sa transcription, Pierre Morin nous explique la danse correspondante : sur la première partie, les danseurs évoluent en couple en pas de polka sur un cercle ou dans le désordre. Sur la deuxième partie ils se tapent le derrière sur celui d’un autre couple après avoir fait un tour sur eux-mêmes.
La paskovia (enq.) Urbaine Jounault chante l’air de la paskovia. Elle indique sur le premier thème que les danseurs se donnent la main. Dans sa transcription, Pierre Morin précise que sur le premier thème musical ils vont côte à côte en se tenant par une main plutôt levée au niveau de l’épaule. Sur le deuxième thème, les danseurs se lâchent et à petits pas ils font un tour puis se saluent dans un sens et dans l’autre deux fois (on peut également le faire à quatre en alternant les personnes que l’on salue). Ils repartent ensuite en se redonnant la main, ce peut être dans l’autre sens.
Voyez-vous ce p'tit galopin (enq.) Urbaine Jounault chante cette gavotte de danse qui est une mazurka.
Notre saint père le pape (enq.) Urbaine Jounault nous propose une gavotte de danse à propos du pape qui aime les filles et les garçons sur l’air de l’autrichienne.
Jean Brisquet (enq.) Urbaine Jounault chante sa version de Jean Brisquet. Elle commence par deux couplets avec des paroles puis une deuxième partie mélodique en tralala.
Colin était du village (enq.) Urbaine Jounault essaie ici de se rappeler des paroles de Colin était du village. Les paroles données sont très parcellaires, mais elle raconte que l’on oubliait fréquemment les paroles et que ça en devenait amusant car on remplaçait les paroles en imitant le bruit du chalumeau comme lors du refrain.
En passant par la Lorraine ou C'était Anne de Bretagne (Coi.) / En passant par la Lorraine (Laf.) Urbaine Jounault chante cette chanson qui reprend l’histoire d’Anne de Bretagne ou de En passant par la Lorraine mais sans évoquer aucun des deux. Cette version comporte un refrain.
Le rossignol et son latin ou Gentil coquelicot (Coi.) / La belle au jardin (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson qui reprend la thématique des garçons qui ne valent rien contrairement aux filles.
Pis a sent l’bouc (enq.) Urbaine Jounault chante cette chanson qui reprend les plaintes d’un mari à propos de sa femme, il cite tous les inconvénients, tout en disant pourtant qu’ils lui plaisent. Cette chanson est entièrement construite sur l’ironie.
Pierre le bossu (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à propos de la rencontre entre le bossu et la boiteuse qui décident de se marier ensemble.
Le billet partagé (Coi.) Urbaine Jounault chante une version du billet partagé.
Dans ton lit (enq.) Urbaine Jounault chante des paroles peu communes sur un air de scottich bien connu dans le Poitou : Ton petit chien. Dans une autre enquête Urbaine Jounault reprend cet air sous le titre de la berceuse. Cet air est également joué actuellement sous le nom de Ton petit chien.
Chez nous dans le temps (enq.) Urbaine Jounault chante Chez nous dans le temps, une polka galopante, accompagnée par sa sœur Juliette Laurendeau.
Un, deux, trois, quatre (enq.) Urbaine Jounault chante cette forme brève qui expose un jeu dansé.
Les regrets des parents qui marient leur fille (Coi.) / La mère pleure aux noces (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson à propos d’un mariage qui s’annonce d’ores et déjà malheureux pour la fille. On retrouve dans la chanson plusieurs symboles des chansons traditionnels : le pont de Nantes, la Saint-Jean, le rossignol.
Tu m’écris (enq.) Dans cet item, Urbaine Jounault chante le premier couplet d’une chanson populaire à propos d’une rupture amoureuse.
La mort du colonel (Coi./Laf.) Urbaine Jounault et sa sœur Juliette Laurendeau chantent ensemble une version de La mort du colonel.
