Item : A dix-huit ans, je sortais d'une église (enq.)
Général
- Titre
- A dix-huit ans, je sortais d'une église (enq.)
- Traduction(s) titre(s)
- Les rubans d'une alsacienne
- Description
Reine Delavaud interprète une chanson patriotique qu’elle tient de son père. Elle est sollicitée pour en chanter une autre. Les rubans d'une alsacienne est une chanson patriotique créée par Madame Etienne et notamment chantée par Henri Colomb et Albert Petit vers 1880
Personnes
- Informateurs
- Reine Delavaud
Indications géographiques et culturelles
- Langues
- Français
- Contexte d'enregistrement
- Chez l'habitant
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_ATP_0002_0002_010
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- MUS1967.44.15
Données techniques
- Durée estimée
- 00:03:23
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Description
Genres
- Domaine(s)
- Chanson
Texte/Paroles
- Incipit
A dix-huit ans / je sortais d’une église
- Paroles
A dix-huit ans je sortais d'une église
D'un monument c'était le premier jour
Un beau soleil une suave brise
Jetait partout la lumière et l'amour
Toute au bonheur les paupières mouillées
Près d'un époux au coeur [...]
J'avais alors nouvelle mariée
Sur mes cheveux flottait le ruban blanc.Lune de miel printemps de mariage
Chers souvenirs des beaux jours disparus
Un feu follet dans notre cher ménage
Tu resplendis maintenant tu n'es plus
Je me souviens de ce temps éphémère
Ou chaque soir on dansait l'oeil en feu
Dans les salons quand j'étais jeune mère
Sur mes cheveux flottait le ruban bleuLorsque du nord, un gros nuage sombre
Sur le pays semble s'anéhantir
L'envahisseur sortant de sa pénombre
Nous a rêver de nous anéantir
Bravant la voix des canons en furie
J'arme mon fils pour venger notre affront
Quand l'étranger mutilait la patrie
Le ruban rouge a flotté sur mon frontJ'ai tout perdu fils époux ! Pauvre veuve
Je n'ai plus rien à la place d'un coeur
Sur mes vieux jours, au malheur Dieu m'abreuve
Je dois ramper sous les pieds du vainqueur
Alsace, hélas, quand viendra la vengeance ?
A mon pays seigneur rendez l'espoir
La mort des miens les malheurs de la France
Ont sur mon front posé le ruban noir