Item : Le moulin de mon grand-père (enq.)

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Général

Titre
Le moulin de mon grand-père (enq.)
Autre(s) titre(s)
Le fuseau de grand’mère (ref.)
Enquête
Répertoire de chants d’Urbaine Jounault – visite 4 – La Guichardière 1972 [FR]
Description

Urbaine Jounault chante une chanson populaire qui relate des souvenirs avec des grand-parents.

Indications géographiques et culturelles

Lieux
La Guichardière (Poitou)
Langues
Français
Contexte d'enregistrement
Chez l'habitant

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0006_0004_007
Cote de l'item dans l'institution partenaire
GDC 00003b piste 1 fin – Item 8

Données techniques

Durée estimée
00:02:44

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Chanson

Texte/Paroles

Refrain

Ah ! le bon temps qui s'écoulait / dans le moulin de mon grand-père
Pour la veillée qu'on s'assemblait / près du fauteuil de ma grand-mère
Ce que grand-père racontait / comme en silence on l'écoutait
Et comme alors gaiement trottait / le vieux fuseau de ma grand-mère
Comme il trottait, comme il trottait / oh ! quel bon temps, quel temps c'était

Paroles

Grand-père était un vieux bonhomme / il avait bien près de cent ans.
Tout était vieux sous son vieux chaume / or les enfants de ses enfants.
Vieux vins dans de vieilles armoires / vieille amitié douce toujours,
vieilles chansons, vieilles histoires / vieux souvenirs des anciens jours.

Ah ! le bon temps qui s’écoulait / dans le moulin de mon grand-père.
Pour la veillée on s’assemblait / près du fauteuil de ma grand-mère.
Ce que grand-père racontait / comme en silence on l’écoutait.
Et comme alors gaiement trottait / le vieux fuseau de ma grand-mère.
Comme il trottait,comme il trottait / ah ! quel bon temps, quel temps c’était.

Grand-mère était la bonté même / on la voyait toujours riant.
Depuis le jour de son baptême / elle riait en s’éveillant.
De sa maison riant ainsi / elle était l’âme aussi depuis :
que son fuseau reste immobile / on ne rit plus dans le pays.

Le vieux moulin de mon grand-père / tout comme lui s’est abattu.
Le vieux fuseau de ma grand-mère / à la muraille est suspendu.
Et nous couchés sur l’herbe épaisse / comme au vieux temps encore réunis.
Je crois nous voir quand le jour baisse / et tout en larme je redis :

Voix/Instruments