Ma femme c’est aujourd’hui (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson qui expose une dispute entre femme et mari qui surenchérissent des menaces.
Le soldat qui trouve sa mie morte (Coi.) / Le retour du soldat : sa blonde morte ; Le jeune voyageur inconsolable (Laf.) Urbaine Jounault chante une version du soldat qui trouve sa mie morte alors qu’il vient lui rendre visite pendant un congé.
En revenant de la veillée (enq.) Urbaine Jounault chante cette chanson qui est une composition, elle relate une discussion entre Lisette et sa mère à propos des garçons.
Dans mon pays il y a (enq.) Urbaine Jounault chante Dans mon pays il y a qui raconte une histoire d’amour entre une couturière et un boulanger qui couchent ensemble.
Enfin nous te tenons (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson qui relate un dialogue entre une souris et une petite fille.
Elle avait vingt ans de courage (enq.) Urbaine Jounault chante uniquement le premier couplet d’une chanson d’amour.
Renaud le Barbe-Bleue (Coi.) / Renaud, le tueur de femmes (Laf.) Urbaine Jounault chante une version du traître noyé. On entend en arrière plan sa sœur Juliette Laurendeau qui se met à chanter avec elle.
Mon père a fait bâtir maison I ou Le pâté de trois pigeons (Coi.) / Le pâté de trois pigeons (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Mon père a fait bâtir maison, elle précise qu’elle chantait ça quand elle allait se promener. Dans l’item suivant il y a une autre version de cette chanson.
Mon père a fait bâtir maison I ou Le pâté de trois pigeons (Coi.) / Le pâté de trois pigeons (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Mon père a fait bâtir maison. A la fin de l’item on entend qu’elle reprend une autre chanson mais celle-ci est coupée. Dans l’item précédent il y a une autre version de cette chanson.
Les garçons du village ne savent point faire l'amour ou L'engagé pour Bourbon (Coi.) / Je me lève à l’aurore du jour (pro parte) (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Les garçons du village ne savent point faire l'amour.
Et pi v’la l’bout (enq.) Urbaine Jounault chante une forme brève.
La foire aux maris (enq.) Urbaine Jounault chante La foire aux maris, une chanson de rue pour filles à marier.
Le moulin de mon grand-père (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson populaire. Elle précise à la fin qu’il y a quatre couplets mais elle ne s’en souvient plus et ne chante que les deux premiers. On entend à la fin sa sœur Juliette Laurendeau lui souffler des paroles mais la suite ne lui revient pas en mémoire.
Le canard blanc (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante Derrière chez nous il y a un étang.
Le pauvre soldat qui revient de guerre (Coi.) / Le retour du mari soldat : trois enfants (Laf.) Urbaine Jounault chante Pauvre soldat se rendant de guerre qui raconte l’histoire d’un soldat qui revient de son service et qui retrouve sa femme mariée avec un autre. Il meurt alors de chagrin.
Mon père me donne en mariage (enq.) Urbaine Jounault chante Mon père me donne en mariage, la chanson fait rire l’assemblée. On retrouve cette chanson dans une version plus courte dans la première enquête.
Colin était du village (enq.) Urbaine Jounault chante Colin était du village. On retrouve cette chanson dans d’autres enquêtes avec des versions différentes.
Jeu avec du charbon (doc.) Urbaine Jounault raconte un jeu avec un banc et du noir de charbon.
On donnait des gages (enq.) Juliette Laurendeau, la sœur d’Urbaine Jounault explique un jeu. Ce jeu s’apparente au cache-mimi.
La lune se lève (enq.) Urbaine Jounault raconte un court jeu de veillée qui est un jeu de sous-entendus.
Un gorét sprmène (enq.) Urbaine Jounault récite une forme brève.
Chez nous dans le temps (enq.) Urbaine Jounault chante Chez nous dans le temps, une polka galopante qui alterne des paroles et du tralala.
