Item : Contes de menteries : les pas dans la nuit, le tir nettoyeur de cheminée, la moitié de lièvre
Général
- Titre
- Contes de menteries : les pas dans la nuit, le tir nettoyeur de cheminée, la moitié de lièvre
- Traduction(s) titre(s)
- A propos de sortilège Evocation du loup-garou
- Description
L’informateur raconte des contes de mensonges.
La mauvaise qualité de la bande ne permet pas de comprendre ce qui est dit. La transcription provient du relevé effectué au moment de l’enquête
Personnes
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0007_0002_003
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00023 GDC piste 1 (I) - Item 18
- Remarques concernant les données d'archivage
- Présence d’images avec la transcription
Données techniques
- Durée estimée
- 00:03:22
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Conte ou récit légendaire
Texte/Paroles
- Paroles
Il semble tout d’abord que le père caporal, le seul survivant de la bataille de Réchaufeuil soit un fieffé menteur :
Il entend pendant la nuit des pas, des gémissements, des coups, i s’ demandait s’col tait. Enfin, courageux –« ié pas peur, suit le seul survivant de la bataille de Réchaufeuil. I vais descendre, i verront.
Et là sur la route, en face de li, une bataille de lumas comme j’en avais jamais vu. Le sang coulait dans les fossés.Le tire un lièvre avec une fusil. Ol tait un fusil à broche. La broche avait été dans la rivière, ol avait percé un brochet.
Aut’fois pour nettoyer les cheminées on tirait un coup de fusil dans la cheminée.
I prend son fusil, mais il avait oublié d’enlever la broche.
Le tire dans la cheminée, et la broche est partie. Elle a enfilé 6 moineaux au passage, elle est tombée dans la rivière et elle a piqué un brochet.
Il est allé à la rivière, il enlève ses sabots de bois, i faisait très froid pour aller chercher les moineaux et le brochet. Quand il est revenu, y avait 2 alouettes dans ses sabots.Un jour, i z’allaient à la chasse au lièvre. I z’étaient à 5. I z’arrivent au plessis, le plan du Plessis, lancent le lièvre (c’est-à-dire qu’un lièvre se lève).
Le père caporal va à l’autre bout, le voit le lièvre qui arrive : Pan ! Pan ! C’était de la pudre noire à l’époque
« - j’ l’ai touché ! Mais qui dit, les chiens courent toujours.»
Les vlà partis en cariole, à cheval, à c’ moment-là. S’en vont passer à la forêt de l’Epine. Ça passe derrière Poitiers. Ça arrive à la Pierre Levée. A ce moment-là, y avait pas de maisons à la Pierre Levée.
Et i tuent le lièvre avec les chiens, mais attention ! Y avait que la moitié du lièvre. Comment kça fait ?
I rviennent ici sur le plan et i trouvent tout l’arrière du lièvre. L’autre moitié i z’ont été l’attrapé à la Pierre Levée, ça fait 21 km.