Personne : Jounault Urbaine

Prénom
Urbaine
Nom
Jounault
Civilité(s)
Mme
Alias

Rôles

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Elle a passé toute son enfance à Marnes. Elle a une sœur, Juliette Laurendeau. Une dizaine d’enquêtes ont été réalisées chez elle. Elle connaît aussi bien des chansons à boire que des airs de danse, des chansons pour la mariée, des jeux qui se faisaient lors de veillées…
Date de naissance partielle : 1994/XX/XX

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Contributions

Informateur

Item Description
La plus aimable à mon gré (Coi.) / C’est la plus belle de céans (Laf.) Urbaine Jounault interprète une version de la plus belle à mon gré, chanson qui accompagne une danse qui forme des couples. On retrouve dans les paroles la figure de la bergère. L’enregistrement est entrecoupé mais on peut tout de même en distinguer une version avec des paroles complètes. Notes de Pierre Morin dans son fichier de transcription : Sur la première partie une farandole de danseurs passe sous un pont formé de deux personnes. Les danseurs se mettent ensuite en rond avec celle qui mène la farandole au milieu, elle choisit ensuite un garçon. Le couple s’exécute et forme ensuite le prochain pont et la danse recommence.
Mère mariez-moi cet an (Coi.) Urbaine Jounault chante un chanson qui livre un dialogue entre une fille et sa mère. La fille souhaite se marier avec l’homme qu’elle aime, la mère lui expose plusieurs prétextes contre (il n’a pas de fortune, il sera ivrogne, il la tromperait…) et la fille répond à chaque fois en trouvant des arguments qui s’y opposent. La chanson n’est pas tout à fait fluide, Mme Jounault met parfois un peu de temps à se remémorer les paroles et les enquêteur.rice.s l’aident.
La belle qui veut épouser un négociant (Coi.) Urbaine Jounault interprète une chanson qui énonce tous les métiers d’un futur époux. Chaque couplet dévoile les raisons de refuser le menuisier, le cordonnier et d’autres métiers d’artisanat. La belle finira par choisir un négociant.
Mon père me donne en mariage (enq.) Urbaine Jounault chante une une chanson très courte qui parle des offrandes dans un mariage. On retrouve cette chanson dans une version plus longue dans la troisième enquête auprès d’elle.
Voici le printemps ou Le refus de changer de maîtresse (Coi.) Urbaine Jounault interprète une version de la chanson le bon vin m’endort dont il existe de multiples versions.
Le vieillard au bâton de vert pommier (Coi.) / La mariée battue (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson de mal mariée : une fille se plaint à sa mère d’être mariée avec un vieillard qui veut la battre.
Quand la bergère s’en va-t-aux champs (Coi.) / La bergère facile (Laf.) Urbaine Jounault chante Quand la bergère s’en vait au champs qui parle de la rencontre entre une bergère et un cavalier. La bergère fini par annoncer à sa mère qu’elle accepte les avances. C’est la fin d’une bande avant les deux derniers couplets, Pierre Morin a dû lui demander pour enregistrer la suite après avoir remis une autre bande. Il y a des problèmes de coupures sur ces deux derniers complets, ils sont entrecoupés. Suite de deux pistes différentes sur deux bandes distinctes.
Avant-deux de quadrille (enq.) Il s’agit d’un avant-deux de quadrille turlutté avec quelques paroles.
En avant-deux les gens do peux (inc.) Il s’agit d’une gavotte de danse. Urbaine Jounault propose des paroles en poitevin-saintongeais puis refait la mélodie en tralala. Elle propose ensuite des paroles en français qui semblent être une autre variante locale avec les noms de personnes du coin en reprenant ensuite en tralala comme si l’alternance paroles/tralala était structurelle.
Moe qu’ietet dans la debine (enq.) Urbaine Jounault interprète Moe qu’ietet dans la debine, une chanson en poitevin-saintongeais.
La chèvre au Parlement (Coi./Laf.) Urbaine Jounault interprète , Chez nous iaviont in’ grand’ chèvre une chanson en poitevin-saintongeais.