Où vas-tu belle boiteuse (Coi.) / Boiteux hermite ; Petite boiteuse (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Où vas-tu belle boiteuse.
La tour prends garde (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante La tour prends garde et donne quelques explications sur la danse qui lui correspond.
Quand la Mer Rouge apparut (Coi.) / Notre grand-père Noé (Laf.) Urbaine Jounault chante une courte chanson, il s’agit d’une version de Quand la mer rouge apparut.
Monsieur le curé cirez vos bottes (doc.) Urbaine Jounault chante une gavotte de danse qui alterne une partie avec des paroles et une partie en tralala. Cela semble être un air à danser.
Enfin nous te tenons (enq.) Urbaine Jounault chante Enfin nous te tenons qui est un dialogue entre un oiseau et des enfants qui l’ont attrapé mais qui le relâchent à la fin de la chanson.
Le moulin de mon grand-père (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson populaire qui relate des souvenirs avec des grand-parents.
J’faisons noutre toilette (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à moitié en poitevin-saintongeais et à moitié en français qui parle d’une rencontre amoureuse avec le terme récurrent de « sabiots d’bois ». Il y a une partie en tralala sur laquelle elle précise qu’on tape des pieds.
Le chasseur fatigué (Coi.) Urbaine Jounault chante Ah ! Que la chasse est belle qui parle d’un chasseur amoureux dont la belle refuse les avances.
Colin était du village (enq.) Urbaine Jounault chante Colin était du village dans une version complète.
E pi trjhou Jhul disait (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à moitié en français et à moitié en français qui parle de Lucie qui n’est pas satisfaite de son mari Jhul qui a trop peur. Elle précise à la fin qu’elle pense avoir sauté des couplets.
Je suis le rémouleur (enq.) Urbaine Jounault chante le premier couplet et le refrain d’une chanson de rémouleur dans lesquels celui-ci vente les mérites de son métier et de sa meule. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation de chansonniers du 19ème siècle.
Tout le long du chemin (inc.) Urbaine Jounault chante le début d’une chanson sur un rémouleur mais elle s’arrête en disant : « Non c’est pas ça».
Tout en passant par la ville (enq.) Urbaine Jounault chante un chant de rémouleur mais il n’y a que des bribes, la chanson est incomplète et il est difficile d’en comprendre la structure. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation et que souvent la chanson était accompagnée de mimes du rémouleur. On retrouve la chanson dans une version différente dans l’enquête suivante.
La fille au cresson (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante l’histoire du galant qui rencontre Jeanneton et avec qui il va à la fontaine cueillir du cresson.
Je suis le rémouleur (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson de rémouleur qui s’intitule Je suis le rémouleur. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation chanté par un chansonnier du 19ème siècle.
Tout en passant par la ville (enq.) Urbaine Jounault chante Tout en passant par la ville dans une version avec deux couplets et un refrain. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation et que souvent la chanson était accompagnée de mimes du rémouleur.
Qu’est-ce qui passe ici si tard (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante les deux premiers couplets de la chanson Pan pan pan pan, ensuite la bande coupe mais elle a donné la fin des paroles aux enquêteur.rice.s. On entend au début de l’item un très court passage d’une discussion où Juliette Laurendeau intervient sur quelque chose qu’elle faisait sur ses genoux avec ses mains.
L'amant confesseur (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante l’histoire d’un galant qui se fait passer pour un prêtre confesseur pour vérifier que sa belle n’aime bien que lui.
J’ai rencontré ma mignonnette (enq.) Urbaine Jounault chante J’ai rencontré ma mignonnette à moitié en français et à moitié en poitevin-saintongeais.
Que les amants sont insouciants de se mettre en ménage (Coi.) / Adieu de la mariée à ses parents (Laf.) Urbaine Jounault chante Là-haut sur la montagne. Elle dit à la fin qu’elle ne se souvient plus ce, qui laisse imaginer que la chanson a d’autres couplets.
