Les origines de Yacinthe Guillot. Jeu de billes : la tirondelé |
Informations biographiques sur Yacinthe Guillot. L'enquête se poursuit sur les explications du jeu de la tirondelé, un jeu de billes. |
Formulette pour fabrication d’anche en seigle : Languète, languète, piquête (enq.) |
M. Guillot explique ce qui devait être dit lors de la fabrication d’un instrument de musique avec du seigle (vert) : une formulette était chantée au moment de la fabrication pour permettre à l'instrument de fonctionner correctement. |
Lutherie buissonnière : la lulu |
M. Guillot explique comment fabriquer la "lulu" à partir d'un brin de sureau. |
Jeu de barres : la varloupe ou vrloupe |
L'enquêtrice interroge M. Guillot sur le jeu des barres qu’il appelait la "varloupe" ou "vrloupe" |
Tour de force des battages : monter un sac avec ses dents |
M. Guillot raconte une anecdote sur un monsieur qui a réussi à monter plusieurs sacs uniquement à l'aide de ses dents lors des battages. |
J'ai vu un coucou (enq.) |
M. Guillot chante le refrain "J'ai vu un coucou" et explique que cette chanson était chantée par un homme aujourd’hui décédé (François Reau), au moment de monter le bouquet sur le paillé (lors des battages). |
Incidence de la lune sur la taille de la vigne |
M. Guillot donne des indications sur la taille de la vigne selon la phase de la lune. Il explique également ce que l'on devait semer ou faucher selon la période. |
Croyances sur le persil et l’hosannier (pied de buis) |
Sur demande de l’enquêtrice, M. Guillot relate une croyance en lien avec l’arrachage du pied d'hosannier (ou buis). |
Anecdote : le diable délogé de la cave par le curé |
M. Guillot raconte l’histoire d'un homme dans la cave duquel le diable serait venu. C’est le curé, accompagné d’un enfant de choeur (futur sacristain) qui l’aurait délogé. Enregistrement en lien avec l'item suivant : UPOI_GDC_0008_0009_010 |
Histoire du sacristain et dons particuliers |
M. Guillot évoque le sacristain dont il est question dans l'enregistrement précédent. Il évoque également les dons possédés par chacun mais pas nécessairement connus. Enregistrement en lien avec l'item précédent : UPOI_GDC_0008_0009_009 |
La cloche qui repousse l'orage et la collecte du sacristain |
M. Guillot et sa fille évoquent une cloche que tirait le sacristain pour éviter les orages. C'était une cloche bien spécifique. Si la cloche avait été actionnée, le sacristain passait avec son baluchon de grain à la Pâque d'après pour recevoir des offrandes. Pierre Morin apporte des précisions dans sa transcription: "A ce sujet M. Métayer précise que ce n’est pas la petite cloche qui chassait l’orage, mais la grosse. D’ailleurs la petite cloche qu’on nommait Augustine n’avait été installée qu’au 19e siècle puisque son grand-père avait été le parrain de la cloche. Il précise également que Mougon, le sacristain, tout trouillard qu’il était, se levait même la nuit, dès qu’il entendait les grondements de l’orage et qu’il allait avec sa petite bougie sonner la grosse cloche. Il y allait systématiquement. « D’ailleurs, il faut bien remarquer continue M. Métayer, que lorsque le sacristain sonnait la cloche, Cuhon n’a jamais connu de grands désastres, alors que les communes environnantes ont eu des dégâts. De plus, lorsque le sacristain a arrêté son service, Cuhon a connu de gros orages avec des dégâts… » En ce qui concerne la liène, le sacristain passait parmi la population en deux circonstances. Une fois à Pâques et on lui donnait des œufs. Une autre fois, au mois d’octobre, après les battages où on lui donnait du blé, jusqu’à 10 kilos de blé." |
Processions pour demander la pluie |
M. Guillot évoque les processions faites sans l’accord du curé pour demander la pluie. Il évoque la proccession de la Vierge de Notre Dame de Seuilly. |
Les différentes croix des alentours |
