Item : La belle qui veut épouser un négociant (Coi.)

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Général

Titre
La belle qui veut épouser un négociant (Coi.)
Traduction(s) titre(s)
Si j’épouse un laboureur (enq.)
Enquête
Répertoire de chants d’Urbaine Jounault – visite 1 – La Guichardière 1972 [FR]
Description

Urbaine Jounault interprète une chanson qui énonce tous les métiers d’un futur époux. Chaque couplet dévoile les raisons de refuser le menuisier, le cordonnier et d’autres métiers d’artisanat. La belle finira par choisir un négociant.

Indications géographiques et culturelles

Lieux
La Guichardière (Poitou)
Langues
Français
Contexte d'enregistrement
Chez l'habitant

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0006_0001_003
Cote de l'item dans l'institution partenaire
GDC 00001d piste 2 fin - Item 33

Données techniques

Durée estimée
00:03:03

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Chanson

Texte/Paroles

Paroles

Si j’épouse un laboureur / sa charrue et sa charette ;
son aiguillon sur l’épaule / retomberait sur ma tête ;
ses grands boeufs avec ces cornes / cela me ferait bien trop peur.
Je tomberais dans les pommes / Je renonce au laboureur.

Si j’épouse un menuisier / son riflard et sa verlope,
son maillet sur son volet / me fera tomber sur sa coupe.
Les voisins d’un air frivole / ceux-là pour me faire rager,
ils m’appelleraient pot à colle / Je renonce au menuisier.

Si j’épouse un cordonnier / avec son humeur bizarre.
Dans ce malheureux métier / la marchandise est trop rare.
Dans un moment de colère / il me frapp'rait de son trépied.
Je serais dans la misère / Je renonce au cordonnier.

Si j’épouse un boulanger / je n'craindrai point la famine.
Je serais toute entourée / de son, de sacs de farine.
Son pétrin le rend tout blême / et le jour il va se coucher.
Il est gras comme un carême / Je renonce au boulanger.

Si j’épouse un maréchal / son marteau sur son enclume.
Il fera tinter le bacchanal / que l’on ne peut dormir sur la plume.
Avec lui les nuits sont trop courtes / et le jour il attrape du mal.
Il boit trop souvent la goutte / Je renonce au maréchal.

Si j’épouse un perruquier / ma fortune sera point faite.
Car dans ce fichu métier / on ne voit que mignonnettes.
La barbe moi ça m’indiffère / grand dieu quel drôle de métier ;
dans la mousse jusqu’aux jarr’tières / Je renonce au perruquier.

Si j’épouse un négociant / ma fortune sera bien faite.
De jolies robes à volants / un beau chapeau sur la tête.
Qu’il soit vieux cela m’importe / j’aurai toujours un amant.
Le bien-être qu’il m’apporte / oui j’épouse un négociant.

Voix/Instruments