A qui la dansera la mieux (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à propos de la danse de la guimbarde qui correspond à la danse du même nom. Notes de Pierre Morin : « On danse en pas ternaires sur le couplet. On lève la jambe alterné pas ternaire sur le refrain ; on frappe les mains sous la jambe levée. Pouvait se faire avec ou sans bâton par deux. »
Piquez belle Madeleine (enq.) Urbaine Jounault chante Piquez belle Madeleine, une gavotte de polka piquée.
La berceuse (inf.) Urbaine Jounault chante une scottich, en tralala puis après avec des paroles. Elle explique que pour la danse "on tourne en berçant". Dans une autre enquête Urbaine Jounault reprend cet air avec plus de paroles sous le titre Dans ton lit. Cet air est également joué actuellement sous le nom de Ton petit chien.
Il a fort bien chanté (enq.) Urbaine Jounault chante une courte ritournelle pour féliciter un bon chanteur qui dit qu’il faut boire à sa santé.
T’as ben dit (enq.) Urbaine Jounault chante une ritournelle pour féliciter un chanteur après qu’il ait chanté.
Les répliques de Marion (Coi.) / Corbleur, sambleur, Marion (Laf.) Urbaine Jounault chante un dialogue entre deux amoureux. La chanson comporte beaucoup de refrains imbriqués.
Chant où pendant le repas de noces, le(s) chanteur(s) évoque(nt) l’après mariage (enq.) Urbaine Jounault chante un chant de noces qui s’adresse à la mariée.
Chant de bergère avec un refrain où le thème est le filage (enq.) Urbaine Jounault chante un chant de bergère en poitevin-saintongeais, avec un refrain, dans lequel le thème est le filage.
Les dames du haut les dames du bas (enq.) Urbaine Jounault énonce une forme brève que chantaient les chiffonniers mais elle ne se souvient plus de l’air.
A propos du jeu du furet pratiqué en rond avec une savate (enq.) Urbaine Jounault explique le déroulé du jeu du furet qui correspond à la chanson Il est passé par ici le furet du bois joli.
A propos du jeu La lune se lève et des gages (enq.) Urbaine Jounault explique le déroulé du jeu La lune se lève. C’est un jeu où l’on donne des gages, elle donne ensuite un exemple de gage avec un modèle de dialogue correspondant pour les joueurs très précis.
Elle est morte la chèvre à Bigotte (enq.) Urbaine Jounault chante la gavotte de danse Elle est morte la chèvre à Bigotte avec quelques paroles puis au tralala. Elle précise qu’elle correspond à une danse mais ne se souvient pas de laquelle. Elle dit toutefois qu’il ne s’agit pas d’une ronde.
Paroles d’un conte de mensonges sous forme d’un dialogue (enq.) Mme Guérin énonce un dialogue. La construction est toujours la même : un des locuteurs demande confirmation sur quelque chose qu’aurait vu « le maître » et « le compagnon » répond par autre chose qu’il a vu et l’autre locuteur demande à nouveau confirmation à un autre compagnon qui répond par autre chose qu’il a vu et ainsi de suite... Elle s’apprête à ajouter quelque chose quand l’enregistrement coupe.
Court témoignage sur une chanteuse du coin (inf.) Dans une première partie de l’item Mme Guérin plaisante à propos du fait qu’elle ne chante pas souvent car elle vieillit. L’enregistrement reprend au cours d’une conversation où elle parle d’une chanteuse du coin dont le nom est inaudible et qui était surnommée « la sirène des prés ».
La perdriole (Coi./Laf.) Mme Guérin chante une version de La pedriole en ajoutant quelques commentaires sur la chanson.
