Item : Ma femme c’est aujourd’hui (enq.)

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Général

Description

Urbaine Jounault chante une chanson qui expose une dispute entre femme et mari qui surenchérissent des menaces.

Indications géographiques et culturelles

Lieux
La Guichardière (Poitou)
Langues
Français
Contexte d'enregistrement
Chez l'habitant

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0006_0003_007
Cote de l'item dans l'institution partenaire
GDC 00002b piste 1fin – Item 8

Données techniques

Durée estimée
00:02:31

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Chanson

Texte/Paroles

Paroles

Ma femme, c’est aujourd’hui / que commence la danse,
et je n'veux pas faire de bruit / à tout c’que je pense.
Depuis qu’nous sommes mariés / tous nos amours sont vides.
Tu vas au cabaret / pour y boire ta chopine.

Hélas ! qu’est c’que j’entends / autour de mes oreilles.
C’est toi vilain gourmand / qui va boire ta bouteille.
Je t’ai vu hier au soir / avec la mère Jeannette,
tu prenais du tabac / dans sa tabaretière.

Moirbleu que dis-tu là ? / Tu montes ma colère.
Je casse tous tes plats / et toutes tes soupières,
tes casseroles et tes pots / tes verres et tes assiettes ;
à grands coups de sabots / j’en ferai d'la poussière.

Si tu casses mes plats / mes verres et mes assiettes,
j'ferai bin cor plus beau : / j'mets le feu dans ta couchette.
En parl'ra qui voudra / pour moi j'm’en soucie guère,
c’est toi vieux Nicolas / qui paiera les frais de l’affaire.

Si tu brûles mon lit / je te l'colle sur la tête.
Promptement sors d’ici / car je prends ma baguette.
Tu portes les cotillons / moi je porte la culotte,
à grands coups de bâtons / je te dress'rai les côtes.

Si tu prends un bâton / pour me cogner sur la tête,
je t’arrache les cheveux / pour me faire des jarretières.
En parl'ra qui voudra / pour moi j'm’en soucie guère,
c’est toi vieux Nicolas / qui paiera les frais de l’affaire.

Un moment, halte là / ma petite Jeannette.
Avec tous tes embarras / c’est moi qui suis le maître.
Il n’y a plus de pardon / du coup rien ne m’arrête.
Je vais te mettre en prison / dans le toît à la chèvre.

Mon mari, c’est assez / apaise ta colère.
Le vin du cabaret / ne me f'ra plus tourner la tête.
Embrassons-nous tous deux / j'te serai toujours fidèle
et pi n'me parle plus / d'me mettre avec ta chèvre.

Voix/Instruments