Le moine mis à coucher avec la fille aînée (Coi.) / Le bonhomme mouillé à l’hôtel ; Le bonhomme mouillé : les souliers ; Le pauvre homme et la dame (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson en poitevin-saintongeais. Elle raconte l’histoire d’un marchand qui rencontre une femme qui veut le donner à sa fille mais celle-ci refuse.
A la foère d’Amailloux (enq.) Cet item est très court, Urbaine Jounault chante uniquement le tout début de la chanson.
La fille de Parthenay (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson sur une fille volage de Parthenay et sur la vision qu’en ont ses parents.
C’est le temps où la bergère (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson de bergère aux champs qui parle du printemps.
La bergère aux cinq cents moutons (Coi.) / Mon père avait cinq cents moutons (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de mon père avait cinq cents moutons.
Et puis dame c’est tout (enq.) Urbaine Jounault chante une forme brève que le chanteur chantait lorsqu’il en avait marre d’être sollicité, pour terminer.
Le petit mari - Le mari perdu et retrouvé ; Les mésaventures du petit mari ; La jeune mariée qui chasse son mari du lit (Coi.) / Le petit mari ; Le nouveau marié piqué (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de mon père m’a mariée à un vieillard point à mon gré où le vieillard se fait manger par le coq puis par le chat.
La danse des bourguignons (enq.) Urbaine Jounault chante une gavotte de danse. Dans sa transcription, Pierre Morin nous explique la danse correspondante : sur la première partie, les danseurs évoluent en couple en pas de polka sur un cercle ou dans le désordre. Sur la deuxième partie ils se tapent le derrière sur celui d’un autre couple après avoir fait un tour sur eux-mêmes.
La paskovia (enq.) Urbaine Jounault chante l’air de la paskovia. Elle indique sur le premier thème que les danseurs se donnent la main. Dans sa transcription, Pierre Morin précise que sur le premier thème musical ils vont côte à côte en se tenant par une main plutôt levée au niveau de l’épaule. Sur le deuxième thème, les danseurs se lâchent et à petits pas ils font un tour puis se saluent dans un sens et dans l’autre deux fois (on peut également le faire à quatre en alternant les personnes que l’on salue). Ils repartent ensuite en se redonnant la main, ce peut être dans l’autre sens.
Voyez-vous ce p'tit galopin (enq.) Urbaine Jounault chante cette gavotte de danse qui est une mazurka.
Notre saint père le pape (enq.) Urbaine Jounault nous propose une gavotte de danse à propos du pape qui aime les filles et les garçons sur l’air de l’autrichienne.
Jean Brisquet (enq.) Urbaine Jounault chante sa version de Jean Brisquet. Elle commence par deux couplets avec des paroles puis une deuxième partie mélodique en tralala.
Colin était du village (enq.) Urbaine Jounault essaie ici de se rappeler des paroles de Colin était du village. Les paroles données sont très parcellaires, mais elle raconte que l’on oubliait fréquemment les paroles et que ça en devenait amusant car on remplaçait les paroles en imitant le bruit du chalumeau comme lors du refrain.
En passant par la Lorraine ou C'était Anne de Bretagne (Coi.) / En passant par la Lorraine (Laf.) Urbaine Jounault chante cette chanson qui reprend l’histoire d’Anne de Bretagne ou de En passant par la Lorraine mais sans évoquer aucun des deux. Cette version comporte un refrain.
Le rossignol et son latin ou Gentil coquelicot (Coi.) / La belle au jardin (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson qui reprend la thématique des garçons qui ne valent rien contrairement aux filles.
Pis a sent l’bouc (enq.) Urbaine Jounault chante cette chanson qui reprend les plaintes d’un mari à propos de sa femme, il cite tous les inconvénients, tout en disant pourtant qu’ils lui plaisent. Cette chanson est entièrement construite sur l’ironie.
Pierre le bossu (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à propos de la rencontre entre le bossu et la boiteuse qui décident de se marier ensemble.
Le billet partagé (Coi.) Urbaine Jounault chante une version du billet partagé.