Un bidon d’eau (enq.) L’item commence avec l’enquêteur qui questione madame Guérin sur le contexte de la ritournelle qui va suivre. Elle répond : « c’était une petite fadaise, ça durait cinq minutes comme ça et on aurait pu le répéter indéfiniment. » Elle précise qu’il fallait la chanter assez vite. Urbaine Jounault ajoute qu’il ne s’agit pas d’une chanson mais d’une ritournelle plutôt et Mme Guérin plussoie cette remarque. Elle chante ensuite la ritournelle.
Pipite, mimite (enq.) Mme Guérin chante deux fois Pipite, mimite. Elle fait quelques commentaires sur le jeu qui va avec la comptine, notamment qu’on saute d’un pied sur l’autre pendant la comptine.
Phrase fabriquée à partir de noms d’habitants d’Airvault par un anonyme local (enq.) Mme Guérin énonce une phrase qu’un anonyme local a fait à partir de noms d’habitants d’Airvault. Elles expliquent ensuite avec Urbaine Jounault à quelle personne du village correspond chaque nom.
Air et paroles d’un début de chanson sur « la fille de St Brieuc » (enq.) Au début de l’item, il y a un court extrait d’une première chanson que Mme Guérin et Urbaine Jounault chantent ensemble. Ensuite, Mme Guérin commente en disant qu’elle ne connaît que trois couplets de celle-ci et qu’elle n’est « pas vilaine ». La bande saute et reprend au début d’une autre chanson déjà commencée. C’est une chanson sur la fille de Saint Brieuc. Urbaine Jounault est la chanteuse principale et on entend derrière Mme Guérin qui chantonne avec elle.
La mariée tout au trot (inc.) Urbaine Jounault chante une courte chanson à propos d’une mariée. On entend ensuite un autre début de chanson mais la bande coupe.
La mariée s’en va là-bas (inc.) Mme Guérin chante une courte chanson de mariée avec quelques termes en poitevin-saintongeais.
La mariée a des écus (inc.) Mme Guérin commence à chanter La mariée a des écus qui ne lui coûtent guère mais elle s’arrête au milieu du deuxième et elle reprend la chanson qu’elle chantait précedemment dans l’enquête, La mariée s’en va là-bas.
C’est moi qui ne nomme Henriquet (enq.) Mme Guérin chante C’est moi qui me nomme Henriquet. A la fin de la chanson, elle et le reste de l’assemblée rient.
Au clair de la lune (enq.) Mme Guérin commence à chanter au clair de la lune, elle dit : « Comment que c’est bon sang, la vulgaire chanson » et Urbaine Jounault et sa sœur enchaînent avec d’autres paroles sur la même mélodie. Mme Guérin reprend avec la version originale en disant que tout monde connaît cette chanson mais sans connaître les paroles jusqu’au bout. De temps en temps les autres informatrices présentes l’aident à se souvenir des paroles. A la fin Urbaine Jounault commence un autre air que nous retrouvons dans l’item suivant.
Mon père a fait bâtir maison I ou Le pâté de trois pigeons (Coi.) / Le pâté de trois pigeons (Laf.) Urbaine Jounault chante Mon père a fait bâtir maison. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un air à marcher qu’on chantait pour aller de la cérémonie nuptiale au repas de noces. On retrouve cette chanson avec d’autres couplets dans la troisième enquête auprès d’Urbaine Jounault.
Amis pour continuer la ronde (inc.) Mme Guérin chante une chanson à boire et explique à quelles actions correspondent chaque partie de la chanson.
A la santé du bon bougre (inc.) Urbaine Jounault chante une courte chanson à boire, A la santé du bon bougre. Elle commente la chanson en disant « c’est aux Pibolous que j’ai donné ça ». Pierre Morin précise dans sa transcription qu’elle l’a chanté aux Pibolous lors d’un stage OSTOP qu’ils organisaient dans la région d’Airvault en 1970 ou 1971.
Vins ma megnoune (inc.) Juliette Laurendeau chante une courte ritournelle en poitevin saintongeais.