Le gendre de M. Guillot commence à raconter que les enfants qui ne pouvaient pas marcher étaient amenés à St-Jean de Sauves. Yacinthe Guillot évoque les croix que l'on pouvait trouver dans les alentours. |
Coutumes de Noël : bûche calcinée et le pain de noël |
Évocation d'une bûche qu'il fallait garder dans son grenier après Noël. M. Guillot parle de la préparation du pain durant cette période de l'année. Il était vecteur de croyances particulières à la fois pour le pain de l’année, mais aussi pour les animaux, comme pour les vaches qui devaient mettre bas. La suite de l'enregistrement se trouve dans l'item UPOI_GDC_0008_0009_015 |
Coutume de Noël : pain suspendu dans le grenier |
La fille de M. Guillot lui demande de raconter l'histoire du pain qui était suspendu dans le grenier à Noël. Suite de l'item UPOI_GDC_0008_0009_014 |
Anecdotes sur un épicier de Mirebeau et un homme qui cherchait des truffes avec son cochon |
M. Guillot évoque son jeune temps : la venue de l'épicier Bidalié dans le village. Il parle aussi d'un homme venu de Mirebeau, accompagné de son cochon, pour y chercher des truffes. |
Dictons liés au potager ou au jardin (enq.) |
M. Guillot, sa fille et son gendre énoncent des dictons sur des plantes du jardin : haricots, froment et pourpier. |
Remèdes contre les problèmes de peau |
La famille Guillot indique différents remèdes selon les problèmes de peau que l'on peut avoir : engelures, verrues, furoncles et abcès, plaie infectée. |
Remède contre le mal de gorge. Pour avoir un bon chanteur. |
M. Guillot indique un remède contre le mal de gorge. Il donne également une façon pour avoir un enfant bon chanteur. |
Organisation des tâches de la vie agricole familiale l’été. Cri d’appel des oies (enq.) |
Mme Manteau explique les différentes tâches que lui confiait son père pendant les moissons et les vacances scolaires : elle s'occupait des bêtes et faisait la cuisine avec sa mère alors que ses sœurs qui étaient couturières.
Mme Manteau imite le cri de l'oie pour les ramener du champ. |
Je vais, je m'y promène (enq.) |
Jenny Manteau chante la chanson "je vais, je m'y promène" qui raconte l'histoire d'un amant qui courtise sa belle puis l’aide à passer la rivière. Pierre Morin écrit une deuxième version de la chanson, dans la transcription. Elle a été enregistré en août 1971, c'est-à-dire avant celle de cette enquête. On la retrouve dans l'item 009, piste 1 de GDC 00001 DCC00747 |
Si Rose elle m'est fidèle (fragment) (enq.) |
Mme Manteau chante la chanson : "Si Rose elle m'est fidèle". Elle ne se souvient pas de toutes les paroles. La chanson parle de l'amour qu'une personne porte à Rose et ce que ça lui apportera. |
La belle Elise un beau dimanche (enq.) |
Mme Manteau chante la chanson: "La belle Elise un beau dimanche". Elle précise à la fin de l'enregistrement qu'il y a encore un couplet, mais qu'elle ne s'en rappelle plus. Pierre Morin écrit une deuxième version de la chanson, dans la transcription. Elle a été enregistré en août 1971, c'est-à-dire avant celle de cette enquête. On la retrouve dans l'item 004, piste 1 de GDC 00001 DCC00747 |
Mes bons amis je vais vous conter (enq.) |
Jenny Manteau chante la chanson : "Mes bons amis je vais vous conter". La chanson conte l'histoire d'Elise qui s'habille d'un bonnet et d'une robe blanche un dimanche pour aller se promener avec son cousin qui fait chavirer son cœur. Note de Pierre Morin dans la transcription : « Encore une fois, comme pour tous les items depuis la bande GDC 00040, la mauvaise copie des transferts faits que les items sont interrompus avant la fin, supprimant quelques syllabes du texte originel. Grâce à un relevé durant les années 1980, nous avons pu décrypter cette fin de chant. » |
Tout en passant dessus un pont (enq.) |
Mme Manteau chante : "Tout en passant dessus un pont" dans laquelle un homme fait une halte chez son amie avant de partir pour un long voyage. |