Dans ton lit (enq.) Urbaine Jounault chante des paroles peu communes sur un air de scottich bien connu dans le Poitou : Ton petit chien. Dans une autre enquête Urbaine Jounault reprend cet air sous le titre de la berceuse. Cet air est également joué actuellement sous le nom de Ton petit chien.
Chez nous dans le temps (enq.) Urbaine Jounault chante Chez nous dans le temps, une polka galopante, accompagnée par sa sœur Juliette Laurendeau.
Un, deux, trois, quatre (enq.) Urbaine Jounault chante cette forme brève qui expose un jeu dansé.
Les regrets des parents qui marient leur fille (Coi.) / La mère pleure aux noces (Laf.) Urbaine Jounault chante une chanson à propos d’un mariage qui s’annonce d’ores et déjà malheureux pour la fille. On retrouve dans la chanson plusieurs symboles des chansons traditionnels : le pont de Nantes, la Saint-Jean, le rossignol.
Tu m’écris (enq.) Dans cet item, Urbaine Jounault chante le premier couplet d’une chanson populaire à propos d’une rupture amoureuse.
La mort du colonel (Coi./Laf.) Urbaine Jounault et sa sœur Juliette Laurendeau chantent ensemble une version de La mort du colonel.
Ma femme c’est aujourd’hui (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson qui expose une dispute entre femme et mari qui surenchérissent des menaces.
Le soldat qui trouve sa mie morte (Coi.) / Le retour du soldat : sa blonde morte ; Le jeune voyageur inconsolable (Laf.) Urbaine Jounault chante une version du soldat qui trouve sa mie morte alors qu’il vient lui rendre visite pendant un congé.
En revenant de la veillée (enq.) Urbaine Jounault chante cette chanson qui est une composition, elle relate une discussion entre Lisette et sa mère à propos des garçons.
Dans mon pays il y a (enq.) Urbaine Jounault chante Dans mon pays il y a qui raconte une histoire d’amour entre une couturière et un boulanger qui couchent ensemble.
Enfin nous te tenons (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson qui relate un dialogue entre une souris et une petite fille.
Elle avait vingt ans de courage (enq.) Urbaine Jounault chante uniquement le premier couplet d’une chanson d’amour.
Renaud le Barbe-Bleue (Coi.) / Renaud, le tueur de femmes (Laf.) Urbaine Jounault chante une version du traître noyé. On entend en arrière plan sa sœur Juliette Laurendeau qui se met à chanter avec elle.
Mon père a fait bâtir maison I ou Le pâté de trois pigeons (Coi.) / Le pâté de trois pigeons (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Mon père a fait bâtir maison, elle précise qu’elle chantait ça quand elle allait se promener. Dans l’item suivant il y a une autre version de cette chanson.
Mon père a fait bâtir maison I ou Le pâté de trois pigeons (Coi.) / Le pâté de trois pigeons (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Mon père a fait bâtir maison. A la fin de l’item on entend qu’elle reprend une autre chanson mais celle-ci est coupée. Dans l’item précédent il y a une autre version de cette chanson.
Les garçons du village ne savent point faire l'amour ou L'engagé pour Bourbon (Coi.) / Je me lève à l’aurore du jour (pro parte) (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Les garçons du village ne savent point faire l'amour.
Et pi v’la l’bout (enq.) Urbaine Jounault chante une forme brève.
La foire aux maris (enq.) Urbaine Jounault chante La foire aux maris, une chanson de rue pour filles à marier.
Le moulin de mon grand-père (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson populaire. Elle précise à la fin qu’il y a quatre couplets mais elle ne s’en souvient plus et ne chante que les deux premiers. On entend à la fin sa sœur Juliette Laurendeau lui souffler des paroles mais la suite ne lui revient pas en mémoire.
Le canard blanc (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante Derrière chez nous il y a un étang.
Le pauvre soldat qui revient de guerre (Coi.) / Le retour du mari soldat : trois enfants (Laf.) Urbaine Jounault chante Pauvre soldat se rendant de guerre qui raconte l’histoire d’un soldat qui revient de son service et qui retrouve sa femme mariée avec un autre. Il meurt alors de chagrin.