Chez nous, nous étions dans un petit bordage (enq.) Urbaine Jounault chante Chez nous, nous étions dans un petit bordage, une chanson en poitevin-saintongeais.
Vêtements de moissons ou de chaleur Mme Déméocq évoque les tenues vestmentaires qu’elle a vues dans son enfance. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
La plus aimable à mon gré (Coi.) / C’est la plus belle de céans (Laf.) chantée et expliquée Mme Déméocq chante et explique la ronde à embrasser « La plus jolie fille à mon gré ». Très grosses difficultés d’écoute, son lointain. Note de Pierre Morin : voir item 54 de cette face et bande.
Jeux et gages du dimanche Mme Déméocq évoque les jeux auxquels elle jouait le dimanche lorsqu’elle était en pension. Les personnes qui se trompaient avaient des gages. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
Jeux et les gages du dimanche (suite) La faible qualité de la bande ne permet pas de comprendre le début du témoignage. Mme Déméocq évoque le jeu de ramasser les objets. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
Marianne au moulin - L'âne mangé à la porte du moulin (Coi.) / Marianne s’en va-t-au moulin (Laf.) ; Gatinelle expliquée (début) Mme Gibelet chante les 7ème et 8ème couplets de la chanson L’âne Martin ou « Marianne s’en allait au moulin ». Par la suite, Mme Déméocq évoque la danse reliée à une chansons qui continue à l’item suivant. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain. Airs et paroles des 2 dernières strophes de : « Mariann’ s’en allant au moulin » qui complètent le chant de Mme Gibelet sur le document : item 23, bande 8, face B. (23 b 8)
Gatinelle Sautez-don (doc.) chantée et expliquée Mme Demiocq chante la gatinelle Sautez-don vous ne sautez guère puis tente d’en expliquer la danse avec Mme Gibelet. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
Dis moi Jeannette (danse des ours) (enq.) Mme Demiocq chante la danse des ours Dis-moi Jeannette puis elle en explique la danse. L’enregistrement est très, très défectueux, et ne permet pas de tout comprendre. Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
Ritournelle de fin de noces : Retirez-vous, gens de la noce (Coi.) Mme Demiocq chante une ritournelle qui se chantait pour dire aux gens de la noce de partir. « oh ! c’est pas moi qui chantait ça, ol eut les vieux ! Mes grands pères qui chantaient ça quand i zétaient las (fatigués),... quand i voulaient les mettre à la porte quoi ! Quand les noceurs nvoulaient pas s’en aller. » L’enregistrement est très, très défectueux, avec de grosses difficultés de compréhension... Très grosses difficultés d’écoute, le son est très lointain.
Mimologismes pour les moutons, les oies et les canards (doc.) Mme Demiocq interprète plusieurs mimologismes et les explique. L’enregistrement est très, très défectueux.
Histoire sur la guérison de bœufs par un sorcier L’informateur évoque une vieille famille de Montreuil-Bonnin, la famille Chataignier, ainsi qu’une autre. Il raconte ensuite une histoire dans laquelle un sorcier parvient à faire en sorte que les bœufs d’un homme retrouvent leur appétit. Il donne son avis sur ce qu’il s’est réellement passé. Les grésillements et la dégradation de la bande empêchent une bonne compréhension en permanence. Lors de l’enquête, Dominique Bernard avait relevé l’histoire de sorcier que raconte l’informateur. Ce relevé avait été revu par Pierrot quelques temps plus tard.
Surnoms des gens du village L’informateur évoque des surnoms de plusieurs personnes. Les grésillements et la dégradation de la bande empêchent une bonne compréhension des propos.
Contes de menteries : les pas dans la nuit, le tir nettoyeur de cheminée, la moitié de lièvre L’informateur raconte des contes de mensonges. La mauvaise qualité de la bande ne permet pas de comprendre ce qui est dit. La transcription provient du relevé effectué au moment de l’enquête