Item : Je suis délaissée dans amant (enq.)
Général
- Titre
- Je suis délaissée dans amant (enq.)
- Autre(s) titre(s)
- L'amante qui s'est faite ursuline (ref.)
- Traduction(s) titre(s)
- Je suis délaissée sans amant fillette depuis peu de temps (inc.)
- Description
Philomène Commard interprète un chant de table "Je suis délaissée sans amant, fillette depuis peu de temps" dans lequel une fille part au couvent comme son amant ne revient pas du régiment. Quand celui-ci revient il part la chercher au couvent, il se fait passer pour mort pour réussir à l’enlever. Philomène Commard à appris cette chanson de son beau-frère qui aurait 80 en 1956.
Personnes
- Informateurs
- Philomène Commard
Indications géographiques et culturelles
- Langues
- Français
- Contexte d'enregistrement
- Chez l'habitant
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_ATP_0004_0005_006
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- MUS1956.10.115
Données techniques
- Durée estimée
- 00:04:09
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Chanson
Texte/Paroles
- Paroles
Je suis délaissée sans amant / fillette depuis peu de temps.
Mon amant est allé en Flandres / rejoindre son joli régiment.
Je reste là fille pour l'attendre / s'il revient dans peu de temps.S'il y revient dans peu de jours / je m'en irai finir mes jours
Dans le couvent des ursulines / là où on vit en languissant.
Mon humeur est triste et chagrine / n'oubliera jamais votre nom.Au bout de 7 ans tout au plus / le bon galant est revenu.
Tout droit à la porte à son père / en lui présentant le salut,
Lui demandant : - Où est ma chère / il y a si longtemps que je l'ai vu ?En vous voyant si longtemps absent / la belle est allé au couvent,
Dans le couvent des ursulines / là où on vit en languissant.
Son humeur est triste et chagrine / n'oubliera jamais votre nom.Le bon galant sans plus tarder / droit au couvent s'en est allé
Demandant à la mère abbesse / de lui faire voir seulement
Sa très chère amante maîtresse / qui est renfermée dans les couvents.La mère abbesse lui répond : / - Ici il ne faut plus d'amants.
Cessez vos pleurs cessez vos larmes / ici il ne faut plus d'amants.
Celle qui possède vos charmes / en enfermée dans les couvents.- Madame ayez pitié de moi / je viens du service du roi
Puisqu'elle y est faut qu'elle y reste / puisqu'elle est soumise à vos lois.
Mais auparavant que je meure / faites-moi la voir une fois.
Le voyant ainsi fondre en pleurs / fit amener la jeune soeur
Qui très humblement le salue / baissant les yeux versant des pleurs,
Disant si je suis retenue / c'est vous qui en êtes l'auteur.Le bon galant d'un air très froid / lui dit donnez-moi votre doigt.
Cet anneau d'or je vous la donne / pour preuve et marque de ma foi.
Jamais je n'aimerais personne / la belle souvenez-vous de moi.Tout en lui mettant cet anneau d'or / aussitôt l'amant tomba mort
Puis elle le pleure, elle le regrette / baissant les yeux versant des pleurs,
Disant j'ai connu ta tendresse / mon cher amant avant ta mort.Puisqu'il est mort mon cher ami / c'est moi qui veux l'ensevelir.
Que l'on m'apporte ici des roses / je veux le couvrir de fleurs.
Aussitôt l'amant se relève / a enlevé la jeune soeur !- Madame ayez pitié de moi / je viens du service du roi