Mon père me donne en mariage (enq.) Urbaine Jounault chante Mon père me donne en mariage, la chanson fait rire l’assemblée. On retrouve cette chanson dans une version plus courte dans la première enquête.
Colin était du village (enq.) Urbaine Jounault chante Colin était du village. On retrouve cette chanson dans d’autres enquêtes avec des versions différentes.
Jeu avec du charbon (doc.) Urbaine Jounault raconte un jeu avec un banc et du noir de charbon.
La lune se lève (enq.) Urbaine Jounault raconte un court jeu de veillée qui est un jeu de sous-entendus.
Un gorét sprmène (enq.) Urbaine Jounault récite une forme brève.
Chez nous dans le temps (enq.) Urbaine Jounault chante Chez nous dans le temps, une polka galopante qui alterne des paroles et du tralala.
Où vas-tu belle boiteuse (Coi.) / Boiteux hermite ; Petite boiteuse (Laf.) Urbaine Jounault chante une version de Où vas-tu belle boiteuse.
La tour prends garde (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante La tour prends garde et donne quelques explications sur la danse qui lui correspond.
Quand la Mer Rouge apparut (Coi.) / Notre grand-père Noé (Laf.) Urbaine Jounault chante une courte chanson, il s’agit d’une version de Quand la mer rouge apparut.
Monsieur le curé cirez vos bottes (doc.) Urbaine Jounault chante une gavotte de danse qui alterne une partie avec des paroles et une partie en tralala. Cela semble être un air à danser.
Enfin nous te tenons (enq.) Urbaine Jounault chante Enfin nous te tenons qui est un dialogue entre un oiseau et des enfants qui l’ont attrapé mais qui le relâchent à la fin de la chanson.
Le moulin de mon grand-père (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson populaire qui relate des souvenirs avec des grand-parents.
J’faisons noutre toilette (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à moitié en poitevin-saintongeais et à moitié en français qui parle d’une rencontre amoureuse avec le terme récurrent de « sabiots d’bois ». Il y a une partie en tralala sur laquelle elle précise qu’on tape des pieds.
Le chasseur fatigué (Coi.) Urbaine Jounault chante Ah ! Que la chasse est belle qui parle d’un chasseur amoureux dont la belle refuse les avances.
Colin était du village (enq.) Urbaine Jounault chante Colin était du village dans une version complète.
E pi trjhou Jhul disait (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à moitié en français et à moitié en français qui parle de Lucie qui n’est pas satisfaite de son mari Jhul qui a trop peur. Elle précise à la fin qu’elle pense avoir sauté des couplets.
Je suis le rémouleur (enq.) Urbaine Jounault chante le premier couplet et le refrain d’une chanson de rémouleur dans lesquels celui-ci vente les mérites de son métier et de sa meule. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation de chansonniers du 19ème siècle.
Tout le long du chemin (inc.) Urbaine Jounault chante le début d’une chanson sur un rémouleur mais elle s’arrête en disant : « Non c’est pas ça».
Tout en passant par la ville (enq.) Urbaine Jounault chante un chant de rémouleur mais il n’y a que des bribes, la chanson est incomplète et il est difficile d’en comprendre la structure. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation et que souvent la chanson était accompagnée de mimes du rémouleur. On retrouve la chanson dans une version différente dans l’enquête suivante.
La fille au cresson (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante l’histoire du galant qui rencontre Jeanneton et avec qui il va à la fontaine cueillir du cresson.
Je suis le rémouleur (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson de rémouleur qui s’intitule Je suis le rémouleur. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation chanté par un chansonnier du 19ème siècle.
Tout en passant par la ville (enq.) Urbaine Jounault chante Tout en passant par la ville dans une version avec deux couplets et un refrain. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un chant de corporation et que souvent la chanson était accompagnée de mimes du rémouleur.
Qu’est-ce qui passe ici si tard (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante les deux premiers couplets de la chanson Pan pan pan pan, ensuite la bande coupe mais elle a donné la fin des paroles aux enquêteur.rice.s. On entend au début de l’item un très court passage d’une discussion où Juliette Laurendeau intervient sur quelque chose qu’elle faisait sur ses genoux avec ses mains.
L'amant confesseur (Coi./Laf.) Urbaine Jounault chante l’histoire d’un galant qui se fait passer pour un prêtre confesseur pour vérifier que sa belle n’aime bien que lui.
J’ai rencontré ma mignonnette (enq.) Urbaine Jounault chante J’ai rencontré ma mignonnette à moitié en français et à moitié en poitevin-saintongeais.
Que les amants sont insouciants de se mettre en ménage (Coi.) / Adieu de la mariée à ses parents (Laf.) Urbaine Jounault chante Là-haut sur la montagne. Elle dit à la fin qu’elle ne se souvient plus ce, qui laisse imaginer que la chanson a d’autres couplets.
A qui la dansera la mieux (enq.) Urbaine Jounault chante une chanson à propos de la danse de la guimbarde qui correspond à la danse du même nom. Notes de Pierre Morin : « On danse en pas ternaires sur le couplet. On lève la jambe alterné pas ternaire sur le refrain ; on frappe les mains sous la jambe levée. Pouvait se faire avec ou sans bâton par deux. »
Piquez belle Madeleine (enq.) Urbaine Jounault chante Piquez belle Madeleine, une gavotte de polka piquée.
La berceuse (inf.) Urbaine Jounault chante une scottich, en tralala puis après avec des paroles. Elle explique que pour la danse "on tourne en berçant". Dans une autre enquête Urbaine Jounault reprend cet air avec plus de paroles sous le titre Dans ton lit. Cet air est également joué actuellement sous le nom de Ton petit chien.
Il a fort bien chanté (enq.) Urbaine Jounault chante une courte ritournelle pour féliciter un bon chanteur qui dit qu’il faut boire à sa santé.
T’as ben dit (enq.) Urbaine Jounault chante une ritournelle pour féliciter un chanteur après qu’il ait chanté.
Les répliques de Marion (Coi.) / Corbleur, sambleur, Marion (Laf.) Urbaine Jounault chante un dialogue entre deux amoureux. La chanson comporte beaucoup de refrains imbriqués.
Un crapaud sur une grande route (enq.) Urbaine Jounault chante une figure de quadrille. Il s’agit de Un crapaud sur une grande route.
Chant où pendant le repas de noces, le(s) chanteur(s) évoque(nt) l’après mariage (enq.) Urbaine Jounault chante un chant de noces qui s’adresse à la mariée.
Chant de bergère avec un refrain où le thème est le filage (enq.) Urbaine Jounault chante un chant de bergère en poitevin-saintongeais, avec un refrain, dans lequel le thème est le filage.
Mon papa la barrique s’en va (enq.) Urbaine Jounault chante une gavotte de danse, la première partie a des paroles, la deuxième est en tralala.
En avant deux les gens po peux (enq.) Il s’agit d’une gavotte de danse. Urbaine Jounault propose des paroles en poitevin-saintongeais puis refait une fois la mélodie en tralala. Elle propose ensuite des paroles en français qui semblent être une autre variante locale avec les noms de personnes du coin.. Pierre Morin précise dans sa transcription que l’informatrice disait qu’il s’agit d’un avant-deux de Gâtine.
En avant-deux les crapauds (enq.) Urbaine Jounault chante une gavotte de danse à propos de crapauds. Il y a également une partie en tralala.
Airs de quadrilles (enq.) Urbaine Jounault chante deux fois en tralala l’air de la poule, une figure de quadrille, puis un deuxième air en trois parties et un dernier, plus court. Dans sa transcription, Pierre Morin précise que l’informatrice a entendu cet air de la poule durant sa jeunesse à Marnes.
Air de chaîne anglaise (enq.) Urbaine Jounault chante un air de chaîne anglaise, il s’agit d’une figure de quadrille.
Un crapaud sur une grande route (enq.) Urbaine Jounault chante Un crapaud sur une grande route, c’est une gavotte de danse. Il y a une partie avec des paroles et une en tralala. Pierre Morin précise dans sa transcription que l’informatrice pense qu’il s’agit d’une chaîne anglaise, mais qu’elle ne désapprouve pas l’option de l’avant deux. Il précise également qu’il a déjà entendu l’air en gâtine.
Au p’tit galop (enq.) Urbaine Jounault chante un air en tralala et avec quelques paroles. Elle dialogue aussi avec l’enquêteur Pierre Morin pour identifier de quelle figure de quadrille il s’agit.
Les dames du haut les dames du bas (enq.) Urbaine Jounault énonce une forme brève que chantaient les chiffonniers mais elle ne se souvient plus de l’air.
A propos du jeu du furet pratiqué en rond avec une savate (enq.) Urbaine Jounault explique le déroulé du jeu du furet qui correspond à la chanson Il est passé par ici le furet du bois joli.
A propos du jeu La lune se lève et des gages (enq.) Urbaine Jounault explique le déroulé du jeu La lune se lève. C’est un jeu où l’on donne des gages, elle donne ensuite un exemple de gage avec un modèle de dialogue correspondant pour les joueurs très précis.
Elle est morte la chèvre à Bigotte (enq.) Urbaine Jounault chante la gavotte de danse Elle est morte la chèvre à Bigotte avec quelques paroles puis au tralala. Elle précise qu’elle correspond à une danse mais ne se souvient pas de laquelle. Elle dit toutefois qu’il ne s’agit pas d’une ronde.
Phrase fabriquée à partir de noms d’habitants d’Airvault par un anonyme local (enq.) Mme Guérin énonce une phrase qu’un anonyme local a fait à partir de noms d’habitants d’Airvault. Elles expliquent ensuite avec Urbaine Jounault à quelle personne du village correspond chaque nom.
Air et paroles d’un début de chanson sur « la fille de St Brieuc » (enq.) Au début de l’item, il y a un court extrait d’une première chanson que Mme Guérin et Urbaine Jounault chantent ensemble. Ensuite, Mme Guérin commente en disant qu’elle ne connaît que trois couplets de celle-ci et qu’elle n’est « pas vilaine ». La bande saute et reprend au début d’une autre chanson déjà commencée. C’est une chanson sur la fille de Saint Brieuc. Urbaine Jounault est la chanteuse principale et on entend derrière Mme Guérin qui chantonne avec elle.
La mariée tout au trot (inc.) Urbaine Jounault chante une courte chanson à propos d’une mariée. On entend ensuite un autre début de chanson mais la bande coupe.
Au clair de la lune (enq.) Mme Guérin commence à chanter au clair de la lune, elle dit : « Comment que c’est bon sang, la vulgaire chanson » et Urbaine Jounault et sa sœur enchaînent avec d’autres paroles sur la même mélodie. Mme Guérin reprend avec la version originale en disant que tout monde connaît cette chanson mais sans connaître les paroles jusqu’au bout. De temps en temps les autres informatrices présentes l’aident à se souvenir des paroles. A la fin Urbaine Jounault commence un autre air que nous retrouvons dans l’item suivant.
Mon père a fait bâtir maison I ou Le pâté de trois pigeons (Coi.) / Le pâté de trois pigeons (Laf.) Urbaine Jounault chante Mon père a fait bâtir maison. Pierre Morin précise dans sa transcription qu’il s’agit d’un air à marcher qu’on chantait pour aller de la cérémonie nuptiale au repas de noces. On retrouve cette chanson avec d’autres couplets dans la troisième enquête auprès d’Urbaine Jounault.
A la santé du bon bougre (inc.) Urbaine Jounault chante une courte chanson à boire, A la santé du bon bougre. Elle commente la chanson en disant « c’est aux Pibolous que j’ai donné ça ». Pierre Morin précise dans sa transcription qu’elle l’a chanté aux Pibolous lors d’un stage OSTOP qu’ils organisaient dans la région d’Airvault en 1970 ou 1971.
Chez nous, nous étions dans un petit bordage (enq.) Urbaine Jounault chante Chez nous, nous étions dans un petit bordage, une chanson en poitevin-saintongeais.